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Et voilà, j'ai fini la fameuse trilogie des Ferrailleurs qui m'intriguait tant depuis plusieurs années. C'est une série originale, qui ne ressemble à aucune autre, que ce soit dans l'histoire, dans le ton, dans l'atmosphère…

Dans ce dernier tome, Clod est si désespéré qu'il est attiré par le côté obscur, tandis que Lucy continue de le rechercher et de persuader les gens. Une multitude d'autres personnages deviennent narrateurs de petits bouts de l'histoire, dans la lignée des rapports, journaux intimes et témoignages qui constituent les tomes précédents.

Je suis restée un peu sur ma faim, il m'a manqué un peu d'explications : sur les transformations en rats, sur la fin qui est très très rapide et un peu brouillon… de même, une belle réflexion sur l'identité est amorcée dans la trilogie, mais elle n'est pas aboutie…

Finalement, peut-être que cette série est un peu trop jeunesse. Elle aborde plein de thèmes intéressants, mais elle ne les approfondit pas, c'est un peu frustrant !

Si vous avez commencé la trilogie, je vous conseille de la finir. On voit Londres sous un autre jour, dans ce roman !
Si vous ne connaissez pas cette trilogie, je vous la recommande si vous aimez les ambiances étranges, voire loufoques. Pour ma part ce n'est pas vraiment mon cas, mais j'ai apprécié son originalité !
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Ah enfin ce tome 3. Enfin, car oui j'avais hâte de découvrir la fin de l'histoire, comment Clod et Lucy vont se retrouver et s'en sortir (peut-être). A la fois une histoire sociale et une histoire d'amour, les 3 tomes de cette trilogie sont justes magnifiques, magiques. On poursuit l'histoire de cette famille de Ferrailleurs jusqu'à Londre(mor). On comprend d'où ils viennent, ce qu'ils sont, on découvre de nouveaux personnages. J'ai été emporté par cette trilogie jusqu'au bout de la dernière page. Il ne faut rien de plus pour passer un très bon moment.
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Dans ce dernier tome on assiste, enfin, au déroulement du plan machiavélique du grand-père Ferrayor. La famille Ferrayor a l'air d'être au courant de ce qui va se dérouler sauf Clod qui est reclus dans sa chambre. Seul, pensant que sa bien-aimée Lucy est morte, notre héros broie du noir.
On fait connaissance avec un peu plus de personnages, ceux qui habitent Londres, des enfants, des fonctionnaires, on a même un ou deux rebelles du côté Ferrayor et qui vont avoir un rôle déterminant.
J'ai bien aimé, même si ça commençait à être un peu long. C'était une lecture originale et fantaisiste, une trilogie qui nous entraîne dans un Londres à la Dickens.
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Nous y sommes, la conclusion de la trilogie des ferrailleurs est là avec ce dernier opus intitulé La ville. Après avoir découvert le château des Ferrayor puis le faubourg, nous voici finalement propulsé dans la ville de Londres. Il semblait évident depuis le début que ça se terminerait là, du moins que la ville aurait une place de choix dans l'histoire.

Le démarrage fut long, enfin disons que les cinquante premières pages ne m'ont pas forcément enthousiasmé est la raison est la focalisation. Et oui, moi qui trépignais d'impatience à l'idée de retrouver Clod et Lucy, j'ai dû accepter le fait de suivre un tout nouveau personnage, celui d'Eleanor Cranwell, une jeune fille qui réside à Londres. Au départ j'ai trouvé son récit énigmatique et donc prometteur, mais très vite j'ai trouvé que ça tournait en rond.

Heureusement que la première partie "Vu de l'extérieur" n'est pas trop longue et que la deuxième commence directement avec le récit de Clod. Londremor comme les Ferrayor l'appelle, n'est plus que l'ombre d'elle-même, la grisaille s'est emparée de la ville et avec elle, la poussière et les détritus. Un couvre-feu est mis en place, les Ferrayor sont activement recherchés, bref, il n'est pas bon d'être en cavale dans la capitale à ce moment-là.
Oui mais voilà que tous les Ferrayor sont réunis dans une maison, serrés comme des sardine, forcés de se cacher, n'est-ce pas une honte pour une si grande famille de renom ? Et bien pas vraiment au final puisque les Ferrayor, ce sont les pestiférés, les ennemis.

C'est dans une course contre la montre que Clod va devoir montrer qui il est vraiment, va-t-il se ranger du côté de sa famille et réaliser leur dessein ? ou au contraire va-t-il se rebeller une dernière fois, malgré le fait qu'il ait perdu la seule chose qui compte pour lui ?

"[…] Toujours prisonnier du passé, hein ?
C'est là d'où je viens."

Même si les Ferrayor sont traqués à Londremor, on ne peut pas dire que les forces soientt égales. Quand une famille a la chance de compter dans ses rangs des personnes qui peuvent se métamorphoser en objet, faire apparaître un espèce de nuage noir ou encore contrôler les objets, on peut dire qu'ils sont quand même largement avantagés de ce point de vue. Mais ce retournement de situation où les Ferrayor se retrouvent en position de faiblesse est intéressant puisque ça nous permet de les découvrir sous une autre facette. On apprend à connaître des membres comme c'est le cas de Pinalippy. J'ai aimé cette mise en avant de certains membres, qu'ils soient bons ou mauvais.

