Citations sur Maman a tort (353)
...Les vrais trésors ne sont pas ceux qu'on cherche toute sa vie, ils sont cachés près de nous depuis toujours. Si on les plante un jour, si on les cultive et on les arrose tous les soirs, en oubliant même pourquoi à la fin, ils fleuriront un beau matin alors qu'on ne les espérait plus.
Gérer deux affaires à la fois l’empêchait de ralentir, de s’attendrir, de s’appesantir, un peu comme on lit un roman policier dont les histoires parallèles s’intercalent de plus en plus vite, au fil des chapitres, qui vous oblige à passer d’une pensée à l’autre sans les mélanger, sans avoir même le temps de s’interroger. C’est sans doute aussi ce que devait ressentir une femme qui avait un mari et un amant. Penser à l’un, parler à l’autre, sans trébucher.
Elle roula des yeux mi-étonnés, mi-scandalisés. Elle était habituée à simuler l'exclamation face à la plus banale des révélations de ses clientes. Les coiffeuses sont les meilleures comédiennes du monde.
Une vie passée face au miroir....
L'épicerie servait aussi de dépôt pour toutes les ventes par correspondance qui pouvaient exister. Amanda savait que pour survivre, ces boutiques de campagne n'avaient pas d'autre choix que de se vendre au commerce en ligne qui finirait par avoir leur peau.
- (...) Tout ce que vous faites avec vos gosses pendant les soixante premiers mois de leur vie, les emmener au zoo, à la mer, leur raconter des histoires, fêter leur anniversaire ou Noël, vous vous en souviendrez avec émotion, toute votre vie, comme si c'était hier, alors que pour eux, pschitt... le néant !
Les paysages doivent finir par ressembler à ceux que l'imagination collective produit. Dans le Nord, on voulait voir du Zola ; en Normandie, du Flaubert ou du Maupassant.
Tu vois, même si les gens qui paraissent gentils ne le sont pas toujours, dans le doute, choisis toujours la gentillesse ! C'est le pari le plus raisonnable.
Un corps , calciné, à l'exception des restes de lunettes de vue, d'un trousseau de clés, d'une lampe torche et d'un téléphone portable fondus, d'une montre, d'une boucle de ceinturon. Comme si pour monter au paradis, à l'instar de n'importe quelle zone de transit vers le ciel, il fallait passer un portique de sécurité et y déposer tout ce qui était vaguement métallique.
Tout était calme.
Le coeur de Gouti se remit à battre. Malone rampa sous la couette et dans le plus grand silence, dans le noir complet à l'exception des étoiles qui glissaient en silence sur les murs, il écouta le récit de son doudou.
... Il s'était toujours demandé comment les couples de danseurs, sur pointes, sur chaussures vernies ou sur patins, s'y prenaient pour se frôler ainsi pendant des années sans finir par tomber amoureux.