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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lyle et sa femme Peg sont heureux du retour à la maison de leur fille adoptive Shiloh. Et ce d'autant plus qu'elle est accompagnée de leur petit-fils Isaac, un enfant éveillé et curieux de 5 ans. La vie pourrait être tranquille et heureuse pour ces deux retraités, entre le travail au verger, leur vieil ami et voisin Hoot et surtout la garde du petit lorsque leur fille part au travail.
Mais Lyle s'inquiète de l'attirance de Shiloh pour une communauté religieuse menée par un gourou inquiétant. Celui-ci semble avoir une emprise absolue sur ses ouailles. Et lorsqu'il entame une relation intime avec Shiloh (officiellement non consommée, pas avant le mariage !), le vieil homme craint pour l'enfant. Car il est utilisé par le gourou pour soigner les gens, possédant soi-disant un don pour cela.
Comment protéger l'enfant sans pour autant braquer leur fille, au risque de tout perdre ? Et puis peut-on choisir entre deux amours, celui de leur fille adoptive et celui de leur petit-fils ?
Nickolas Butler signe ici le portrait sensible d'un vieil homme confronté à des questionnements et des défis que sa vie modeste n'avait pas préparé. Entre des blessures du passé, un ami malade en fin de vie, des interrogations sur la foi et une situation familiale inextricable, Lyle va devoir faire des choix. Un roman touchant à la fin surprenante et (peut-être trop) abrupte.
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Peg et Lyle ont 65 ans.
Ils mènent une vie simple et aimante, pétrie de cette connivence propre à ceux qui partagent leur existence depuis longtemps, et se devinent du bout des doigts.

Ils ont deux amours, leur petit-fils Isaac, 5 ans, et Shiloh, leur fille adoptive.
Jusqu'au jour où celle ci tombe sous le charme d'un pasteur auto proclamé, beau gosse, orateur de talent, qui anime une église indépendante et trouble dans les locaux d'un cinéma désaffecté.

Il décrète rapidement qu'Isaac a des dons de guérisseur et oeuvre ouvertement pour désunir la famille et soustraire Shiloh et son fils à la vigilance de ses parents.

Commence alors pour Lyle et Peg un exercice périlleux. Une opération de sauvetage souterraine, comme un parcours sur corde raide pour conserver à tout prix le lien qui les unit à leur fille.

Le texte est sublime, tout en nuances.
Un rythme riche et lent qui égrène les heures et les jours d'un quotidien en apparence inchangé, alors même que le feu couve sous la glace.
Il explore avec une rare finesse, les affres de la parentalité, ceux de l'amour filial, la frontière si ténue qui sépare le respect de la liberté, de la non assistance à personne en danger.
Puissant, marquant et inspiré de faits réels.
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À Redford, dans le Wisconsin, Lyle mène une retraite paisible auprès de sa femme, Peg. Une retraite rythmée par ses visites chez son vieil ami, Hoot, son travail dans le verger Sourdough et ses promenades avec son petit-fils, Isaac, un gamin rayonnant, curieux et plein de vie. Leur fille, Shiloh, adoptée trois ans après le décès de leur fils, Peter, qui n'avait alors que neuf mois, est revenue s'installer chez eux, le temps de préparer son avenir. Croyante pratiquante, une église installée près de la Crosse vient de l'engager comme secrétaire. Ce n'est que lorsque Lyle rencontre le pasteur évangélique, Steven, qu'il se rend compte que Shiloh est sous son emprise et semble même amoureuse. Désormais voulant devenir indépendante, la jeune femme quitte la maison familiale, au grand dam de Lyle qui voit s'éloigner son petit-fils...

