L'anti-magicien, tome 1

Moi aussi, j'ai cru qu'on allait suivre les affres d'un ado qui entre à l'école et déploie des trésors d'intelligence pour tenter de cacher son manque de magie. Bah non. C'est beaucoup plus travaillé. On y parle notamment de secrets de famille, de politique (intérieure et extérieure), de mensonges. Et les personnages secondaires, bien loin de se satisfaire de cet épithète, volent souvent la vedette : toujours le bon mot, la petite plaisanterie, la punchline qui te met au tapis. Furia remet carrément en cause toutes les certitudes de Kelen, le poussant à se questionner sur le sens réel de la magie. Rakis, quand à lui, profère toutes sorte d'insultes plus drôles les unes que les autres.
Kelen est un jeune homme en plein questionnement, intelligent, certes, mais par dessus tout persévérant, un Joe-la-débrouille plein d'esprit et de courage, McGyver de la fantasy. Donc plutôt qu'une montée en puissance du protagoniste, on est plutôt sur une prise de conscience des manigances, des mensonges et des injustices. Une série qui promet d'être riche en thématiques, des personnages hauts en couleur, un contrepied par rapport aux publications actuelles... je dis go !

J'ai essayé de lire ce livre au moins quatre fois mais je n'ai jamais réussit à entrer dans l'histoire, bien qu'il me l'ai été fortement recommandé étant bon lecteur.
Je pense tous de même que c'est un bon livre bien que je n'ai jamais dépassé plus d'un chapitre.

Un jeune garçon, qui vit dans une tribu de magiciens, fils de l'une des plus grandes familles, n'a pas de pouvoir. Alors qu'il est à la veille de son épreuve pour recevoir son nom de mage, il va devoir ruser. Dans le même temps, des conspirations semblent gronder et des mystères liés à la magie titillent l'esprit du lecteur.

J'ai lu ce roman (plutôt jeunesse) sans rien en savoir, attirée par la couverture en médiathèque. Et si sur le papier, l'intrigue avait de quoi m'intriguer, ça n'a pas du tout fonctionné pour moi. J'ai trouvé les personnages plats et archétypaux, très peu intéressants malgré les conflits intérieurs dont ils nous abreuvent en long en large et en travers. L'univers avait aussi du potentiel, mais ce tome est finalement très introductif, et en plus de 500 pages, pas grand chose de plus ne nous est révélé sur la magie et sur cette société de mages. C'est très très long pour une action très diluée qui m'a barbée, et des personnages dont je me contrefichait.

Bref, un livre qui n'était pas pour moi.

Dans le monde des puissants mages Jan'Tep, Kelen cache un lourd secret : il n'a pas de magie. Or, être le fils du grand Ke'heops, en plus d'avoir une mère guérisseuse émérite et une soeur plus puissante que certains adultes mages, c'est jeter l'opprobre sur sa famille et entacher son nom à tout jamais.
Pour le jeune ado, il est inadmissible de révéler son secret et, pour compenser cet immense handicape qui le condamnerait à devenir un Cha'Tep (serviteur/esclave), Kelen ruse autant qu'il peut en mettant en marche son intelligence pour le sortir de situations périlleuses.
Mais voilà ; bientôt le secret est révélé et tout le monde apprend qu'il n'est qu'un loser. Oui, Kelen est : celui-qui-n'a-pas-de-magie.
Etrangement, cela enclenche plusieurs évènements qui vont changer sa vie à tout jamais : Furia l'argosi vagabonde l'inonde de remarques pertinentes ce qui l'oblige à voir plus loin que sa vision étriquée, la Reine l'invite à chercher les bonnes questions pour résoudre des énigmes qui dévoileront des secrets enfouis depuis des siècles, et Rakis le chacureuil téméraire lui montre qu'on peut croquer la vie (et les mains) à pleines dents.
Se bousculeront alors des révélations qui lui donneront l'opportunité de se découvrir, mais qui le mettent également en danger.

