Citations sur Chroniques d'un autre monde, tome 1 : Les marcheurs d.. (13)
Parfois , je pense que notre monde a besoin de changer.
C'est à ce moment- là, que Mari commença à se demander non pas QUI elle était, mais CE qu'elle était.
Les arbres étaient très imposants, et magnifiques, avec leurs draperies de mousse et de fougères. A mesure de leur ascension, tout commença à scintiller autour d'eux ; alors, Mari se rendit compte que la Cité entière était décorée de cristaux, de miroirs , de perles et de rubans. Ensuite, des tintements musicaux retentirent , en rythme avec la brise qui se levait.
- Mari , le savoir , c'est le pouvoir. Garde ton pouvoir.
Connais- toi toi- même, et je crois que la lune te reconnaîtra.
Je dirai juste ceci : tu n'as pas envie de changer , moi non plus. Alors, au lieu de vouloir changer l'autre, essayons de nous accepter comme on est et tirons le meilleur parti de notre arrangement.
- Voici ce que tu vas faire, indiqua-t-il à son fils. Tu vas dormir quelques heures ; ensuite...
- Dormir ? Couilles de crache sang ! Père, tu ne m'as pas entendu ? Je n'ai pas le temps de dormir.
Retenir les gens contre leur volonté et les forcer à travailler pour soi, c'est de l'esclavage.
Peu importerait à une famille éplorée que ce ne fût pas directement la faute de Nik. Toute la Tribu savait qu’il continuait à chercher le jeune canin, et que pour ce motif, les Chasseurs étaient allés au-delà de leur territoire.
Elle s’imagina dans leur tanière, seule, assise à son bureau, prête à commencer une esquisse. Sa respiration s’apaisa. Les battements de son cœur s’espacèrent. Mari trouva son ancrage en se représentant une feuille de papier vierge. Sur cette feuille, son imagination esquissa rapidement une image d’elle-même, assise en tailleur, Rigel étendu sur ses genoux.