Les dossiers Dresden, tome 3 : Tombeau ouvert

Pour ce 3e épisode des mésaventures d'Harry Blackstone Copperfield Dresden le magicien détective privé, mes sentiments de lecture ont longtemps été le cul entre deux chaises car il y a plus de pages pour pas forcément mieux (preuve que la formule de la série réclame un format court) : j'ai failli lire la première partie en diagonale malgré l'alternance entre Ghostbusters et Freddy Krueger, mais j'ai aussi bien kiffé la deuxième partie qui transforme "Le Bal des Vampires" de Roman Polanski en "Die Hard" de John McTiernan !
Après la séquence pré-générique en deux temps où les forces du bien affrontent au Cook County Hospital un fantôme issu des plus noires heures du passé de la ville de Chicago, l'auteur suit sa formule fétiche à savoir que tout le monde tombe à bras raccourcis sur l'antihéros loser qui essaye de relier entre eux plusieurs événements ayant défrayé les chroniques de la cité du vent pour reconstituer le puzzle qui le mènera au boss de fin (une vampire qui est persuadée qu'Harry est responsable de tous ses malheurs sponsorisant un sorcier persuadé qu'Harry est responsable de tous ses malheurs). En gros l'auteur l'envoie là où il il veut le voir sévir, et il s'en prend plein la gueule pour pas un rond ce qui multiplie les situations désespérées et donc les deus ex machina pour s'en tirer. Et dans le genre deus es machina, Lea la bimbo elfique issue de la Cour de l'Hiver qui sert de marraine-fée faustienne à Harry Dresden se pose bien hein ! C'est d'autant plus visible pour un vieux routard qu'on suit les techniques des ateliers d'écriture yankee qui veulent étendre l'univers sans l'approfondir et multiplier les personnages dans les développer, et qu'on pioche largement dans les archétypes / stéréotypes urban fantasy tels qu'ils ont été établis dans les jdrs "World of Darkness". Donc les fées, la Seelie, l'Unseelie et l'Outremonde seront véritablement traités plus tard, comme les sommités draconiques, les paladins et les épées de la foi, les cours vampiriques ou la grande guerre entre les magiciens et les créatures de la nuit (d'ailleurs si l'auteur distingue bien les vampires blancs qui se nourrissent d'émotions des vampire rouges qui se nourrissent de sang, on se demandent de quoi se nourrissent les vampires noirs et ce qui les distinguent des précédents !).
Mais je ne boude pas mon plaisir de renouer avec un fort sympathique serial ! Les forces de police ayant été fortement malmenées par les lycanthropes dans l'épisode précédent, dans le relationship drama l'officier Karin Murphy laisse la place à la journaliste Susan Rodriguez qui va partager la poisse légendaire d'Harry Dresden, mais en dehors de Bob et Mister l'essentiel de la coolitude du tome vient du duo formé par ce dernier et le paladin Michael Joseph Patrick Carpenter : imaginez un colosse en jean et chemise de bûcheron avec une cape et une épée à deux mains, et pour le rien gâcher on reprend les codes de "L'Arme Fatale" avec Harry dans le rôle de Martins Riggs et Michael dans le rôle de Roger Murtaugh. Quel dommage que l'auteur ne soit pas aussi en forme quand le duo devient trio une fois rejoint par Thomas Reith le dandy vampire de Cour Blanche ! (passer à la moulinette urban fantasy Joe Pesci / Leo Getz, qu'est-ce que cela aurait pu être cool et fun) Bien sûr tout l'agrément que l'on peut tirer du feuilleton vient aussi de la traduction de Grégory Bouet, car si j'imagine bien Jim Butcher fait des vannes sur "Urgences" et "Scooby Doo", je l'imagine mal en faire sur "Confessions Intimes" et "Les Chiffres et les Lettres" ^^

J'ai comme l'idée que Jim Butcher a voulu traiter l'univers de "Mandrake le magicien" comme le "Spiderman" de Marvel, ce qui sur le papier relève de la supracooltitude réconciliant Anciens et Modernes du monde des comics, mais il pioche beaucoup trop ses ingrédients dans les classiques urban fantasy pour aller au bout de sa logique ! (là le méchant qui devient volontairement un fantôme pour sévir en toute impunité, combattu par un gentil qui devient volontairement un fantôme pour le contrer et l'éliminer, c'est quand même le pitch de Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson ^^)
Lien : http://www.portesdumultivers..

Alors le tome 3 de Dresden... Ou le tome où c'était pas gagné au départ... mais que à l'arrivée je lirais bien le quatre... Comme quoi...

Non c'était pas gagné au départ parce que j'avais pas trop apprécié le deux... un côté mouais bof... et là... je dois dire que de mon point de vue bin c'est franchement mieux...