Une surprise de taille que ce roman ! Je n'étais pas très emballée à cause de la couverture où une main photoshopée tient une espèce de flamme bleutée. Bof.
Et puis l'histoire d'un ado sorcier, ça fait étrangement écho à une précédente lecture de 7 tomes. C'est donc très réticente que je me suis lancée dans la lecture de ce livre pour accrocher rapidement et le dévorer voracement.
L'écriture de l'auteur est fluide, son style ne fait pas dans la lourdeur et permet de comprendre facilement le système de magie de son univers.

Seule chose qui m'a agacée, ce sont les apostrophes à gogo dans les noms de mages ou de clans : Ke'heops - Ra'meth – Oisia'phest - Jan'Tep - Cha'Tep...

Coup de coeur et je vais de ce pas lire les suites !

C'est tout simplement mon nouveau roman « young adult » préféré. le monde créé par l'auteur est absolument fascinant, la géopolitique est assez réaliste, l'histoire est bourrée de rebondissements mais surtout, surtout, les personnages sont absolument remarquables. Que ce soit le personnage principal, Kelen, dont la quête identitaire est absolument fascinante, Furia, qui réinvente complètement le personnage du mentor, ou encore Rakis, le « chacureuil » qui est à l'origine de la majorité de l'humour présent dans le récit. Cette saga mérite d'être davantage connue, car elle surpasse à mon avis un grand nombre d'univers beaucoup plus connus. Bref, c'est une oeuvre magistrale qui convient à tous les âges.

Kelen, 15 ans, est l'héritier d'une des plus grandes familles du peuple Jan'Tep. Malheureusement, il n'a encore réussi à faire étinceler aucune des bandes de pouvoir tatouées sur son bras. Il a jusqu'à son seizième anniversaire pour prouver qu'il peut devenir magicien. Dans le cas contraire, il deviendra un Sha'Tep, un domestique au service des familles Jan'Tep.
Refusant de se résigner à ce sort, il ruse pour passer les épreuves malgré son incapacité à utiliser la magie. Néanmoins, l'arrivée d'une femme étrangère dans le village, Furia, annonce des bouleversements dans la vie bien rangée et rigide de la communauté de Kelen.
Armé de sa seule intelligence, de son amour pour son peuple, de l'aide de Furia et d'un chacureuil aussi rageur qu'imprévisible, Kelen va lutter pour son statut au sein de la petite communauté Jan'Tep et découvrir bien malgré lui ce que les siens ont caché puis oublié.
On ne sait pas encore grand-chose du monde dans lequel évolue Kelen. Il est pour l'instant limité à la communauté Jan'Tep, mais on sait qu'il existe quatre grandes cultures et plusieurs petites communautés. Les Jan'Tep se targuent d'être le peuple capable de maîtriser la magie. L'Oasis, un lieu chargé de pouvoir, leur permet d'exercer les magies débloquées parmi celles tatouées sur leur bras. Il y a en tout six bandes tatouées sur le bras de chaque enfant grâce à un procédé spécial. Leur capacité à en faire étinceler une ou plusieurs avant l'âge de seize ans détermine leur statut dans la société : un serviteur Sha'Tep, qui a la chance de servir dans une grande maison ou la malchance d'être envoyé au fond des mines chercher les minerais précieux permettant le tatouage des bandes, ou un mage Jan'Tep qui évolue dans la politique, le commerce… Une société divisée, donc, basée uniquement sur le mérite de la magie… et le sexe de la personne puisqu'une femme ne peut pas porter le nom de mage et est juste bonne à devenir la femme d'un puissant ou à devenir une guérisseuse. On se doute que les autres cultures seront développées dans les tomes suivants, l'auteur ayant mis en place les bases d'un monde intéressant et fourmillant de bonnes idées, du système de magie original aux animaux comme les chacureuils.
: Les personnages (Furia mise à part), sont des archétypes. Kelen est le héros lambda sans profondeur. Il passe son temps dans une sorte de rêve éveillé où son but ultime de devenir Jan'Tep semble possible, alors qu'il est évident dès le début du livre que cela ne se réalisera pas. On a juste envie de le réveiller d'une claque bien ajustée. Il aime son peuple, mais son peuple n'a rien d'aimable et ne fait rien en retour pour lui, quelle que soit l'ampleur de son sacrifice. A commencer par ses parents et surtout son horripilante et si puissante soeur qui lui pourrit la vie par son sens du devoir.
Les méchants sont méchants parce que cela sert le récit, mais il n'y a pas de portée idéologique, pas d'enjeu aux choix qu'ils font. C'est toujours la même rengaine : je veux le pouvoir ! Ils n'ont pas une once de bonté en eux, c'est caricatural à souhait. On n'échappe pas à la scène où la tête pensante explique tout son plan diabolique et fait les propositions les plus absurdes alors qu'il aurait eu le temps de tuer le protagoniste une bonne vingtaine de fois. Ça ajoute du drame, mais ça traîne en longueur des scènes d'action qui deviennent alors ennuyeuses. Les faux amis n'ont aucune raison à leur changement d'attitude sauf humilier encore et toujours plus le héros gratuitement. On a voulu mettre en avant son intelligence (car niveau physique et santé, ce n'est pas cela), mais il en ressort surtout des dialogues sans fin où on tourne en rond pour apprendre peu de choses.
La plume et l'intrigue pleine de rebondissements poussent à tourner les pages aisément. Mais plus j'avançais, plus la simplicité des raisonnements et la construction des personnages me frustraient. Il s'agit d'un texte jeunesse donc il est possible que ce soit intentionnel. Et la fin est très satisfaisante. C'est ce que je voulais depuis le début ! Mais cela intervient tard et ne suffit pas sur l'ensemble du roman. le potentiel est là pour la suite mais je sais que même si le personnage principal finit par nous émouvoir (à la toute fin), le monde que l'auteur a commencé à esquisser ne m'emballe pas suffisamment.
Lien : https://www.paracosme.com

