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Critique de Lune
L'homme est un mystère, le diariste offre le « Je est un autre » ou plutôt les «autres ».
Car Richard Burton est multiple et le lire va au-delà des images fausses entourant l'homme public.
Misanthrope avec ou sans vapeurs éthyliques auto-destructrices, l'homme émeut, caresse, secoue, violente avec sa lucidité sur le monde, les gens, la jet-set, le milieu du cinéma…
Mots livrés dans leur quotidienneté banale (repas, sorties, repos, vifs échanges avec l'épouse…), mots étranges au moment où l'alcool (après l'accident de son frère adoré) lui sert de béquille, mots magnifiques lorsqu'il évoque la littérature anglaise, Shakespeare…
Professionnalisme, études, ponctualité sont les maîtres mots de son métier de comédien.
Regards sur lui-même, conscience de sa valeur, doutes, vie qui s'écoule entre déplacements, moments paisibles et l'amour des siens dont sa femme, Elisabeth Taylor, l'inquiétude lorsqu'elle souffre, critique impitoyable sur les médecins, jouissance des maisons habitées, amour des livres...
Amour de la célébrité, de la richesse, serait-ce la revanche d'une vie débutée sous de mauvais auspices et pourtant émaillée de rencontres professorales qui lui ont permis de se construire.
Mépris face aux journalistes de journaux people (et autres parfois) « ces mouches de caniveau », ennui lors de soirées dans la high Society, agacement devant les troupeaux de fans agglutinés lors de leur passage…, l'homme revendique une vie qui lui est propre mais ne supporte pas l'ombre.
Ambiguïté de celui qui aime, goûte la poésie, lit énormément, apprend des langues, observe, raconte des histoires, alimente la légende qui l'entoure, craque lors de trop plein d'alcools, maladie qui l'abat et qu'il tentera de combattre…
Le journal ne dit pas tout, il est probablement d'une spontanéité contrôlée (ses proches semblent y avoir eu accès), ne médit pas, est un exercice salutaire d'écriture et de plongée en soi.
A-t-il pensé à l'édition ou à une autobiographie? Les suppositions et explications sont données dans l'introduction.
L'homme reste un mystère mais certains phrases livrent sa vulnérabilité, et le regard lucide, cynique qu'il portait sans espoir sur l'être humain.
Car Richard Burton est multiple et le lire va au-delà des images fausses entourant l'homme public.
Misanthrope avec ou sans vapeurs éthyliques auto-destructrices, l'homme émeut, caresse, secoue, violente avec sa lucidité sur le monde, les gens, la jet-set, le milieu du cinéma…
Mots livrés dans leur quotidienneté banale (repas, sorties, repos, vifs échanges avec l'épouse…), mots étranges au moment où l'alcool (après l'accident de son frère adoré) lui sert de béquille, mots magnifiques lorsqu'il évoque la littérature anglaise, Shakespeare…
Professionnalisme, études, ponctualité sont les maîtres mots de son métier de comédien.
Regards sur lui-même, conscience de sa valeur, doutes, vie qui s'écoule entre déplacements, moments paisibles et l'amour des siens dont sa femme, Elisabeth Taylor, l'inquiétude lorsqu'elle souffre, critique impitoyable sur les médecins, jouissance des maisons habitées, amour des livres...
Amour de la célébrité, de la richesse, serait-ce la revanche d'une vie débutée sous de mauvais auspices et pourtant émaillée de rencontres professorales qui lui ont permis de se construire.
Mépris face aux journalistes de journaux people (et autres parfois) « ces mouches de caniveau », ennui lors de soirées dans la high Society, agacement devant les troupeaux de fans agglutinés lors de leur passage…, l'homme revendique une vie qui lui est propre mais ne supporte pas l'ombre.
Ambiguïté de celui qui aime, goûte la poésie, lit énormément, apprend des langues, observe, raconte des histoires, alimente la légende qui l'entoure, craque lors de trop plein d'alcools, maladie qui l'abat et qu'il tentera de combattre…
Le journal ne dit pas tout, il est probablement d'une spontanéité contrôlée (ses proches semblent y avoir eu accès), ne médit pas, est un exercice salutaire d'écriture et de plongée en soi.
A-t-il pensé à l'édition ou à une autobiographie? Les suppositions et explications sont données dans l'introduction.
L'homme reste un mystère mais certains phrases livrent sa vulnérabilité, et le regard lucide, cynique qu'il portait sans espoir sur l'être humain.
