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Citations sur La Petite Ritournelle de l'horreur (62)

En réalité, il se serait bien passé d’une nouvelle bouche à nourrir, mais Maria avait refusé toute discussion quant aux options qui s’offraient à eux : « Bien obligés de faire avec ! »
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Les mots de sa femme résonnaient encore en lui. Elle lui avait enjoint de se consacrer au chantier pour que la famille s’installe au plus vite dans cette masure isolée qu’ils venaient d’acheter pour une somme dérisoire. Avec trois enfants et un quatrième en route, leur appartement était devenu vraiment trop petit. Et l’ambiance à la maison, électrique.
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Sans porter la moindre attention aux pièces du rez-de-chaussée, Pio Achenza grimpa l’escalier pour se diriger vers une des chambres de l’étage. Là, il alluma un projecteur de chantier, quitta sa lourde parka kaki. D’un geste brusque, il la jeta sur une chaise en osier éventrée qui vacilla sous son poids, puis remonta les manches de sa chemise à carreaux jusqu’aux coudes, faisant apparaître deux bras puissants parcourus de veines saillantes. Il fit un tour sur lui-même, mit en marche un petit poste de radio, se saisit d’une masse. Après une profonde inspiration, la démolition du mur commença.
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La vieille bâtisse rongée par le salpêtre fut arrachée à l’obscurité par les phares d’une Opel Corsa en fin de course. De ses yeux rougis de fatigue, le nouveau propriétaire l’observa, les mains toujours sur le volant, en pensant aux mois d’efforts et de sacrifices qu’il faudrait encore avant d’y habiter. Puis il se saisit du sandwich et de la canette de bière posés sur le siège passager, sortit de son véhicule et pénétra dans la maison ouverte aux quatre vents.
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Une fois dans sa cabine, il s’allongea sur le sol froid, puis rampa maladroitement sous le lit. L’espace était si minuscule qu’il sentait ses côtes enserrer ses poumons, au point d’entraver légèrement sa respiration. Il faisait noir, là-dessous, et ça sentait la poussière. Une suée soudaine trempa son corps, accompagnée de nombreux spasmes. C’était toujours la même chose au début. Un peu comme si l’organisme résistait de toutes ses forces, refusant l’immobilité, l’obscurité et la peur. Mais ensuite, au fil des minutes, une forme de sérénité l’envahissait. Il avait découvert cette pratique alors qu’il était enfant, ou plutôt, on la lui avait fait découvrir. Depuis, il ne pouvait plus s’en passer. Chaque pic de stress, chaque contrariété devait se conclure ainsi.
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Lentement, le corps remonta à la surface. Des os d’abord, puis des paquets de cheveux qui semblaient se détacher du crâne. L’IJ s’affairait méticuleusement autour de la dépouille pendant que la commandant et ses collègues assistaient, silencieux, à la scène. Lorsqu’elle put enfin détourner le regard, elle remarqua Clopo qui arrivait. À cet instant seulement, elle comprit que la petite ritournelle de l’horreur, une fois de plus, faisait entendre sa sinistre mélodie.
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Abandonnée dans une unité psychiatrique, Émilie Lachare chercherait tout de même, et par tous les moyens, à mettre fin à ses jours. Des infirmiers usés s’empresseraient de lui administrer un puissant cocktail de tranquillisants pour ne pas entendre sa détresse. Demain, on s’occuperait certainement de lui coller une pathologie psychiatrique sur le dos pour justifier son internement. Pourtant, vouloir mourir était une réaction normale, dans sa situation.
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Son cœur cognait au fond de sa poitrine, prêt à s’en échapper. Mais ce spectacle ne réveillait pas sa mémoire pour autant. Comme si un lourd couvercle s’était posé sur elle, empêchant les souvenirs de remonter à la surface hormis quelques bribes insignifiantes. Face à cette amnésie, c’était son corps qui parlait. Il était secoué de tremblements. L’angoisse était bien réelle. Que lui était-il donc arrivé dans ce putain de clapier ?
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Depuis la discussion animée avec Lemestre la veille, Dombard ne parvenait plus à penser. Sous l'effet des reproches, les boursoufflures de son cerveau avaient flétri comme un fruit sec.
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C'est un peu gênant mais je dois dire que c'est le style de l'auteure qui m'a gêné et fait arrêter la lecture avant la fin. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi son éditeur ne lui a pas suggéré d'écrire plus simplement. Un exemple : "une sonnerie de réveil strident se mit à hurler et, presque aussitôt, deux petits yeux bouffis se fendirent, révélant des iris bleu un peu éteints". Cela revient trop souvent et lorsque l'on a remarqué ce travers consistant à "bien écrire", cela devient vite irritant. A force d'en ajouter dans les descriptions, il n'y a plus de rythme. Du coup, je ne suis pas entré dans l'histoire et les personnages. Tout m'a paru convenu et trop long.
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