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EAN : 9782100491919
281 pages
Dunod (30/03/2005)
4.17/5   6 notes
Résumé :
Depuis plus de vingt ans, nous partageons complètement notre vie familiale avec des enfants et des adolescents, le plus souvent carencés affectifs précoces et marqués par la pathologie du lien, confiés aux services départementaux de l'Aide sociale à l'enfance par les juges des enfants. Cette chronique de la vie de tous les jours ouvre la porte de notre maison avec la clef des mots quotidiens, sans passer par une théorisation "savante". Elle réintroduit la question ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Malgré la dernière page tournée et le livre refermé, il nous reste encore des images de ces enfants placés et accueillis dans la famille Cartry.

L'auteur nous livre en toute simplicité et sincérité son quotidien (et celui de sa femme) rempli de joies, de doutes, de colère, de tristesse. On passe du printemps, du chant des oiseaux aux giboulées et aux pluies torrentielles.
Jean Cartry avec ses métaphores arrive à captiver le lecteur qui suit avec avidité cette chronique.
Et je rejoins Aurelpitch c'est un livre agréable et facile à lire.

A tous les (futurs) travailleurs sociaux, c'est un livre à mettre entre vos mains pour comprendre ce qu'est le placement des jeunes et les ressentis que l'on peut avoir face à un public en difficultés.
Pour les curieux ça peut être aussi une (bonne) découverte.
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Une expérience riche, concrète et très vivante qui parlera autant aux professionnels par ses références techniques qu'aux simples curieux du sujet. La nécessaire modestie qu'implique toutes ces prises en charges et la réalité à laquelle se heurtent ces familles d'accueil m'ont frappé. Qu'il est difficile de limiter les dégâts d'un mauvais départ! On sait que l'égalité des chances n'existe pas, mais appliqué à tous ces enfants, le constat est dur à accepter. Et pourtant chaque petite victoire est une telle satisfaction. du beau travail.
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Jean Cartry nous fait partager son quotidien professionnel, et donc son intimité puisqu'il est, avec sa femme, famille d'accueil. On le suit, au fil des pages, entre rire et larmes, dans ses petits riens de la vie de tous les jours qui permettent à des enfants carencés précoces de réparer quelque chose d'une souffrance qui s'estompe mais ne disparait jamais tout à fait. On aime Rémi qui contemple les poules couver et dont l'Oedipe est envahissant, Thibaut dont « le rapport à la douche n'est pas spontané », Pierre qui au fil des ans répète les transgressions et les rendez-vous manqués et Sophie, figure maternelle, maternante qui semble rarement se décourager. Pas d'angélisme ici – l'éducateur cède à l'agacement, voire à la colère : la baffe éducative est parfois la seule issue, semble-t-il - pas de guérison totale, mais une présence, une disponibilité, un accueil du symptôme qui peuvent favoriser un peu de mieux-être. Jean Cartry met à jour une pratique éducative respectueuse du rythme de l'enfant, qui s'élabore avec l'étayage de la psychanalyse (un peu trop à mon goût quand elle s'apparente à de la pensée magique). J'avais déjà beaucoup aimé Cahier du soir d'un éducateur – cet ouvrage-là puise également aux racines de l'éducation spécialisée, dans sa tradition humaniste, et rappelle que rien ne remplace le quotidien partagé comme modalité d'accompagnement des enfants abandonniques. Dans la lignée de Graine de crapule.


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Livre agréable à lire relatant différents cas que l'on peut rencontrer en famille d'accueil. Livre facile à lire pour s'engager dans les lectures professionnelles.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
J'ai suffisamment vécu et travaillé pour savoir qu'il existe un malentendu foncier entre les enfants et nous, comme aussi entre nous et le printemps. Les enfants et le printemps nous inspirent les mêmes attentes : renouveau, transformation, fraîcheur, générosité des promesses ...
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« Je me demande s’il faudra devenir « ingénieur social », comme on dit aujourd’hui, pour savoir allumer un feu et y cuire des châtaignes avec les mômes. Si l’éducateur oublie le geste primordial d’allumer un feu, il oublie tout, il oublie la vie. Et qu’être éducateur c’est d’abord accomplir les gestes quotidiens qui assurent la vie ».
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