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Critique de gloubik


Le thème de cette antho est Histoire(s). Et nous commençons par une nouvelle de James Morrow intitulée le Radeau du Titanic. Partant du célèbre naufrage, l'auteur imagine une autre issue à cette catastrophe maritime majeure. Au lieu de ce réfugier dans des canots trop peu nombreux, les naufragés construisent un immense radeau capable de les accueillir tous. Et c'est là, je trouve, que ça commence à se gâter. Non seulement ils réalisent en deux ou trois heures un radeau capable de supporter plus de 2500 personnes et du matériel, mais ce radeau navigue pendant plus de deux ans sans encombres. Permettant ainsi aux passagers du Titanic de se forger un autre avenir, de se construire une utopie flottante. L'une des premières batailles navales de 14/18 se déroulant à proximité du radeau, plusieurs centaines de marins anglais et allemands y trouvent refuge. Bref, pour moi c'est du grand n'importe quoi. le style de Morrow est très agréable, mais ces invraisemblances ne me donnent vraiment pas envie d'essayer autre chose de cet écrivain que je ne connaissais pas.

Là, je zappe le Train de la réalité (fragment) , la nouvelle de Roland C. Wagner. Déjà que je n'appréciais pas l'écriture du langage parlé, mais au bout d'une dizaine de pages, je suis tombé sur L'une des grandes différences.... Stop ! N'en jetez plus la cours est pleine. Faut choisir, mon bon. Où le narrateur écrit comme ça se prononce, et dans ce cas-là ce genre de tournure n'a pas sa place, ou on limite ce style à quelques passages tels les dialogues. Et puisque l'histoire ne m'intéressais pas... Au suivant !

Ce n'est pas L'invention du hasard qui me donne envie de lire autre chose de Norbert Merjagnan. L'idée de base est bonne mais pas originale : Deux individus échangent leurs corps ; un homme très riche et une jeune fille paumée. Ça aurait pu être intéressant, voire passionnant. C'est plat, sans intérêt. Dommage.

Lignes parallèles, de Tim Powers, est une perle fine dans ce recueil. Une très bonne histoire de communication avec l'au-delà. Bien ficelée, sans longueur. Je me suis même pris à regretter qu'elle ne soit pas plus longue (ce qui eut été dommageable) pour voler un peu de place aux médiocrités de ce volume.

Avec K**l me, I'm famous ! , Éric Holstein a écrit une nouvelle comme je les hais. Courte, elle est affublée d'une intro à rallonge qui représente les deux tiers de l'ensemble. Beurk ! Je n'en dis pas plus. Dommage cette histoire de succube aurait pu être intéressante. Dernière précision : L'auteur a été co-fondateur de ActuSF(l'éditeur de ce bouquin).

Salvador, de Lucius Shepard. Est-ce la peine d'en dire plus ? À elle seule, elle excuse certaines médiocrités du volume... J'ai découvert cette nouvelle il y a de très nombreuses années dans un des volumes de la collection Présence du Futur [2]. Il n'y a rien d'autres à en dire que LISEZ ! C'est impératif. Il ne faut pas passer à côté de ce texte superbe sur les méfaits de la guerre type Guerre du Vietnam. On y retrouve le même genre de fantastique que dans Kalimantan.

Malheureusement, ce recueil de nouvelles se conclut sur Pragmata de David Calvo. Pourquoi malheureusement ? Parce que ce texte est remarquable par son manque d'intérêt. D'une écriture plutôt agréable, il ne raconte rien, n'est pas fantastique [3], n'est pas de S.F. (tout genres confondus).

En bref : vous l'avez compris. Seules les nouvelles de Tim Powers et Lucius Shepard ont retenu mon attention dans le bon sens. Les autres me donnent envie de ne pas lire les anthologies des Utopiales. J'en ai pourtant encore deux en attente.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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