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Citations sur Voyage thérapeutique (40)

J’envie leur insouciance, le sommeil serein des innocents qui n’ont jamais contemplé la noirceur du monde.
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Parfois, je ne comprends pas les gens.J'en vois qui sont tristes parce qu'il a plu pendant leurs vacances, d'autres disent que leurs sinusites leur gâchent la vie...les plus incompréhensibles, ce sont ceux qui s'enthousiasment parce qu'ils vont aller à un concert de Machin-Chose(...)
Mais le pire,dans tout ça, c'est que j'étais comme eux,avant (..)
Mais, aujourd'hui , tout ça me paraît ... vide.Parfois j'ai l'impression que quelqu'un a refermé une baie vitrée entre le reste du monde et moi. Quand j'essaie de rejoindre les autres, bing,je me cogne contre ce mur invisible.Et tous continuent à s'amuser sans moi,il y en a même qui me font signe de les rejoindre. Mais je ne peux pas.J'aimerais vraiment réussir à retourner m'amuser dans la Grande Fiesta de la Vie.(p.359)
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La légion d'honneur ! J'ai été décoré après une mission en Afghanistan. Pour les enfants...Une sombre histoire. Notre armée nous interdit de porter nos décorations lorsque nous allons combattre. Mais à l'époque napoléonienne, c'était tout le contraire. Les soldats de la Grande Armée montaient à l'assaut avec la Croix sur la poitrine. (p. 92)
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A plusieurs reprises, l'Armée française les a envoyés au cœur de l'enfer,Afghanistan, Syrie Irak,bande du Sahel au Mali...Les heures extrêmes de leur vie (...)
l'esprit se concentre sur le combat, ces heures-là ,ils les ont vécues ensemble, et ils ont toujours triomphé. Jusqu'au Mexique...Maintenant, Thomas est mort.Mais cette absence, Sven est incapable de se la représenter. Alors il imagine que son meilleur ami est toujours là. Il veut se ménager un temps de transition avant d'entamer le deuil. (p.7)
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Dans le ciel, d'un bleu violacé qui vire au grenat à l'ouest, une vingtaine d'hélicoptères tournoie en un étrange spectacle aérien. Sven les regarde avec émotion, ces engins le fascinent. Il lui rappellent les libellules de son enfance, qui pullulaient, quand il allait nager avec son père. (p. 85)
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Notre cerveau apprend beaucoup de choses par comparaison, il recherche des similitudes, des analogies. Quand on fait face à un danger majeur, risque de mort imminente, viol, dislocation du monde comme lors d’un tremblement de terre ou d’un tsunami, notre esprit se trouve confronté à une situation totalement inédite. Il doit gérer un Réel d’une nature autre, incompréhensible, quelque chose qu’aucun mot ne peut décrire, un indicible, un impensable. Voilà pourquoi les gens qui ont survécu à une fusillade, un attentat, un déraillement de train, disent souvent : “C’était comme dans un film”, “On aurait dit un rêve”… C’est parce que leur esprit a abouti à la conclusion que, la seule chose qui ressemble à ce truc, ce sont des thrillers, des films catastrophes, des cauchemars…
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May ne réalise même pas que Suzie et Olivier sont en train de hurler. Bouche bée, elle fixe cette immensité bleue qui fonce sur eux. Le choc est d’une violence inouïe : l’avant de la voiture sue broie à l’impact, le moteur est projeté vers l’arrière et enfonce son compartiment pour surgir dans l’habitacle, les déploiements de l’airbag passager et des airbags latéraux sont aussi assourdissants que des détonation, le corps d’Olivier s’écrase contre le volant, le pare-brise se fissure en toile d’araignée, les portières sont enfoncées et les vitres explosent…
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Autrefois, leurs hommes de terrain étaient tous mexicains. Seulement, la Guerre de la drogue a saigné à blanc leurs effectifs, les forçant à recruter des Guatémaltèques, puis des Sud-Américains et maintenant des mercenaires.
(p. 122)
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Rouler la nuit l’apaise. Un peu, c’est déjà ça. Tout à l’heure, une pluie d’été est tombée, vive et brève. Les pneus chuintent sur l’asphalte mouillé. Silencieux, Sven Eriksen enchaîne les va-et-vient sur l’autoroute, à la recherche de la paix intérieure. À ses côtés, Thomas écoute la radio, avec des postures nonchalantes évoquant un chat se prélassant sur un canapé. Les sujets de discussion des vivants l’amusent beaucoup. Quelques fois, il ricane en secouant la tête et murmure : “mais c’est absurde !”, ou : “perdre son temps avec des trucs pareils… Incroyable !”
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Je suis devenue très « Peace and Gun»
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