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Citations sur Le Chaos dans nos veines (17)

Tuer un homme n'est pas à la portée du premier venu. Il n'y a pas de manuel pour ça, pas d'entraînement possible. Il ne faut pas seulement être doté d'une certaine force mentale, l'endurance a aussi son importance. Au fond, toute l'énergie de l'âme et du corps doit être concentrée vers ce but unique, l'annihilation de l'autre, sans quoi l'entreprise risque d'échouer lamentablement.
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En début d'après-midi, Marianne pénétra dans la grande librairie Mollat située en plein centre de Bordeaux. EIle déambula entre les rangées, les narines chatouillées par l'odeur du papier, un savoureux et délicat mélange d'encre et de colle qui éveillait toujours son désir de lecture. Parvenue au rayon polars, elle se tordit le cou face à un mur de romans et fit défiler son index sur les noms d'auteurs, jusqu'à tomber enfin sur celui d'Amostini.
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Connaissez-vous les "Anelosimus studiosus" ? Ce sont des araignées qui vivent en groupe et en bonne intelligence lorsque la température extérieure oscille entre 27 et 28°C. Dans ces conditions, elles sont capables de s'entraider, voire de partager leur proie. Mais si le thermomètre grimpe à 31°C, vous n'en reviendrez pas. En effet, une variation de quatre degrés, et voilà qu'elles entretuent. C'est étrange n'est-ce pas? Il suffit de trois fois rien pour que tout s'effondre, pour que la sauvagerie prenne le dessus. Les bestioles atteignent leur limite, le moment où tout bascule.
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Chaque individu pouvait un jour ou l’autre ressentir l’envie d’éliminer son prochain. C’était inhérent à la nature humaine. Mais tout le monde ne passait pas à l’acte, heureusement. Alors pourquoi eux avaient-ils basculé ?
Tant de ses clients avaient été saisis dans une contemplation du corps meurtri, rabaissé et piétiné. À mesure que leurs coups opéraient une douloureuse dégradation de la chair et des os, ils en réclamaient davantage jusqu’à la jouissance monstrueuse ! Ensuite, on cherchait toujours à comprendre où était né le mal. Comme si le savoir permettait de le contenir, de l’enfermer dans une boîte dont on jetterait la clé. En réalité, il se multipliait plus vite que des lapins. À peine l’un d’entre eux était-il arrêté qu’un autre plus dangereux apparaissait. Que de plaidoiries consacrées à cette obsession collective !
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Au fond l'humanité est un camaïeu de gris. Vous n'êtes jamais du bon ou du mauvais côté de la barrière, vous louvoyez d'un espace à un autre. Ni vraiment dans la lumière, ni complètement dans l'ombre. Il faut s'accommoder de cette réalité instable où les funambules sont rois.
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Le magistrat était un homme déplaisant, avec de petites mains moites et froides, si bien qu'à chaque salutation ses interlocuteurs avaient la sensation qu'un serpent leur glissait entre les doigts.
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En début d’après-midi, Marianne pénétra dans la grande librairie Mollat située en plein centre de Bordeaux. Elle déambula entre les rangées, les narines chatouillées par l’odeur du papier, un savoureux et délicat mélange d’encre et de colle qui éveillait toujours son désir de lecture. Parvenue au rayon polar, elle se tordit le cou face à un mur de romans et fit défiler son index sur les noms d’auteurs, jusqu’à tomber enfin sur celui d’Amostini. Elle se saisit alors de plusieurs livres et s’arrêta sur un titre : L’Écorchée du campus. Elle le retourna pour en découvrir le résumé.
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Chaque individu pouvait un jour ou l’autre ressentir l’envie d’éliminer son prochain. C’était inhérent à la nature humaine. Mais tout le monde ne passait pas à l’acte, heureusement. Alors pourquoi eux avaient-ils basculé ? 
Tant de ses clients avaient été saisis dans une contemplation du corps meurtri, rabaissé et piétiné. À mesure que leurs coups opéraient une douloureuse dégradation de la chair et des os, ils en réclamaient davantage jusqu’à la jouissance monstrueuse ! Ensuite, on cherchait toujours à comprendre où était né le mal. Comme si le savoir permettait de le contenir, de l’enfermer dans une boîte dont on jetterait la clé. En réalité, il se multipliait plus vite que des lapins. À peine l’un d’entre eux était-il arrêté qu’un autre plus dangereux apparaissait. Que de plaidoiries consacrées à cette obsession collective !
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La vérité est une notion instable. Ce qui est vérité pour moi ne l'est pas forcément pour vous. La vérité est un mythe (p180)
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" La vérité est une notion instable. Ce qui est vérité pour moi ne l'est pas forcément pour vous. La vérité est un mythe."
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