Je sais pas si je dois mettre un coup de pitch.. c'est toujours le même schéma.. enquête(s) (mieux que dans celui d'avant), méchant(s) monstres.. Comme d'hab tout le monde lui en veut et lui veut sauver tout le monde... bordel, bataille, même si là on rajoute en plus un bout de passé et de "famille" de Harry... toujours les mêmes persos, Mister, Bob ( avec un rôle plus consistant, il a du y avoir des plaintes).. les filles Susan (avec du sentiment et un peu de fesses, il a du y avoir des plaintes) et Murph... Plus des nouveaux...

Alors aussi je ne sais pas si j'ai trouvé ça franchement mieux, parce que de base je suis pas super fan du loup-garou ( le thème de celui d'avant).. un côté le loup-garou je m'en fous ( oh tient ça rime)..
Alors que dans celui-là, notre magicien va se retrouver confronté à des "monstres" que j'affectionne plus, les spectres et les vampires.... combo !
et je rigole...
Bon... en même temps faut pas se leurrer, j'ai quand même vachement l'impression que Butcher nous rajoute des trucs au fur et à mesure, le côté il a du y avoir des plaintes. Sur des trucs qu'il n'avait pas prévu avant donc, des fois y a un sérieux côté bidouillage, rajout hop hop décontrasté.. non manque de bol ça se voit un peu... enfin moi j'ai un peu eu cette impression là... rien que pour son histoire de marraine la fée... genre là dans le truc avec la sensation de je rajoute un truc, ça se pose bien là.. une information pareille normalement tu la sors pas au troisième tome.... enfin à mon sens... et y a plein de trucs dans ce goût-là surtout pour le côté urban fantasy... Donc comme je trouvais que ça manquait dans ceux d'avant normal que je sois contente... malgré le côté rajout pas prévus..

Je n'ai sans doute pas été la seule à gueuler dans ma tête dans celui d'avant "et ta clairvoyance crétin!" parce que là Harry nous explique pourqué non...

Dresden va jusqu'à parler aux futur investisseurs, genre "mais non là hop pas cher en effet spéciaux.." bon...

Y a comme d'hab plein de références à plein de trucs.. des trad qui tombent plus où moins bien.. mais ça on est habitué depuis le un.. des fois je me demande ce que le traducteur regarde à la téloche pour avoir de telle références.. et nous mettre des trucs pareils...bon...

Alors y a moins le problème niveau Dresden nouille qui fait rien à part se faire tabasser ou se transformer en une sorte de... ze mage de la mort qui tue... bon ce côté est toujours là, mais vu que Dresden bidouille un peu plus de trucs magiques, explique un peu plus de trucs, ça passe un peu mieux... même si c'est pas non plus le roi de la subtilité... non plus... faut pas déconner, et puis bon ça doit faire rire Butcher, il aime le côté ultra bad ass qui nique tout, le God mode... et je ne sais pas si c'est passé parce que je m'habitue... bon...Parce que le côté je chouine est toujours là.. Dresden chouine pas mal...

Y a plein de clin d'oeil qui m'ont fait rire... le côté rôliste... surtout dans l'hosto... même si pour moi une telle arrivée ne me choque pas du tout, que c'est normal le côté le magicien et le paladin qui vont à l'hosto à la maternité... non ça, je dois dire dans ma vie ça pourrait ou aurait pu rentrer dans l'ordre du possible... mais ça m'a bien fait rire.. par contre niveau paladin, c'est plus compliqué.. par chez moi "un bon paladin est un paladin mort..." oui j'ai été rôliste... et je dois dire que le Michael est un paladin parfait.. dans tous les codes du paladin... et les paladins à mon sens, et pour en avoir côtoyé un certain nombre, ils peuvent vite devenir ultra lourd.. et tu peux pas à un moment où à un autre t'empêcher d'avoir envie de les zigouiller... ce qui m'est bien sûr arrivé avec Michael, et ce même s'il m'est sympathique... d'où mon rire et que là, pour moi niquel niveau Michael (tient ça rime encore)

Y a des supers chouettes scènes spéciale dédicace au cimetière et à l'arrivée de Dresden au bal... et là j'ai une chanson con qui arrive " au bal masqué ohé ohé..." bon non y vont pas beaucoup danser si ce n'est un pas de deux avec la mort... mais ça Dresden il a l'habitude...

Oui une chouette lecture, qui à fait son office, c'est à dire m'amuser me faire sourire... et c'est pour ça que ces bouquins ont été écris... y a bien sûr des trucs que je trouve un peu dommage (surtout sur la magie), mais c'est le parti pris de l'auteur et là j'ai rien à dire là-dessus...

Nan mais zut de zut j'ai pas le quatre....

