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Critique de Myriam3


J'ai suivi la progression des critiques de ce livre, et me voilà, maintenant, à la date échéance de la mienne... si j'ai tardé autant, c'est que je n'ai pas encore réussi à finir ma lecture et que je sais depuis longtemps que ma rencontre avec Emanuel Carnevali est ratée.
J'ai loupé le coche, on ne s'est pas appréciés, ce n'était pas le moment.
Je me souviens pourtant de l'instant où je l'ai pris dans les mains, prête à me lancer. La belle couverture épaisse et transparente, pareille à du papier calque sur lequel est écrit un extrait du Premier Dieu, devant le visage agrandi et pixelisé de l'auteur. Des pages denses, une typographie agréable et un parfum de papier qui donne envie. J'avais l'agréable sensation d'ouvrir un livre spécial, peu connu, érudit.
Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé le premier texte, le Premier Dieu, qui est l'autobiographie que l'auteur a écrite à son retour des Etats-Unis alors qu'il est malade, atteint d'encéphalite. J'ai trouvé ce texte amer et mesquin mais surtout maladroit.
Je n'ai pas retrouvé cette maladresse dans ses autres textes, bien au contraire. Ceux-ci sont poétiques, originaux, mais le mal était fait et le personnage ne me plaisait absolument pas. On dénote, dans ses textes, une misogynie, un auto-apitoiement et une cruauté banale que je n'ai pas aimé.

Je n'ai pas fini ma lecture, à mon grand regret, et j'espère la reprendre dans quelques années car il s'y trouve quand même des images de New York que j'ai aimé.
Dans mon cas, il aurait mieux valu éviter l'autobiographie et commencer directement par les textes, sans aucun doute mon regard porté sur l'oeuvre de Carnevali aurait été différent.
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