Les premiers chapitres de L'Anti-Magicien T1 sont déroutants. L'univers de Sébastien de Castell foisonnant : il a imaginé des continents, des peuples, des magies, des chimères mi-chats mi-écureuils... Faites pas ces yeux, les binturongs existent bien, eux ! Et ils sont appelés « chats-ours » ! Des tonnes d'informations à assimiler en très peu de temps. Pour ne pas dire aucun. Puisque nous sommes tout de suite jetés dans le bain. Et sans les brassards. Nous pourrions couler, mais les informations sont suffisamment intelligemment distillées pour nous permettre de les enregistrer sans que nous nous en apercevions. Et c'est là la véritable force de ce roman. Poser les bases d'un univers tout entier sans assommer ou décourager les lecteurs (nous sommes des petites choses capricieuses). C'est merveilleux. Nous ne pouvons que tomber amoureux de l'oasis Jan'Tep et de ses personnages hauts en couleur. Furia l'Argosi et Rakis le chacureuil les premiers. Je les verrais volontiers intégrer le casting du prochain Final Fantasy. J'ai même pris plaisir à détester les parents de Kelen et les autres mages. Je le crie par conséquent haut et fort : c'est un autre coup de coeur. Vous pouvez y aller les yeux fermés.

Dans la cité des Jan'Teps, la magie est tout pour eux. Leur vie tout entière tourne autour d'elle. À l'âge de 16 ans, les jeunes doivent passer des épreuves pour être certifiés Mages et ainsi accéder au statut tant adulé, mais si par malheur vous n'avez pas assez de magie, vous êtes relégué au rang de serviteur et vous êtes exclus de la vie de la cité.

À quelques jours de son anniversaire, Kellen va devoir passer les tests, seulement cela fait déjà plusieurs semaines, plusieurs mois, que sa magie décline. C'est particulièrement dur à accepter pour lui qui vient d'une famille très puissante et ayant une petite soeur surdouée concernant la magie. Heureusement pour lui, Kellen est un garçon intelligent et rusé.

Dans ce premier tome on ressent la souffrance de Kellen de ne pas pouvoir utiliser normalement la magie et toute sa détresse à essayer de trouver une solution à cela. Mais on le voit surtout grandir, et prendre le chemin pour devenir un Homme. On le voit doucement et sûrement ouvrir les yeux sur son peuple, sur ses amis, sur sa famille. Car même si le lecteur comprend bien vite que cette cité ressemble à une pomme pourrie, il est particulièrement difficile pour Kellen, qui y a vécu toute sa vie, de la voir telle qu'elle est vraiment.
Heureusement il va avoir de l'aide et des alliés inespérés en Furia une vagabonde mais aussi en Rakis le chacureuil (une sorte de chat écureuil).

