Les hommes font des projets. Le Destin s'en rit.
- Il y aura toujours des imbéciles pour croire que si un homme n’apprécie pas la violence et fait tout pour l’éviter, c’est un signe de faiblesse et de vulnérabilité.
- Les imbéciles, ce n’est pas ce qui manque en général.
Les légionnaires ne sont pas des guerriers, Tavi. Ce sont des soldats professionnels.
- Quelle est la différence ?
Max fit une moue songeuse.
- Les guerriers se battent. Les légionnaires se battent ensemble. Le but n’est pas d’être la plus fine lame. C’est de former un tout plus puissant que le somme des individus qui le compose.
C'est comme ça que ça marche, la foi. Plus la situation est désespérée, plus la foi d'un homme peut le porter loin.
Trahison, dites-vous. Loyauté. Des mots bien forts. Dans le climat d’incertitude actuel, ce sont là des termes quelques peu sujets à mutations.
Kalarus Brencis a un immense ego et c’est une immense faiblesse. Plus cette ego grossit, plus il réduit son champ de vision.
La guerre et les projets ne font jamais bon ménage. L’un finit toujours par tuer l’autre.
Il fait ressortir le meilleur de ceux qui l’entourent, poursuivit Ombre d’un ton coléreux. Il les rend meilleurs qu’ils ne le sont. Meilleurs qu’ils croyaient l’être.
Aléra doit devenir un monde meilleur pour tous et pas seulement pour les Citoyens. Pas seulement pour ceux qui ont assez de pouvoir pour prendre ce dont ils ont envie.
- Trois cent vingt hommes, qui se portent volontaire d’un seul bloc ? Quelles sont les probabilités d’une chose pareille ?
Marcus lui coula un regard en coin et répondit :
- Capitaine, c’est l’infanterie.