Lyle et Peg sont un couple solide qui a réussi à faire face à un terrible drame. Leur fille adoptive, Shiloh, a comblé la perte de leur fils et leur petit-fils, Isaac, est un enfant choyé et adoré. Si Lyle aime passer du temps avec lui, l'installation de sa fille à La Crosse et son engagement auprès du pasteur vont, immanquablement, l'en éloigner. Au-delà de ça, Lyle s'inquiète surtout de l'aura charismatique du pasteur et de son éventuelle mauvaise influence sur Shiloh. D'autant que les bondieuseries, Lyle en est revenu. Une situation qui va le faire souffrir, ainsi que Peg, et qui va le contraindre à adopter de nouvelles positions, à accepter les décisions de sa fille. Avec tendresse et profondeur, Nickolas Butler évoque la complexité des relations familiales, le deuil, l'amitié (celle entre Hoot et Lyle est magnifique), la maladie mais aussi les dérives sectaires. Les personnages sont tous bien dépeints, que ce soit Lyle, un homme extrêmement attachant de par sa bonté, sa bienveillance et son empathie, Peg, plus discrète mais qui tient un rôle essentiel, Hoot, le meilleur ami qui devra surmonter une terrible épreuve, Charlie, le pasteur de Saint-Olaf empreint de sagesse, Isaac, un gamin touchant ou encore Shiloh à qui l'on s'attache moins. Un roman délicat, empreint d'amour mais aussi parfois de mélancolie.

Pour ce roman, Nickolas Butler s'est inspiré d'un terrible fait divers survenu dans le Wisconsin. Kara, âgée de 11 ans, décéda d'un diabète juvénile, non dépisté, et encore moins soigné, ses parents croyant en la force de leurs prières.

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Traduit de l'anglais par Mireille Vignol

Une belle mais triste histoire tirée d'un fait réel.
Les thèmes abordés sont aussi différents que possible, mais ils expliquent très bien la problématique rencontrée.
* L'amour inconditionnel des grands-parents pour leur petit-fils Isaac, et réciproquement.
* Les méfaits causés par une secte, à laquelle adhère leur fille Shiloh, sur la famille et l'impact néfaste, hélas, qu'elle peut avoir sur Isaac.
L'histoire est racontée simplement, sans pathos, et c'est d'autant plus bouleversant.
Je vous en recommande la lecture, vraiment.
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Lyle et Peg mènent une vie paisible dans le Wisconsin. La vie ne les a pas épargnés, puisqu'ils ont perdu leur petit garçon âgé de 9 mois. Ils ont ensuite pu adopter Shiloh, avec qui il y a de nombreux hauts et de bas depuis l'adolescence. Elle est revenue vivre avec eux et son fils Isaac, 5 ans, qui est le centre de l'univers de ses grands parents, jusqu'à ce que Shiloh fasse la connaissance d'un pasteur charismatique...

Un joli roman, très américain par les thèmes abordés, mais qui questionne tout de même certaines communautés religieuses et leur emprise sur la vie quotidienne et la santé des paroissiens, au point de les mettre en danger. La relation entre Lyle et Isaac est magnifique, et on est emmenés de saison en saison (le roman étant découpé en 4 parties) dans la vie d'une famille traditionnelle du Wisconsin, ses activités, les petits plats concoctés, le fait que tout le monde se connaisse et s'entraide depuis l'enfance. J'ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Hoot et la narration de son amitié avec Lyle. Quelques passages avec des personnages très secondaires sont cependant superflus pour l'intrigue.
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Les printemps se succèdent mais ne se ressemblent pas, ni au niveau de la météo, ni au niveau de la quiétude amicale et familiale. En une année, la sérénité d'une retraite peut voler en éclats. C'est le cas de celle de Lyle et Peg, un couple uni qui a toujours vécu dans une petite bourgade qui s'éteint lentement dans le Wisconsin. Pour l'obscurcir de nuages de plus en plus sombres, s'inviteront dans ce quotidien paisible, la maladie d'un ami cher et les dérives d'une création humaine, la religion, qui aurait dû être là pour unir et apporter une aide spirituelle à ceux qui ont besoin de croire et non pas dessécher des liens familiaux voire détruire des vies.

