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Critique de HORUSFONCK


Après le truculent Marcovaldo puis l'extravagant Cosmicomix, je suis reparti avec Italo Calvino dans l'intrigant et exigeant Les villes invisibles.
Elles sont cinquante-cinq, ces villes de rêves aux états multiples: Elles sont issues des rêves, des passions, du temps et de cent autres éléments qui signent leur singularité dans un atlas des mots que déroule l'auteur.
Chaque ville est une surprise pour le lecteur-voyageur, qui la quitte pour la suivante. Il y découvre, le lecteur, des fragments de ses songes obsédants et des bribes de ville qu'il connaît pour s'y être rendu en vrai ou y vivre, pourquoi pas.
Ce livre, atlas en prose, est une invitation à continuer le voyage, l'itinéraire, avec ses propres villes à soi... À être l'empereur de terres inconnues ou/et le voyageur sans relâche qui se pose un temps ou fait escale pour tenter de raconter, de dire le difficilement exprimable.
Et, qui de plus appropriés qu'un empereur de Chine et un marchand vénitien pour deviser, entre les villes, de ces autres villes!?.. Dialogues du soir, entre les soieries, fait d'objets, de mots et de parties d'échec.
Et je sais que lorsque je rêverai d'une ville familière ou fantasmée, elle sera au moins en partie de ces cinquante cinq villes que Italo Calvino m'aura dévoilé. Cela, c'est un cadeau inestimable de ce magicien des lettres italiennes.
Oserais-je dire, j'ose, que Les villes invisibles s'il n'est pas indispensable me paraît essentiel et que j'envie déjà ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu.
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