Avis en intégralité :
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Le Faubourg, et avec lui ses habitants, ont été anéantis, détruits par les flammes, sur la décision de Londres, qui a voulu "stériliser" ce foyer d'insalubrité et d'insécurité menacé par l'invasion du dépotoir que ne contenaient plus ses murs. C'est la fin du règne des Ferrayor, dont le privilège de recueillir les déchets de Forlichingham a été révoqué à perpétuité. Acculée, sans refuge après la destruction de son château, la famille a réussi à fuir, et ses quelques dizaines de membres restants se sont réfugiés à Londres -Londremor, comme ils l'appellent- où ils se dissimulent dans la maison d'un quartier tranquille.

Clod est quant à lui désespéré, ayant laissé derrière lui Lucy, qu'il tient pour morte, et bascule du côté obscur. Agressif, mutique, il est pris de crises de colère au cours desquelles il fracasse les objets contre les murs. Peu à peu, lui revient le sentiment d'appartenance à cette famille qui est tout ce qui lui reste, et qui, se retrouvant sans terre, est menacée d'extinction. Focalisant sa rage et son désespoir sur l'injustice qui leur a été faite, son ressentiment pour la grande et inique Londremor augmente proportionnellement à son amour retrouvé pour le clan, qu'il compte bien aider à retrouver son rang, grâce à la puissance phénoménale qu'il détient dorénavant sur les objets.

Un mystérieux rendez-vous est fixé par Ummbit aux siens à Westminster, dans trois jours… Trois jours pendant lesquels l'intrigue se déploie sur de multiples fronts, impliquant la révolte des enfants pauvres de Londres, l'organisation de la visite de la Reine Victoria à son peuple, et les manigances des Ferrailleurs pour obtenir justice, que cherchent à contrecarrer un inspecteur de police mais aussi certains de leurs propres membres décidés à concrétiser leurs ambitions personnelles. Pendant ce temps l'épidémie de chosification se répand dans Londres, plongée dans une obscurité palpable et maléfique depuis l'arrivée des Ferrailleurs...

Un troisième et dernier opus toujours aussi sombre, construit comme un puzzle, faisant entendre de multiples voix, préparant peu à peu l'avènement d'une conclusion en acmé de violence et de chaos.

J'ai aimé l'univers dans lequel nous plonge Edward Carey, où l'abjection, le sordide et la cruauté se mêlent à l'amour et au courage. Un univers de ténèbres traversées de fulgurances de lumière, peuplé d'êtres étranges, à la fois grandioses et pitoyables.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Les Ferrailleurs, c'est la trilogie jeunesse fantastique de l'auteur anglais Edward Carey qui se conclut ici par un dernier tome intitulé La Ville. Cette saga fut une véritable découverte qui dès le départ a su me conquérir par son originalité, son côté gothique, théâtral et étrange.
Dans le tome 1 on suivait Clod Ferrayor, un jeune garçon ayant comme don particulier d'entendre parler les objets et vivant au château des Ferrayor au milieu d'une décharge, dans une Angleterre lugubre et crasseuse du 19ème siècle. On y voyait le lien étrange entre les membres de cette famille et des objets en apparence banals, jusqu'à l'arrivée de Lucy Pennant, une orpheline qui allait vite conduire Clod à remettre en question son univers et sa famille. Après moult péripéties, nos deux héros se perdaient de vue dans le tome 2 au sein de l'immense faubourg de Fetiborough, un endroit peuplé de pauvres qui allait encore leur donner du fil à retordre et nous fournir quelques éléments de réponses. Dans ce dernier tome on termine cette histoire à Londres, aussi appelée Londremor par les Ferrayor et qui commence à percevoir les effets secondaires de la présence de cette famille. Ces derniers, eux, n'ont plus nulle part où aller, pourchassés par la police de Londres et assassinés les uns après les autres à cause de leur statut ils vont devoir mettre en oeuvre un dernier plan qui va les amener jusqu'au Parlement et à la reine d'Angleterre pour tenter le tout pour le tout.
Ce troisième opus conclut très bien cette saga en nous apportant les réponses que l'on attendait mais sans toutefois parvenir à être aussi haletant que le tome 2. le deuxième tome est probablement le meilleur et celui où l'action est la plus présente. Ici l'auteur prend beaucoup de temps à entrer dans le vif du sujet. Les dialogues sont très longs et redondants, bien que fidèle à ce que l'auteur nous a proposé dans toute la saga. Puisqu'on retrouve bien ce côté théâtral du style de l'auteur, notamment dans les dialogues qui s'enchaînent très vite mais qui donnent parfois un aspect étrange à la lecture. Il s'agit vraiment d'un style qui ne plaira pas à tout le monde. Les 600 pages du texte se font ressentir et on aurait probablement pu abréger et couper 150 pages sans que cela nuise à l'histoire d'autant plus que l'histoire s'accélère beaucoup dans les 100 dernières pages...
Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
Lien : http://pugoscope.fr/3645-les..
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De surprises en surprises, j'ai lu d'une traite cette aventure à travers Londres mis à feu et à sang pour une saga qui me tient vraiment à coeur et dont j'aimerai que le grand public s'y intéresse un peu plus car elle en vaut la peine ! Lancez-vous dans l'univers fait de rebuts des Ferrayor, vous n'avez jamais lu une telle histoire et elle va vous marquer et vous emporter dans son dépotoir pour en ressortir changé ! A lire de toute urgence, pour son originalité, n'ayez pas peur, Clod ne vous mangera pas, mais pour ce qui en est des autres... Presque un coup de coeur !
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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