Le monde des esprits est devenu fou. Quelque chose pousse des fantômes, des spectres torturés, violents et sanguinaires à se réveiller dans Chicago. Pourquoi ?
« Tombeau ouvert » est le troisième opus des dossiers Dresden, le dernier en ma possession. Il donne la part belle aux vampires et dans celui-ci, encore une fois, l'action est privilégiée. Je retrouve avec plaisir le duo Dresden et Bob, Murphy est absente mais on découvre Michael, un chevalier armé d'une épée mythique et doté d'une foi inébranlable. L'auteur nous donne l'occasion de faire une incursion dans l'Outremonde pour assister aux retrouvailles d'Harry avec sa marraine Léa, une sidhe amie de sa mère et avec qui Harry a passé un drôle de pacte très contraignant.
Sa vie privée va un peu mieux car Susan, la séduisante journaliste prend une part active dans ce troisième tome. Au niveau familial, il en apprend un peu plus sur l'histoire de ses parents.
On creuse assez bien le folklore des vampires, il y a une belle recherche d'originalité avec ces trois groupes de vampires, ceux de la Cour Noire qui se rapprochent le plus des vampires classiques, ceux de la Cour Blanche qui se nourrissent des émotions de leurs proies et ceux de la Cour Rouge, des monstres prenant une apparence humaine. Leurs forces et faiblesses diffèrent également quelque peu de ce que l'on a l'habitude de voir : ils disposent de certains pouvoir comme l'hypnose, leur salive peut être anesthésiante et ils craignent les rayons du soleil et les objets religieux.
Répétition du schéma : première résolution de l'affaire où l'on se rend compte de l'erreur et l'on continue. Harry risque sa vie à chaque minute mais se relève et repart de plus belle.
Le tome est efficace, ne souffre pas de temps mort : adrénaline, humour potache, réflexion et surnaturel à la pelle !

Mes amis vont sans doute se dire que je suis trop gentille avec les livres que je lis, mais c'est pas de ma faute, je ne lis que du bon ! :-D

J'ai trouvé ce troisième tome excellentissime, bourré d'action (âmes sensibles s'abstenir), d'humour (souvent noir), de glauquerie comme j'aime, même s'il y a un petit point de détail qui me chagrine un brin, j'y reviendrai... C'est très bien traduit, l'humour est omniprésent, c'est un vrai plaisir !

Harry se retrouve de nouveau à batailler contre vents et marées (démons, fantômes, vampires, mages noirs, il y en a pour tous les goûts dans ce tome !), pas tout à fait seul contre tous cette fois-ci, puisqu'apparaît un de ses amis qu'on ne connaissait pas jusque là, Michael le bien-nommé ! Quoi que je sois fondamentalement peu attachée à la religion catholique (doux euphémisme), j'ai bien aimé ce personnage sympathique malgré sa Foi débordante ! Bob (le crâne) est toujours là, aussi déjanté que d'habitude, j'adore !

L'amourette (j'ai vu une critique négative à ce sujet) tient environ trois pages du bouquin, franchement ça gêne pas du tout (et c'est moi qui déteste les bouquins de romance qui le dis, alors vous pouvez me faire confiance, tout de même !), d'autant qu'Harry reste ferme sur ses positions et ne se laisse à aucun moment marcher sur les pieds, même si amoureux, et c'est pas de sa faute si Susan est débile, bon... Il en faut, dans les Dresden, des idiotes à sauver, sinon il ne servirait plus à rien, ce pauvre Harry ! Muarf !

J'avoue que le côté "je t'aime mais je ne peux pas rester avec toi", trop souvent vu dans les bouquins et autres séries TV, m'agace toujours quand je tombe dessus, et c'est le cas ici... Bon il y a de bonnes raisons, mais n'empêche que ça m'agace ! Sa "marraine" la fey (dit comme ça c'est rigolo) m'a pas mal gonflée aussi, j'espère qu'il va se débarrasser d'elle dans un prochain tome, non mais !

Bref, c'était divertissant et relaxant, juste ce qu'il me fallait avant de repartir avec les Ravens !

Salut les Babelionautes
Je continue ma découverte des Dossiers de Jim Butcher superbement traduit par Gregory Bouet qui a effectué un travail qui rend bien l'Humour Noir de la série.
Je n'ai jamais regardé la série télé, mais si elle colle un tant soi peu a l'oeuvre de l'Auteur, ce doit être bon a visionner.
Donc nous voila dans le tome trois et Harry Dresden va encore une fois se mettre dans une situation ou le simple bon sens aurait du l'empêcher de tomber.
Passons sur l'épisode de l'Hôpital, ou avec son ami le Chevalier ils vont lutter contre un fantôme dans une maternité, qui ne sert qu'a nous faire comprendre que le voile entre l'Outre-Monde et notre Univers est entrain de s'effilocher.
Mais notre loser de magicien ne sais pas ce qui l'attend quand il prend sur lui de mettre a l'abri dans une église une jeune femme, et a partir de cet instant tout va aller de travers.
Bien entendu, comme dans les tomes précédant, c'est presque a l'agonie qu'il sera quand la confrontation finale arrivera.
Et c'est par rouerie qu'il arrivera a survivre, si il arrive a échapper a la foule d'être surnaturel qui lui en veulent.
C'est plaisant a lire, sans avoir besoin de trop réfléchir, donc j'ai passé un bon moment avec Harry Blackstone Copperfield Dresden, mais chut!! Son nom ne doit pas être prononcé si vous voulez que ses ennemis ne puissent pas s'en servir pour lui nuire.