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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Claude Cancès, ancien grand patron du très célèbre 36, quai des orfèvres, aujourd'hui à la retraite, a décidé pour notre plus grand plaisir, nous raconter l'histoire de cet emblématique bâtiment.
Claude Cancès a commencé en bas de l'échelle comme il est coutume de le dire et a su gravir les différents échelons et services pour atteindre le summum.
Il nous raconte la création des différents services, qui ont du évoluer avec l'évolution de la délinquance et des moyens technologiques (informatique, empreintes digitales...), il nous raconte également les plus affaires qu'il a eu à traiter que ce soit le grand banditisme, les tueurs en série, les enlèvements avec demande de rançon.
J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre, je connaissais certaines affaires, mais j'en ai également découvertes, en revanche, je me suis un peu ennuyée pendant les explications un peu complexes de certaines affaires, qui dépassent ma compétence à comprendre les tenants et aboutissants des différents échanges entre les protagonistes.
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Le 36, Claude Cancès le connaît très bien, lui, c'est ancien directeur de la PJ.
Il nous fait revivre l'histoire du Quai des orfèvres, nous ouvre les portes des archives et nous conte le passage des plus grands criminels entre ces murs.
Un ouvrage passionnant.
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Ce récit, c'est un voyage dans les couloirs du mythique 36 quai des Orfèvres, sous la plume enlevée d'un de ses plus emblématique patrons, Claude Cancès. 35 ans dans ces bureau, il y a de quoi faire quelques souvenirs de ces grandes affaires qui ont secoué Paris et finalement la petite ou la grande Histoire.
c'est un récit qui se lit quasiment comme un roman, même si on y retrouve les actualités que l'on a suivi avec intérêt aux journaux de 20h au fil des ans.
on y découvre aussi et surtout les hommes qui l'ont fait, qui ont vécu, travaillé, et qui y oeuvrent encore.
Et comme dit son auteur : le 36 sera toujours le 36, où qu'il se trouve..."ce sont les hommes qui fabriquent la mémoire des pierres, pas le contraire"
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L'histoire du 36 quai des Orfèvres par celui qui y a travaillé, avant de le diriger pour finir, forcément, cela ne peut qu'être un documentaire croustillant, surtout quand l'auteur est en retraite et n'est plus retenu par le devoir de réserve et le secret de l'instruction.
À conseiller aux passionnés de toutes les affaires judiciaires qui ont défrayé la chronique des années 70 et 80.
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J'ai rencontré Claude Cances lors d'une dédicace de livres.
Bien évidemment le titre m'a appelé, connaître le fonctionnement du 36 quai des Orfèvres avec des faits connus et des moins connus pour moi. Ces faits racontés par une personne qui les a vécues, c'est très intéressant de voir l'autre côté des médias.


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le 36 Quai des Orfèvres, c'est le numéro emblématique de la « Maison », comme disent les flics ou encore de la « Maison Poulaga ».
Claude Cancès, c'est 35 années de carrière dans la PJ Parisienne, de la Brigade mondaine à l'Antigang en passant par la Crim, pour devenir enfin le patron du 36. Il peut donc en toute légitimité nous conduire dans la grande maison, en nous faisant tout d'abord découvrir son historique séculaire et les toutes premières affaires criminelles.
Un vingtième siècle et son lot de bandits, criminels, tueurs en série, ou encore sombres affaires politique et crapuleuse qui ont inscrits à jamais leurs noms dans une bien sinistre liste ; tel Petiot, Stavisky, Ben Barka ou Markovic.
Claude Cancès nous fait part de son propre vécu, dans les nombreuses et dramatiques affaires qu'il a eu à traiter : L'enlèvement du baron Empain, l'assassinat de Jean de Broglie, l'affaire des Irlandais de Vincennes, les sanglants attentats terroristes de l'année 1995 et la prise d'otage des enfants de la maternelle de Neuilly par Human Bomb.
Sa nomination en 1995 à l'IGPN, dont il parle comme du « cimetière des éléphants » sonne pour lui comme une éviction du 36, mais Claude Cancès ne regrette rien de sa carrière, sinon la mort de certains de ses camarades, surtout celle de Jacques Capela mort à ces coté lors de la fusillade de l'ambassade d'Irak en 1978.
Un livre instructif et passionnant qui s'achève sur l'évocation du départ du 36 Quai des Orfèvres vers de nouveaux locaux plus modernes et fonctionnels aux Batignolles. le 36 avait son âme, Claude Cancès pense qu'il la gardera.