Le style de l'auteur est particulier et j'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'histoire. L'auteur aime bien donner des explications et, lorsqu'on aimerait juste de l'action, ce dernier fait durer l'ensemble par des digressions qui peuvent souvent être frustrantes.

C'est un roman qui devrait plaire aux adolescents, il y a de l'humour, de l'action, un peu de romance, de la réflexion… Pas mal de bons ingrédients pour tenir en haleine le lecteur.
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Kelen est le fils d'un des magiciens (les Jan'Tep) les plus puissants de sa cité. Mais le jeune homme est loin d'avoir les pouvoirs de son père. Afin de ne pas être relégué au rang de serviteur, il tente le tout pour le tout et triche lors d'un duel. Malheureusement pour lui, sa propre soeur dénonce le subterfuge… Une nomade Argosi, Furia Ferfax, va lui venir en aide. Qui est-elle ? Pourquoi est-elle là ? Kelen va-t-il réussir à trouver sa place au sein de sa famille et de son peuple ?

Si j'ai mis quelques pages à rentrer dans l'histoire, j'ai adoré la suite. Pour une fois, on a un anti-héros avec Kelen. Il est différent des autres, ses pouvoirs magiques faiblissent de jour en jour, mais il ne renonce pas à se battre.

On découvre une société élitiste, où peu détiennent le pouvoir. Les injustices y sont criantes : si tu n'a pas de magie, tu deviens un serviteur, un Sha Tep, et ce, même si tu appartiens à une grande famille de magiciens. La famille de Kelen n'est pas en reste, son propre oncle est devenu Sha'Tep. Les parents font passer leur place dans la société avant leurs enfants. Notre jeune héros doit composer avec sa magie qui décline et le peu de soutien qu'il a, mais il fait preuve d'une force de caractère et d'une obstination impressionnante, couplées à une grande capacité de raisonnement et de jugement.

L'histoire est bien amenée, certains personnages comme Furia Ferfax sont intrigants. Les intrigues sont dévoilées petit à petit, des personnages apparaissent pour faire évoluer les représentations de Kelen sur son monde. Les personnages que j'ai préférés au final sont Furia Ferfax pour sa détermination, sa confiance en elle, ses réparties, mais aussi son côté énigmatique, et le chacureuil, pour sa gouaille, son caractère emporté et irréfléchi.

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Mon résumé de l'histoire :
Kelen sans magie doit être rusé puisqu'il va devoir passer plusieurs épreuves pour devenir mage.
La magie contrôle le peuple, la magie est importante et sans magie les gens sont réduits et deviennent limites des moins que rien.
Comment Kelen va-t-il gérer ?!

Mon avis :
N'étant déjà pas fan de fantasy je suis donc très difficile. Malheureusement je n'ai pas accroché à ce roman et l'univers n'est clairement pas pour moi. J'ai trouvé ce premier tome bien trop long j'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand chose et qu'on faisait traîner le tout.

Je ne peux pas dire que c'est une mauvaise lecture puisque je l'ai lu assez vite et entièrement c'est juste que ce n'est pas le genre qu'il me faut surtout quand c'est aussi long.

Je ne vais pas lire la suite mais on sent tout de suite que le personnage principal va vivre de drôles et de grandes aventures puisque ce premier tome nous prépare à ça. En parlant de ça, ce que j'ai particulièrement aimé c'est que le personnage principal n'est pas le héros qu'on pense puisque c'est quelqu'un de "normal" et pas un héros déjà construit.

Conclusion :
Malheureusement je n'ai pas accroché à ce roman et l'univers n'est clairement pas pour moi. J'ai trouvé ce premier tome bien trop long j'ai eu l'impression qu'il ne se passait pas grand chose et qu'on faisait traîner le tout. Je ne peux pas dire que c'est une mauvaise lecture puisque je l'ai lu assez vite et entièrement c'est juste que ce n'est pas le genre qu'il me faut surtout quand c'est aussi long. Ce que j'ai particulièrement aimé c'est que le personnage principal n'est pas le héros qu'on pense puisque c'est quelqu'un de "normal" et pas un héros déjà construit.