Le livre s'ouvre sur l'énergie toute débordante d'un petit garçon de cinq ans, Isaac, l'unique petit-fils de Lyle, un grand-père qui nous renvoie son contentement, le plaisir qu'il ressent à satisfaire la curiosité du petit bonhomme et à se réjouir de sa sensibilité toute juvénile. Plein d'amour pour Isaac, il le regarde vivre si simplement, si intensément. Dans le vieux pick-up qui va les conduire chez Hoot, l'ami de très longue date de Lyle, l'odeur de cannelle trahit les chewing-gums chipés au grand-père. S'attachant à des petits riens qui remplissent la vie de ses personnages si communs, Nickolas Butler nous convie plus précisément dans celle de ce grand-père qui n'aspire qu'à donner de l'amour et de l'amitié à ceux qui lui sont chers. Pour occuper ses journées de retraité et goûter le plaisir de travailler en plein air, il vit au rythme des cycles d'un verger dont il s'occupe quotidiennement. Mais comme chacun le sait, ce n'est pas toujours facile de cheminer dans une petite vie tranquille et il faut composer avec certains évènements ou certaines personnes nuisibles. C'est alors le sentiment d'impuissance qui viendra occuper tous ces petits instants de vie qui auraient pu, qui auraient dû être réconfortants.

Première ombre qui se détache sur le ciel de Lyle, celle des poumons de Hoot, encrassés par des années de fumées inhalées en tirant à longueur de journée sur des cigarettes. Il tentera d'accompagner son ami du mieux possible avec la crainte de le perdre du jour au lendemain.
La seconde tournera autour de la foi que Lyle a perdue lorsque, bien des années avant, il a conduit au cimetière son bébé de neuf mois. Il a tout de même gardé l'habitude de rejoindre l'église, une routine dominicale dans une paroisse moribonde. Paradoxalement, sa fille adoptive Shiloh est devenue une fervente pratiquante mais dans une congrégation dont le prêcheur charismatique, très bel orateur, guide et enflamme fanatiquement ses ouailles. À sa demande et afin de préserver les liens avec Shiloh, et surtout avec Isaac, Lyle et Peg iront prier dans ce sanctuaire sectaire et l'inquiétude s'installe, menaçante, glaçante pour le bonheur familial qui se réduit comme peau de chagrin.

L'auteur n'approfondit pas réellement le fanatisme religieux, il se contente de laisser les doutes et la peur envahir ce couple de grands-parents dont les armes sont bien fragiles face à cette emprise aussi nocive qu'incompréhensible. Avec Lyle, il multiplie d'ailleurs les interrogations autour de la foi, l'amenant à réfléchir, à en discuter, à tenter de changer ses positions. Quand doit-on réagir lorsque les croyances ensevelissent tout discernement ? Où se situe la frontière entre foi et fanatisme ? Entre guide spirituel et manipulateur ?
Nickolas Butler montre avec une simplicité étonnante, en s'installant au coeur de la vie de ses personnages, les obstacles qui peuvent surgir dans nos quotidiens et creuser des vides douloureux.
Il nous fait aimer ce mari, ce père, ce grand-père, cet ami qui ne désire que semer la bienveillance autour de lui. Cet homme est au plus près des siens et de la nature qui est également très présente dans ce roman avec le verger. En parallèle du monde humain, les pommiers aussi doivent affronter le temps qui passe et qui peut leur être fatal.

Il faut aimer le côté banal de toute vie car, ici, il occupe beaucoup de place. Sur un sujet qui bouleverse et interroge, le ton de l'auteur est doux, paisible et jamais accusateur. On y sent sa proximité avec ses personnages qu'il esquisse avec intimité, profondeur et vraisemblance.
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Lyle et sa femme Peg coulent des jours heureux dans leur maison du Wisconsin depuis qu'ils sont à la retraite même si Lyle ne reste pas inactif. Il aide à l'entretien de pommiers appartenant à un couple de voisins, Otis et Mabel et n'est jamais contre boire une bière et discuter avec ses amis : Charlie L ami d'enfance devenu pasteur, Hoots, le râleur-fumeur-retapeur de voitures dont le souffle n'est plus ce qu'il était. le couple a perdu un fils, Peter, âgé de 9 mois, un deuil qui reste une profonde blessure même si l'adoption de la petite Shiloh, a en partie comblé le vide laissé.

