Villa Taylor

Je ressors de cette lecture assez troublée, une histoire assez banale au final avec une belle écriture et un jeu de piste qui tient en haleine. Je recommande.

Une vision très superficielle.Des personnages peu crédibles.Un roman pour la collection Arlequin

"Les couleurs sont précieuses." le bleu du ciel. L'ocre de la terre. le rouge des murs. le vert de la menthe. le rose des fleurs.

Les couleurs de Marrakech

Marrakech ou a grandi Diane, dans la mythique Villa Taylor, élevée par sa grand-mère après la disparition de sa mère.

Marrakech ou retourne Diane à la mort de sa grand-mère.

Diane. La villa.
Toutes deux abandonnées.

"Les couleurs sont précieuses."
Les couleurs du passé.
Les couleurs d'un passé.
Celui de la Villa, grandiose. Celui de Diane, secret.
Le passé que Diane recherche: Où est sa mère? Pourquoi est-elle partie? Est-elle en vie?

"Les couleurs sont précieuses."
Les couleurs du temps.
Éternelles. Immortelles.
Le temps de la contemplation. de l'attente. de la langueur.
Loin de la frénésie parisienne, de la course contre la montre, du temps perdu.
Le temps retrouvé.
Le temps des jours heureux.

Qui distille son parfum délicat, envoûtant, mystérieux.
Le parfum des fleurs, de sa grand-mère. le parfum de sa mère
Le parfum des souvenirs. de la nostalgie.

Le parfum de la douleur.
De l'abandon, de l'absence, de la perte.

Le parfum du passé.
Le parfum de l'éternité. de l'immortalité.

Qui guidera Diane vers sa mère. Vers son histoire.

Quand "les parfums de nos vies sont les mots d'amour de nos morts"
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La lecture de ce roman avait bien débuté pour moi. J'appreciais le rythme des chapitre, l'écriture, et j'ai tout de suite plongé dans l'atmosphère marocaine, avec la description des couleurs, des odeurs...
Malheureusement l'épisode du viol, enfin surtout la suite a tout gâché. Comment peut-on minimiser la chose ainsi? Et imaginer que l'héroïne va continuer sa vie normalement et surtout tomber amoureuse de son violeur? Pour moi c'est inconcevable et témoigne d'une incompréhension totale.
J'ai poursuivi ma lecture, espérant...quelque chose qui rétablisse de la vraisemblance dans cette histoire. Mais ce n'est pas venu.
Grosse déception.
Ça m'a appris qu'une belle écriture ne fait pas tout. Faites vous une opinion par vous mêmes.

Roman olfactif totalement addictif ! Une lecture qui distille un doux parfum empli d'émotions.
J'ai aimé ce roman bien au delà des mots. C'est plus qu'un voyage au coeur du Maroc et de Marrakech, c'est une ode au Maroc, c'est la juste représentation de tout ce qui fait du Maroc un pays exceptionnel. (Vous sentez la fille nostalgique de ses voyages au Maroc ???😉)
Des senteurs et des odeurs par milliers, inoubliables…, des fleurs et des couleurs à foison, des saveurs qui vous font voyager, le Maroc est un pays qui enflamme tout vos sens, et ce roman en est le parfait reflet.
Bien entendu au coeur du roman, il y a cette passionnante Villa Taylor, qui a connu son apogée en voyant défiler au sein de ses murs, Sir Churchill & tant d'autres ; et qui, aujourd'hui malgré l'usure du temps, reste encore un cocon entouré de son eden de couleurs et de parfums au sein d'un Marrakech agité, une bulle de sérénité et de paix hors du temps au milieu des tourments.
Et puis, il y a Diane, cette femme en quête de son histoire, et plus particulièrement de sa mère la belle Daphné, dont elle n'a aucun souvenir, et dont elle ne sait même pas si elle est morte ou vivante. Ses failles, ses souffrances sont émouvantes, on ne peut que compatir à ce manque, à ce vide qui l'entrave, qui l'empêche d'avancer dans sa propre vie. On se met à espérer avec elle, on échafaude des possibilités à ses côtés, on la suit avec plaisir à la rencontre de tous les témoins de son passé, jusqu'au dénouement final.
C'est également un roman sur l'amour. On y parle de l'amour sous toutes ses formes, le grand amour d'une vie, l'amour pour sa famille, l'amour pour son entourage, l'amour à sens unique, l'amour pour une terre, et surtout l'amour pour « l'autre », pour celui qu'on ne connaît pas, pour celui qui n'a pas les mêmes origines, la même culture ou la même religion. Car le roman nous parle aussi de cela, du métissage, de l'ouverture au monde, et de la richesse que nous apportent nos différences quelles qu'en soient la nature.
Un roman au sein duquel on retrouve une référence à Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, une allusion au Mektoub (pour ceux qui ont lu mes autres articles ils savent quel attachement j'ai pour cette notion), une démonstration communiste et qui fait également un clin d'oeil aux Milles et une nuits, tous mes fondamentaux, ne pouvait de toute façon qu'attisait mon plaisir.
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Pour moi, ce livre fut un véritable voyage au Maroc. Un voyage sensoriel: on imagine les paysages colorés, on ressent la chaleur des journées d'été et la bise du soir au milieu du Ryad, on sent les odeurs de thé autant qu'on le salive... Ainsi, on est littéralement baigné dans l'ambiance de l'histoire et rien que cela c'est remarquable. Car c'est fait toute en légèreté, par petites touches, et non avec de longs paragraphes descriptifs. Cette immersion, tient aussi à l'histoire en elle-même, qui est une plongée dans le passé de la narratrice. Cette dernière retourne dans la maison de son enfance, après le décès de sa grand-mère et elle va retrouver de façon beaucoup plus vive que ce qu'elle imaginait des souvenirs, des sensations. Elle va surtout réaliser à quel point elle y est liée, que cela fait partie d'elle. Pourtant, jusque là, elle avait très bien réussi à se construire une carapace qui la rendait insensible et intouchable. Mais au Maroc, tous ses sens se réveillent et c'est en quelque sorte une renaissance pour elle. Même si ce qu'elle découvre est parfois douloureux, il vaut peut être mieux ressentir cette douleur et apprendre à vivre avec, que de rester dans un présent froid et éteint.
J'ai beaucoup aimé ce roman, très bien écrit, il faut le souligner. De plus, j'apprécie lorsque les fictions ont un pied dans la réalité et c'est le cas ici. J'ai ainsi découvert le gout artistique de Winston Churchill qui a séjourné dans cette Villa.
Un roman qui fait voyager à travers le temps et l'espace, qui pointe habilement les contradictions des sentiments humains tout en laissant une belle place aux liens amicaux et familiaux, ce n'est pas tous les jours qu'on en trouve et qu'on en lit. Une belle découverte, merci Masse Critique.

