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3,61

sur 73 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Du commissaire Montalbano, je connaissais la série policière télévisée. C'est la première fois que je lis un des romans de Andrea Camilleri. Celui-ci est sorti en septembre 2015 en France. Je dois dire que j'ai été surprise par le langage traduit, mi italien mi sicilien, le patois local, mais au fil du livre j'ai trouvé que cela donnait une touche comique aux dialogues. On sent le tempérament volcanique de Montalbano qu'il contient, j'ai retrouvé aussi Catarella dans toute sa splendeur quand il débite ses phrases grandiloquentes pour dire une chose toute simple.
J'ai retrouvé l'ambiance de la série qui me plaisait beaucoup. L'histoire policière peut sembler banale, il n'y a pas de bagarres, pas de meurtres, tout est suggestif, mais petit à petit on voit se profiler une personnalité criminelle par petites touches, et Montalbano nous démêle tout cela en un clin d'oeil final.
Donc pour moi découverte de l'écriture de Camilleri, et j'ai découvert à travers ce roman, un peu plus de la personnalité de Montalbano. Petit roman sans prétention, mais qui m'a bien fait sourire par son langage et les personnages pittoresques.
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La dix-septième enquête du commissaire Montalbano , parue en 2010.
Montalbano a cinquante -huit ans, la crainte de la vieillesse le taraude.
Alors qu'il enquête sur un cambriolage peu courant il est amené à rencontrer une superbe jeune femme, Angelica, qui semble être l'incarnation de l'Angelica du "Roland furieux" de l'Arioste, celle-là même dont il était follement amoureux à quinze ans.
Il se croit retourné dans sa jeunesse et se laisse submerger par la passion qui trouble sa raison.
Les cambriolages se poursuivent, tous suivant le même mode opératoire. Une méthode originale inventée par un mystérieux personnage qui défie notre commissaire.

Pour le plus grand plaisir des fidèles lecteurs, on retrouve l'équipe habituelle et l'inénarrable Catarella que d'aucuns qualifient d'empoté standardiste, mais que je trouve irrésistible : une belle trouvaille.
Et, toujours la traduction de Serge Quadruppani.
Pour moi, un bonheur supplémentaire, celui de trouver des strophes de l'Orlando furioso.
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Bienvenue à Marinella, bourgade balnéaire sans histoires de l'Ouest sicilien. Malgré ses 58 ans, le commissaire Montalbano conserve un rythme de vie qui ne correspond plus vraiment à son âge. Certain que la jeunesse et la santé sont inaltérables, il boit et fume comme il respire, mange très bien et travaille... assez peu ! Et, je ne vous parle pas de ses « exploits » sportifs qui se résument à une petite passeggiata (promenade) digestive sur le port...

Suite au cambriolage quasi simultané d'un appartement cossu et d'une résidence secondaire appartenant au même couple, on s'aperçoit que c'est une équipe aguerrie parfaitement au fait des habitudes de ses victimes qui opère.

Par la même occasion, le lecteur s'attache peu à peu au savoureux personnage de Montalbano. Comme par hasard, ce commissaire hors-norme travaille avec une escouade tout aussi déroutante que les effractions qui vont se multiplier aux dépens de la haute bourgeoisie locale. Mais, un voleur efficace peut cacher des motivations assez éloignées du fruit de son butin...

J'ai apprécié ce polar sans prétention autant pour sa langue fleurie que pour ses décors lumineux et ses figures caricaturales. A chaque page, on sent l'indolence (feinte) des protagonistes, leur profond attachement à la plus grande île de la mer Méditerranée, leur bienveillance envers l'Autre aussi différent soit-il et un incontestable détachement par rapport aux exigences hiérarchiques.

Un livre qui garantit un agréable dépaysement à emporter cet été sur toutes les plages et dans toutes les piscines de France et de Navarre.
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D'abord reconnaitre que je ne suis pas objectif dès qu'il s'agit de Camilieri....je suis un inconditionnel....et même si ce n'est sans doute pas le meilleur roman, tout y est, la traduction pimentée du sicilien , l'equipe boiteuse du commissaire, ses frasques d'homme mur mais biensur aussi sa façon particluiere de mener les enquetes....Un plaisir à déguster en se léchant les doigts comme Montabaldo le fait quand il déguste les plats de sa Adelina .
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Je ne connaissais pas cet auteur et ce fut une révélation. Cette enquête est rondement menée avec un mélange d'écrit italien. Ce ne sera pas le seul que je vais lire. ..
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A ce jour, j'ai déjà lu avec beaucoup de plaisir de nombreuses enquêtes du commissaire Montalbano.
J'aime ces romans d'ambiance où l'intrigue policière semble souvent un prétexte pour nous faire découvrir la Sicile et la personnalité des habitants de cette petite ville Vigata au premier rang desquels le commissaire, homme mur, consciencieux et investi dans son travail mais un peu perdu dans sa vie personnelle.

Tout au long de ses romans, le lecteur partage les états d'âme de cet homme intègre, lucide et solitaire mais suit aussi les personnages récurrents et pittoresques qui entourent Montalbano (ses collègues, sa maitresse, sa bonne...).