"De plus en plus, Lyle s'apercevait qu'il appréciait la tranquillité et la proximité des êtres aimés, sans problèmes à résoudre ni questions à auxquelles répondre ; il préférait apprendre à vivre plus légèrement, aimer plus intensément, manger mieux et, le soir, avant de fermer les yeux , lire un des nombreux livres de ses étagères, tout en sachant qu'il ne vivrait malheureusement pas assez vieux pour ouvrir tous ces oiseaux aux ailes blanches qui se perchaient sur sa poitrine dans la pâle lumière de la lampe de chevet, en attendant le bout du doigt humecté qui tournait en douceur leurs fines pages, dévoilait leurs histoires, poèmes e mythologies. (p57-58)"

Lyle imaginait une retraite paisible auprès de sa femme, Shiloh et son fils Isaac, 5 ans, qu'ils hébergent depuis quelques temps afin de permettre à la jeune femme de décider comment elle envisage son futur. Quelques signes vont alerter Lyle qui remarque que celle-ci prie, parle de sa foi à la moindre occasion et comme remède à tout, leur annonçant même qu'elle songe à s'installer au sein d'une communauté religieuse dirigée par un prédicateur, Steven, dont elle est amoureuse. Elle va être assez rapidement sous son l'emprise, spirituelle, morale et physique de cet homme, celui-ci déclarant reconnaître en Isaac un "guérisseur" capable de soigner ceux qui souffrent et privant petit à petit Lyle et Peg de la présence de leur fille avec qui ils n'arrivent plus à communiquer et surtout d'Isaac. La relation qu'entretenait les grand-parents avec l'enfant va peu à peu s'étioler par la mise à distance instaurée et lorsque Isaac  va manifester des signes inquiétants mettant sa vie en danger, ils se sentiront impuissants et désarmés face à un couple brandissant la foi comme unique remède.

Lyle face à cette situation n'a pas toutes les clés et pourtant dans sa vie professionnelle il savait toujours trouver la solution à tous les problèmes mais les relations familiales ne peuvent se régler comme la mécanique avec un tournevis ou une clé à mollette. Il faut faire preuve de psychologie, de patience et de tact (et pour cela il peut compter sur Peg) s'il veut préserver la relation avec un petit bonhomme mais également avec une fille aveuglée par l'amour et la foi et qu'il voit emprunter des chemins que lui a abandonnés quand on lui a pris par le passé ce qu'il avait de plus cher.

Ce roman aborde de nombreux sujets qui pourraient se résumer à la perte : la perte de la foi quand on la juge injuste et responsable de ce qui vous a été enlevé, la perte annoncée de votre meilleur ami, la perte d'une récolte, et surtout la perte d'un enfant au nom d'un Dieu que vous ne reconnaissez plus et qui vous prive de ce qui embellissait votre vie.

L'auteur s'est inspiré d'une histoire vraie (parmi d'autres) pour aborder le drame des enfants mourant par manque de soins au nom de la religion, le faisant d'une manière douce et jamais agressive, Lyle étant le personnage central à travers lequel l'auteur ausculte à la fois le couple complice et vieillissant face à l'impossibilité d'agir sous peine de rompre le fil ténu qui les relie à leur progéniture mais également la force de l'amitié profonde, durable pour accompagner ceux qui mènent un dernier combat.

Voilà un roman dont on ne voudrait pas tourner la dernière page tellement on se sent bien à l'intérieur, tellement on se fait une place au milieu des personnages, des paysages, au fil des saisons, d'un printemps à l'autre. Malgré la gravité du sujet (et sa réalité) le roman dégage un parfum de calme et de profondeur par l'attitude des personnages face aux événements, cherchant toujours la meilleure issue sans provoquer la haine qui serait synonyme de rupture. Nous vivons au rythme des événements,  des épreuves qui jalonnent l'existence de Lyle, remettant tout en question, tout ce qu'il avait bâti et dont il voulait profiter  mais aussi concernant ses croyances et certitudes, faisant preuve de tolérance au nom de ce qu'il a de plus cher, sa fille et son petit-fils.