J'ai bien aimé - particulièrement de faire durer - cette lecture. J'ai pris tout mon temps et finalement, ce fut un bon rendez-vous épisodique, qui m'a transportée vers cet ailleurs, Villa Taylor. Car j'ai déambulé vers bien d'autres ailleurs, ceux de la vie, ceux de la psyché humaine avec ses eaux troubles, ses zones d'ombres, ses recherches de secrets, ses mondes disparus... Une jolie découverte que ce roman à 4 mains. Un pti cadeau Livre de poche, appréciable et apprécié.

J'ai aimé ce voyage reposant. "Villa Taylor" dans la main, un thé à la menthe sur un petit guéridon, un transat à l'ombre dans le grand parc, voilà j'y suis.
Livre plein de poésie dans la description des lieux. Tous nos sens sont en éveil.
Un récit ponctué de faits historiques puisque la villa Taylor a été un lieu de rencontre entre Roosevelt et Churchill. le premier ministre britanique y a fait plusieurs séjours.
Descriptions bien écrites, on semble connaître la villa, sentir les agréables odeurs des fleurs ou du parfum perdu. Ceux qui connaissent Marrakech doivent pouvoir associer des lieux, des odeurs et même des couleurs.

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Une atmosphère surannée, désuète se dégage de ce roman dont l'action se déroule à Marrakech.

J'ai débuté ma lecture avec une certaine curiosité ainsi qu'avec un peu d'appréhension. En effet, je n'avais jamais entendu parlé de ces deux auteurs auparavant, et, ayant visité Marrakech il y a quelques années déjà, j'avais envie de me replonger dans cette ville à l'atmosphère si particulière.

Je n'ai pas été déçue, même si, parfois, l'héroïne est exaspérante, mais, cela appartient à son charme, tout en restant attachante.

De fréquents retours dans le passé familial de l'héroïne émaille, au fil en aiguille, le récit afin de résoudre un secret de famille, et, toujours avec pour point central la Villa Taylor, symbole d'un passé disparu à jamais, mais, qui fut heureux, "éclatant" pour ceux qui l'ont connu.

Ah, quel bonheur de retrouver Marrakech et sa Koutoubia, sa Medina, etc. Par contre, je ne connaissais pas la Villa Taylor, vestige des années '20 où les grands de ce monde ont séjourné. Diane, la Parisienne, y sera contrainte de s'interroger sur son passé. Un beau voyage sur l'importance de ses racines, sur la dichotomie entre notre vie occidentale trépidante et le rythme plus posé du Maghreb, le perpétuel questionnement entre le capitalisme et le retour aux vraies valeurs. Un livre vraiment très agréable à lire!