Mon premier CamHug et sûrement pas le dernier !
Il est impossible de parler de l'histoire de «
Nos âmes au diable » sans divulgâcher tout l'intrigue. La seule chose que je peux dire avec certitude, c'est qu'une fois plongé dedans, vous n'aurez pas envie de le lâcher et le lirez d'une traite !
Sixtine, dix ans, disparaît sur une plage de l'île d'Oléron. On suit alors le cheminement de Jeanne, sa mère, à travers toutes ses émotions: la colère, l'incertitude, l'abattement, la résignation,… mais pas que. Cette mère sans enfant nous entraîne avec elle dans ses combats intérieurs, extrêmement bien (d)écrits.
Ceci n'est pas un énième thriller qui raconte l'enlèvement d'un enfant. C'est bien plus ! Que se passe-t-il quand la mort n'est pas la chose la plus atroce qui puisse arriver ?
Cette écriture à 4 mains très originale et efficace m'a convaincue, j'ai d'ailleurs hâte de découvrir leur quadrilogie « Les voies de l'ombre » qu'on m'a fortement conseillé !!
Cependant, là où l'originalité du récit avait réussi à me happer, le dénouement n'a pas du tout été à la hauteur des 300 pages haletantes que j'avais dévorées. On reste avec des questionnements, certaines explications n'ont pour moi ni queue ni tête, alors que la presqu'entièreté du roman était restée dans le domaine du « possible ».
Une bonne lecture dans son ensemble, où je retiens plus le sentiment positif global éprouvé lors de ma lecture que la déception de la fin.