AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Malhorne, tome 2 : Les Eaux d'Aratta (18)

"Consommer est un acte de citoyenneté", disait la propagande officielle.
On n'arrête pas le progrès. Quand la Bourse va, tout va.
Commenter  J’apprécie          80
- Bien sûr que je viens. Ce sera mon dernier raout. Les adieux à la presse d'un tyran sur le retour ! Ce que tu voudras mais je viens. Y'a que des vieux ici. Tu imagines le tableau ? Tu te figures que parce que je suis moi-même un début de vieillard, j'ai envie de passer mon temps avec des vieux ? Mais ils m'emmerdent, tous ces grincheux ! J'en peux plus de leurs parties de cartes et de leurs cocktails sans alcool. Ils sentent l'urine, les vieux. Ils puent la mort !
(Marcussen à Tara)
Commenter  J’apprécie          80
Ils rêvaient. Elle se laissait alors envahir par leurs visions. Les rêves des autres en disent long sur ce qu'ils sont en profondeur. Infiniment plus que toutes les paroles. Les rêves ne s'embarrassent pas de recherche de cohérence, ni du filtre de la morale. C'est à l'inverse toute l'animalité contrainte par l'esprit civilisé qui s'y exprime sans entraves. Quelle qu'en soit l'élévation spirituelle. Depuis sa plus tendre enfance, Ilis prenait beaucoup de plaisir à visiter ces intimités cachées, sans scrupule, ni volonté de nuire, ni délectation voyeuriste.
Commenter  J’apprécie          70
Je sens que quelqu'un va me dire (ndr : à propos des prix nobel) : oui, mais sans eux, les sciences n'évolueraient pas !
Et moi je répondrai : et alors ?
Est-ce que tu est plus heureux, microbe, parce que les foutues sciences te permettent d'aller plus haut, plus vite, plus loin qu'avant ?
Elle t'a apporté quoi exactement, Marie Curie ?
Il y a mille cinq cents tonnes de plutonium sur la planète.
Et t'as une idée de la quantité nécessaire de cette saleté pour éradiquer la vie de notre caillou ? Seize kilos, mon pote ! Deux petits kilos par milliard d'individus. ça tient dans une valise.
Tu vois, on a du rab pour des milliers d'années.
(439ème bulletin d'information de Nemo)
Commenter  J’apprécie          60
Au pays de la démerde, seul l'instant présent compte. Et l'heure des repas.
Ici, au centre de protection de l'enfance, Milos apprenait à devenir un adulte. Un adulte déviant.
Commenter  J’apprécie          60
p.467.
- Le commanditaire est deux fois plus coupable que l'exécutant.
- Question de point de vue.
Commenter  J’apprécie          60
Réponse : il existe tout un tas de combinaisons érogènes, et j'ai encore deux mains pour satisfaire mes pulsions primaires !
Je ne vois donc pas pourquoi j'irais me mélanger à la sueur lubrique d'une poupée gonflante high-tech bourrée de prothèses et survitaminée.
Avec ce genre de filles entièrement refaites, t'as plus vite fait de te taper directement un pot de silicone. Et t'as au moins l'avantage de pas avoir à lui faire la conversation après.
Envoyez vos dons et lâchez-moi la grappe ! Il n'y a pas, il n'y a pas eu et il n'y aura pas de madame Nemo.
Commenter  J’apprécie          60
Les rêves des autres en disent long sur ce qu'ils sont en profondeur. Infiniment plus que toutes les paroles. Les rêves ne s'embarrassent pas de recherche de cohérence, ni du filtre de la morale. C'est à l'inverse toute l'animalité contrainte par l'esprit civilisé qui s'y exprime sans entraves. Quelle qu'en soit l'élévation spirituelle.
Commenter  J’apprécie          20
p.375.
Mais notre responsabilité ici-bas concerne aussi ce que les autres feront de ce qu'on leur laisse.
Commenter  J’apprécie          10
p.368.
Milos pénétra dans la psyché des uns, puis des autres. L'acte devint banal. Les pensées étaient communes, partagées. Ces hommes pensaient ou rêvaient à des choses ordinaires. Sexe, envie, désir, refoulement, rêves d'ailleurs ou de plus grand, de plus beau, enfance... ou des pulsions liées à des besoins vitaux, tout simplement. Certains avaient des colorations mentales plus noires que les autres. Une forme d'aigreur de ressentiment, les avait éloignés du chemin balisé de la bonhomie habituelle. Ceux-là rêvaient de s'en prendre au monde entier, de le soumettre à leur moindre désir et commençaient avec leur entourage, leur famille, leurs subordonnés et le type qui passait là. Parce qu'il était tôt pour se promener, parce qu'il avait une sale gueule, parce qu'il se trouvait là, tout bêtement.
Ces boîtes crâniennes étaient mesquines, petites, étriquées. Connaître leurs souvenirs et leurs fantasmes donnait la nausée.
Je partage ça depuis dix-huit ans, Milos. On s'y habitue.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (369) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Malhorne (tome I)

    Comment se prénomme le chef de la tribu des Kayapos

    Mlotec
    Pokétan
    Arinaou
    Pakéra

    14 questions
    20 lecteurs ont répondu
    Thème : Malhorne, tome 1 : Le trait d'union des mondes de Jérôme CamutCréer un quiz sur ce livre

    {* *}