Nickolas Butler trouve le juste ton pour raconter une histoire d'amour familial confrontée à l'obscurantisme et à la manipulation mais avec l'intelligence du coeur d'un homme qui cherche à comprendre et se tempère même si la colère bouillonne, une colère qui pourrait lui faire rompre ses digues et c'est cette justesse de ton qui fait tout le charme du récit sans oublier la chaleur, la pudeur des relations amicales.

J'ai beaucoup aimé mon séjour dans le Wisconsin à partager le quotidien du charmant couple formé par Peg et Lyle, appréciant leur complicité dans les épreuves d'une retraite qu'ils auraient aimée plus sereine, appréciant de partager une bière avec Hoot, Charlie, Otis et Mabel qui sont à l'écoute de Lyle pour l'aider à y voir plus clair, ravie d'avoir vu les saisons défilées au milieu de belles personnes et ressentant de la révolte contre des religions qui mettent en péril des enfants au nom de leurs intérêts et leurs croyances.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Ce roman m'a bouleversé ! Les sectes, les mouvements sectaires tous autant qu'ils sont font des dégâts incommensurables. Ces grands-parents sont prisonniers du choix de vie et de foi de leur fille adoptive, Shilow, et ne peuvent s'y opposer s'ils veulent pouvoir continuer à voir leur petit-fils Isaac. Il faut que le petit garçon tombe très malade pour que les choses bougent. Sa mère, le pasteur (ou gourou...) et les adeptes pensent le guérir par la prière...
Le plus grave est que cette histoire est tirée de faits réels, que de très nombreux enfants meurent tous les ans de maladies évitables car " leurs parents ou tuteurs prient pour leur guérison au lieu d'avoir recours à la médecine ou à la science". Quelle aberration !
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Après avoir élevé avec quelques difficultés leur fille adoptive Shiloh, Lyle et son épouse Peg savourent le plaisir d'être grands-parents. Lyle surtout s'entend bien avec son petit-fils de cinq ans, Isaac. Ils bricolent ensemble, travaillent au verger. Mais Shiloh devient de plus en plus attachée à l'église qu'elle fréquente, avec son pasteur trop charismatique, et Lyle se rend compte que les idées de sa fille vont trop loin. Il n'ose toutefois aborder le sujet frontalement, de peur de la voir éloigner l'enfant.
Le roman peut sembler un peu lent mais la profondeur des sentiments est marquée, sans toutefois en faire trop… et le thème pas des plus répandus dans la littérature. Je le conseillerais volontiers, d'autant qu'il est sorti en poche.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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« Allongés dans leur lit, ils écoutaient la pluie glisser sur le toit avant de ruisseler dans les chenaux et d'être admise dans le flot qui ralliait le fleuve. C'était une pluie douce et lente (...) » (p. 111)

Cet extrait me semble exprimer à la perfection l'ambiance de l'ouvrage.
Le confort conjugal et la douceur chez ce vieux couple, Peg & Lyle, toujours amoureux et si respectueux l'un envers l'autre. Ils forment un tout, unis dans l'adversité, épaulés par des amis (Hoot et Charlie).
La pluie autour d'eux, les embrouilles de la vie, et non des moindres, ici, puisque leur fille est en conflit avec eux depuis longtemps, malgré leur patience et leur tolérance, et les choses ne s'arrangent pas. La situation est d'autant plus douloureuse qu'il y a un enfant au milieu du chantage affectif et des fantaisies délirantes de la jeune femme : leur petit-fils chéri, un adorable garçon de cinq ans, vif & joyeux et très attaché à son grand-père Lyle.

Histoire infiniment triste et belle, qui peut agacer/décourager ceux qui sont allergiques à l'extrémisme religieux, et même seulement à la foi plus modérée. Je suis de ceux-là, mais ma sympathie pour Lyle et mon respect pour sa grande sagesse & tout cet amour plein d'abnégation l'ont emporté, et je voulais savoir comment allait finir cette histoire.
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