Citations sur Nuits d'enfer au paradis (52)
"Ecoeurée d'elle même, Sheba soupira de bonheur. Gabi était si bon. Et puis, dans ses bras, elle se sentait bien, merveilleusement bien. "
L'enfer sur terre, S. Meyer
-Comment es-tu rentrée dans la boîte? me demanda-t-il encore. Et inutile de me faire croire que tu as réussi à passer le détecteur de métaux avec cet engin!
-Bien sûr que non!
Franchement c'que les garçons peuvent être bêtes parfois!
-Je suis passée par la lucarne.
-Sur le toit?!
-En général, c'est là que se trouvent les lucarnes...
Sauf que moi je n'en avais pas fini avec la vie ! Pas encore.
Au même instant, sur la piste de danse bondée, Melissa Harris leva la tête, étrangement distraite. Quelqu’un venait de l’appeler, non ? Pourtant, personne ne se trouvait suffisamment près d’elle pour qu’elle puisse avoir entendu ce chuchotement. Bon, c’était sûrement son imagination. Tournant de nouveau la tête vers son cavalier, Melissa essaya de se concentrer sur ce qu’il lui racontait
Il n’est pas trop tard pour modifier votre destinée, essaya-t-elle de m’amadouer, en se raidissant dans son fauteuil.
— De quelle destinée parlez-vous ? La raillai-je d’une voix saccadée. Celle où un arbre s’abat dans une forêt mais où, pauvre de moi, j’ai des boules Quies dans les oreilles ?
Madame Z. me toisa derrière ses cils épais. La peau qui entourait ses yeux était aussi fine que du papier crépon, signe qu’elle était bien plus âgée que je ne l’avais présumé au départ.
— Vous êtes une enfant impolie et irrespectueuse. Vous mériteriez une bonne fessée !
Elle se laissa choir contre le dossier de son fauteuil, comme subitement délivrée de l’emprise malsaine du bouquet d’un simple claquement de doigts ! A moins que ce ne soit le bouquet lui-même qui l’ait libérée ?
— Gardez-le, c’est votre décision ! Je décline toute responsabilité quant aux conséquences de vos actes !
Derrière le pilier, j'entends.
Pas n'importe qui, en plus, mais Marie, la nouvelle élève de mon cours d'histoire. Celle qui ne parle à personne sauf à Lila.
Sans compter qu'elle a une arbalète dans les mains.
Une arbalète !
Il énuméra chaque point sur ses doigts tandis qu’il exposait la situation. — Je me demande bien pourquoi elle m’a invité. À mon avis, elle voulait juste frimer avec sa robe – très chouette robe, soit dit en passant. On est au moins d’accord là-dessus. Seulement, là, elle n’a plus l’air d’avoir envie de frimer ni quoi que ce soit d’autre ! Si seulement j’avais invité une autre fille... Le regard de Logan s’attarda avec mélancolie sur un groupe de filles qui se déhanchaient énergiquement en cercle. Gabi eut l’impression que son ami en fixait une en particulier. — Pourquoi ne pas avoir invité Libby plutôt ? — Je n’en sais rien, soupira Logan. Pourtant, je suis persuadé qu’elle aurait accepté ! Enfin, bon..
Une seule chose chez elle n’était pas équivoque : sa robe. C’était sans conteste une œuvre d’art. Des langues de feu découpées dans un cuir rouge vif dansaient sur ses pâles épaules nues, léchaient les courbes élancées de son corps avant de venir mourir sur le sol. Tandis qu’elle traversait la piste de danse, les filles suivaient des yeux le sillage de sa robe avec envie, et les garçons faisaient de même – avec désir.
Puis elle fronça les sourcils, plissant le front avec une extrême concentration. Brody Farrow, le seul garçon qui la voyait de face, aperçut une étrange lueur rouge près de ses oreilles, semblable à une multitude de minuscules étincelles. Instantanément, tous les danseurs se retournèrent vers lui tandis qu’il agrippait subitement son propre bras en hurlant de douleur. Le tranquille slow qu’il dansait venait de lui déboîter l’épaule.
Je n'avais vraiment rien à faire ici. Qu'ils jasent, peu importe! Je n'avais pas besoin d'amis. L'amitié, c'est très surfait.