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Bien que plus friande de fictions et de lectures “feel-good”, le thème de cet ouvrage a immédiatement piqué ma curiosité sur les étals de la librairie. Grand bien m'en a pris car ce pavé de 600 pages est captivant et très bien écrit. Il retrace de manière fouillée l'histoire de ce site emblématique à travers le récit tantôt émouvant, tantôt glaçant des affaires qui ont marqué le quotidien des enquêteurs. Très instructive, la partie axée sur les débuts de la police judiciaire à Paris était parfois un peu longuette, mais donne une bonne idée de l'évolution des pratiques au fil des siècles. On revient de loin ! L'on se rend compte de la nécessité de certaines avancées techniques pour confondre les criminels le plus tôt possible.

On ne peut que souligner le caractère humain de ce livre où l'auteur ne se contente pas de relater les affaires qui ont rythmé son quotidien, mais parvient à retranscrire l'esprit de camaraderie qui règne dans ces locaux. Il a parfaitement su communiquer cette passion qu'il voue à son métier, une vocation. On ne peut que déplorer l'influence du milieu politique sur le fonctionnement de cette « Maison » où le jeu des chaises musicales est monnaie courante.

Au-delà des affaires les plus connues, ce livre aborde des enquêtes étonnantes que l'on connaît moins. Il faut tout de même avoir le coeur bien accroché car certaines parties sont très dures à lire, notamment les affaires les plus sanglantes et/ou sordides, sans parler de la perte de certains amis et collègues de l'auteur lors d'interventions ayant mal tourné.

Si vous souhaitez redécouvrir dans une nouvelle lumière certaines affaires médiatisées comme Human Bomb, les attentats de 95 ou le gang des postiches, je recommande vivement ce livre, surtout pour ceux et celles qui, comme moi, étaient trop jeunes pour se souvenir de ces événements. Cet ouvrage donne une autre perspective — en plein coeur de l'action — qui complète bien le récit médiatique entendu à la télévision.
Lien : https://labibliodecaroline.w..
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Je suis assez mitigée en ce qui concerne ce livre. Ce n'est pas tant le contenu qui m'a déplu, mais plutôt la façon très chronologique par laquelle les faits sont relatés. J'étais impatiente de commencer ma lecture et l'avant-propos m'a complètement séduit. La parole est donnée à un homme passionné par son métier qui aime partager et transmettre son vécu. Mais j'ai vite déchanté quand j'ai vu une énumération de dates et de personnalités dont je n'avais jamais entendu parler. Il y a tellement de noms cités, qu'on en oublie les précédents. Il y a un chapitre dans la partie 1 qui est consacré à l'historique du 36 quai des Orfèvres, mais je n'ai quasiment rien retenu, car les références sont bien trop nombreuses. Je pense qu'il faut être un minimum passionné par le métier pour vraiment s'intéresser à tout ça.

Pour ma part, ce qui m'a plu dans le livre ce sont toutes les grandes affaires policières. J'en connaissais certaines mais certainement pas avec autant de précision, alors j'ai aimé en apprendre davantage. L'auteur écrit avec beaucoup d'objectivité et sans fioritures, mais il a tendance à faire beaucoup de répétitions. Je m'explique. Il raconte par exemple l'histoire de la bande à Bonnot avec ses propres mots et quelques paragraphes plus loin, il y a des extraits du rapport de police qui explique exactement la même chose mais avec d'autres mots. Je pense que l'auteur aurait dû faire le choix de condenser ou au moins de montrer des extraits plus courts.

J'ai également aimé les tranches de vie de Claude Cancès. Il se dévoile et on ressent ses moments de joie et ses moments de peine. Au risque de me répéter, je l'ai trouvé touchant et sincère. On le sent nostalgique d'un passé qui a parfois été difficile. La vie de policier bien que trépidante offre aussi son lot d'horreur, de mort et de violence.
Si le monde de la police vous intéresse ou que vous voulez tout simplement en apprendre davantage sur des histoires criminelles tristement célèbres, je vous conseille vivement ce livre. Mais si vous n'êtes pas un passionné du sujet, vous trouverez probablement ce texte un peu long.

Le 36 quai des Orfèvres est un lieu mythique et emblématique. Cet endroit a vu passer de grands hommes et de grands criminels. Bien que son avenir reste incertain, il restera assurément graver dans les mémoires.
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