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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
36, quai des Orfèvres...cette adresse vous évoque forcément quelque chose ! Maigret peut être ou encore Alphonse Bertillon...
Pour moi, ce lieu est le coeur de la police judiciaire parisienne. Un endroit mythique où des hommes et des femmes donnent tout d'eux mêmes pour lutter contre le crime.
Claude Cancès, ancien patron de la PJ, a passé 35 ans dans ces murs. Fort de sa passion pour son métier, il a souhaité partager avec nous L Histoire et les histoires qui ont construit la réputation du 36.
Il raconte bien sûr son expérience et les différentes affaires qu'il a eu à suivre tout au long de sa carrière ( l'affaire de Broglie, la prise d'otage de l'école maternelle de Neuilly, les attentats de 1995...), mais il revient aussi sur toutes les personnes qui ont marqué l'histoire du lieu depuis plus d'un siècle ( Alphonse Bertillon, Louis Lépine, Robert Broussard...).
Les archives du 36, quai des Orfèvres sont nombreuses et retentissantes. de nombreux truands et criminels ont eu à faire à la ténacité et au professionnalisme des policiers parisiens, le Docteur Petiot alias Docteur Satan, la bande à Bonnot, le gang des postiches...

Vous êtes amateur de polar, mais aussi d'histoires vraies, ce livre est fait pour vous. Vous pourrez assister à la naissance de la police scientifique, à l'évolution des techniques d'investigation, découvrir des hommes et des femmes au courage et à la ténacité exemplaires. Tous ces noms qui ont fait la grandeur de la PJ parisienne grâce à l'Amour incommensurable de leur métier.
Ce livre est plus qu'un témoignage ou un documentaire historique, c'est avant tout une véritable histoire d'Amour...

Ce livre ne peut pas ne pas entrer dans le cadre du challenge " le Crime n'a pas de frontière ". Je le répertorie donc dans la catégorie "Crimes du Rail ".
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Pourquoi avoir choisi ce livre ?
Le titre, « Histoire du 36, Quai des Orfèvres » agace la curiosité.
L'adresse est mythique, transmise entre autre par la littérature en la personne du commissaire Maigret, le célèbre personnage de Georges Simenon et par le cinéma, notamment avec « Quai des Orfèvres » de Clouzot, inspiré du roman « Légitime défense » de Stanislas-André Steeman.
Il ne s'agit plus ici de littérature romanesque mais de littérature témoignage.
Il ne s'agit plus de se distraire avec un « bon policier » mais d'entrer de plein pied dans une réalité où l'homme n'en finit pas de se déshumaniser.
Le catalogue des crimes, attentats, terrorisme, viols, stups, milieu, kidnapping, etc... est éloquent.
La personnalité droite et rigoureuse de l'auteur Claude Cancès, figure du 36, soulage le dégoût et l'horreur ressentis tout au long des affaires qui se succèdent.
Dans le titre apparaît le mot « Histoire » et brièvement mais suffisamment clairement, nous découvrons la naissance de cette institution et ses changements à travers notamment de l'affinement de ses méthodes scientifiques et de l'évolution des services de la criminalité.
Des « grandes » affaires du XXe siècle, connues du grand public (la Bande à Bonnot, l'Affaire Stavisky, Pierrot le fou, l'enlèvement du baron Empain...) dont certaines furent portées à l'écran, jusqu'à celles de la fin du siècle passé et celles du XXIe que nous avons parfois suivies en direct devant notre écran, un nombre considérable de moments dramatiques nous donne froid dans le dos.
Et nous comprenons que rien ne peut s'effacer de la mémoire des policiers confrontés à de telles tensions. S'y ajoutent la mort de collègues et l'injustice.
L'hommage à Jacques Capela rendu par Claude Cancès, les circonstances de cette mort touchent et révoltent et amènent un questionnement.
La période « guerre des polices » fait soupirer : « Pauvre humanité... ».
Les mots de l'auteur sont plein de la noblesse de celui qui a accompli sa tâche sans faillir pendant trente-trois ans, avec une foi indestructible en la « Maison » dont le pouls bat continuellement dans ses veines.
Des portraits de collègues, des hommages pudiques confirment cette compassion, une intégrité à toute épreuve notamment dans le témoignage en faveur de collègues.
Il y a des « Honnêtes Hommes », Claude Cancès en est un exemple vivant et cela met du baume au coeur.
C'est ce que je retiendrai de cette lecture, plus loin que la politique pas toujours nette dans ses discernements, plus loin que l'horreur criminelle, il y a celles et ceux, au grand jour et dans l'ombre, qui oeuvrent à la protection de tous les citoyens. Il faut croire profondément en l'homme pour supporter ce qu'ils rencontrent au quotidien.

Merci à Babelio et à la Maison d'Éditions pour cette lecture.
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Ce livre, cela faisait un moment que je l'avais sous le coude, car il a fait partie des mes craquages au salon du livre de Paris cette année, alors en plus il a le petit plus, une dédicace de Mr Cances, une personne non seulement fort sympathique mais surtout qui transpire la passion. Et en ayant achevé le livre, je ne peux que le confirmer !

Écrit un peu comme un roman la première partie du livre relate l'histoire du 36, quai des orfèvres, lieu mythique de la police criminelle. La seconde partie prend une tournure plus autobiographique, puisque Claude Cances évoque sa carrière et les non moins grandes affaires criminelles sur lesquelles il a travaillé. On y apprend donc plein de détails passionnants sur toutes ses enquêtes dont pour une bonne partie nous en avons suivi le dénouement à travers les médias.
On ne peut que constater l'évolution de la police et de ses moyens, des premières prises d'empreintes à la police scientifique d'aujourd'hui !
Sont évoqués beaucoup de noms célèbres de la police, de criminels, de politiques, mais Claude Cances sait aussi rendre hommage aux policiers en tenus (gardiens de la paix…), souvent en première ligne sur les lieux du crime.
Un livre écrit par un grand passionné, un hommage au lieu et aux hommes.
Lien : http://leschroniquesdhistoir..
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