Cet opus est un de mes préférés. Certes, tout commence par une enquête banale sur des cambriolages concernant des riches bourgeois formant le même cercle d'amis. Pourtant, l'intrigue devient très vite prenante. Car ces cambriolages ne sont qu'un prélude : l'affaire prend peu à peu une tournure plus dramatique et le dénouement est surprenant. Sans compter que le commissaire connait les affres d'un coup de foudre amoureux avec la belle Angelica qui fera des ravages sur lui.

J'ai tout aimé dans ce roman policier : l'ambiance sicilienne, l'intrigue lente et étrange, les personnages pittoresques, l'humour de certaines scènes et surtout la personnalité de ce commissaire si perspicace et humain.
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Lors d'un séjour de sa fiancée Livia, le commissaire Montalbano prend en charge un cambriolage un peu étrange : son adjoint Mimi Augello est absent et l'enquête lui revient donc. Immédiatement il s'intéresse aux amis des victimes et effectivement, d'autres vols se produisent dans ce petit groupe. Montalbano est même averti par lettre des intentions des voleurs, un défi qu'il ne peut que relever !

Au cours de son enquête, le commissaire fait la connaissance d'Angelica qui lui rappelle ses rêves d'adolescent. Rapidement Montalbano tombe sous le charme de la jeune femme... de quoi embrouiller un peu plus une enquête qui semble d'emblée compliquée et qui cache sans doute bien plus qu'un simple cambriolage. Un vrai tracassin, comme Montalbano aime à le dire!

C'est un commissaire Montalbano en mauvaise posture que met en scène cette fois Andrea Camilleri : le quasi-sexagénaire perd la tête pour une minote de même pas trente ans et le voilà torturé par les affres de la jalousie.

Pourtant son héros ainsi malmené, rien ne manque pour assurer la réussite de ce roman : l'inégalable saveur du patois local, la place de la cuisine sicilienne, l'irrévérence du commissaire envers sa hiérarchie et le système, ... Sans oublier des personnages irremplaçables et une enquête joliment corsée. Une série qui garantit le plein de bonne humeur et que je retrouve toujours avec grand plaisir !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Comment s'effectue le recrutement des policiers en Italie ? Non, je ne vous parle pas de Catarella, même s'il a quelques (voire plusieurs) lacunes. Il a une immense qualité : il obéit parfaitement aux ordres de Montalbano, jusqu'à l'absurde, et se montre totalement dévoué. Non, je vous parle de ce nouveau venu qui fait convoqué Montalbano à la Questure parce qu'il n'a même pas été capable de lire le prénom du suspect : chacun le sien, et les vaches seront bien gardés. Cela donne cependant une scène d'anthologie, particulièrement drôle, dans laquelle Montalbano déploie tout son talent – pour mettre le questeur dans sa poche.
Rude enquête pour Salvo – et je déplore l'absence de Mimi Augello, décidément bien en retrait depuis quelques romans. A nouveau, la vie privée de Salvo interfère dangereusement avec sa vie professionnelle. Dire que ce n'est jamais bon est une lapalissade.
Comme dans La chasse au trésor, tout semble anodin, banal : ce ne sont que des cambriolages, chez des personnes qui sont relativement à l'abri du besoin. Pas de blessés, pas de mort, de l'ingéniosité même dans la manière dont les vols sont menés, puis de l'ostentation au fur et à mesure que l'affaire avance et que la tension monte.
Le tout n'est pas de dire que Montalbano n'est plus lui-même dans cette enquête qui fait la part belle à l'intertextualité, il faut aussi montrer comment il est capable de se ressaisir et de mener à bien son enquête. Il n'est pas le genre à fuir ses responsabilités, quelles qu'elles soient, il ne le fait toujours pas dans ce roman.
Le sourire d'Angélica est un roman indispensable pour tous les fans de Camileri, de Montalbano, de Fazio et de Catarella.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Montalbano à nouveau entre jalousies et tentations, au milieu de cambriolages de haute volée.

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/09/30/note-de-lecture-le-sourire-dangelica-montalbano-21-andrea-camilleri/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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A 90 ans, Andrea Camilleri aime toujours les femmes et la bonne chère. Passion et goût qu'il transmet à ses lecteurs par l'intermédiaire de son héros récurrent, le commissaire Montalbano. Cette fois, il se prend de pitié, d'amitié et sans trop qu'il s'en aperçoive d'amour pour la ravissante Angelica. Une jeune femme connue à la suite de cambriolages aussi bizarres que très bien élaborés. Angelica est une victime comme tant d'autres. Montalbano se laisse bercer et berner. Fort heureusement, il est toujours et d'abord enquêteur dans l'âme et son intelligence, sa perspicacité sont rarement mis en défaut. Comme toujours, il résoudra cette épineuse et mystérieuse affaire où le cerveau le mène en bateau avec l'aide de son adjoint Fazio. On ne se moque pas impunément de Montalbano. Même quand il est amoureux.
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