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L'anti-magicien tome 5 sur 6
EAN : 9782075137430
512 pages
Gallimard Jeunesse (09/07/2020)
4.43/5   83 notes
Résumé :
Accusé de trahison, Kelen le mage sans pouvoir va être pendu haut et court. Comment échapper à ce sort funeste ? En assassinant la reine de Darome, avec l'aide de son complice Rakis le féroce chacureuil. Mais à la cour du plus grand empire du continent, les alliés d'hier sont les ennemis de demain...
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de la suite de saga que j'attendais sans doute le plus impatiemment cette année, j'ai nommé le tome cinq de L'Anti-Magicien, Les Traîtres de la cour, par Sebastien de Castell. Je remercie du fond du coeur les éditions Gallimard Jeunesse de m'avoir fait parvenir ce cinquième opus en service de presse tout comme ses prédécesseurs. Depuis le tout début, cette série livresque a été une véritable révélation pour moi et je me surprends à chaque parution d'un nouveau tome à aimer ce dernier presque plus que le précédent, Les Traîtres de la cour ne faisant assurément pas exception à la règle.

Comme toujours avec un tome de L'Anti-Magicien, l'on a droit à une intrigue avec une entrée en matière tout bonnement tonitruante et une conclusion du même acabit. Entre les deux : une série de rebondissements chocs et de vérités éclatant au grand jour qui ont de quoi vous laisser sonnés. Une fois n'est pas coutume, Sebastian de Castell est parvenu à m'emporter dans son univers qui ne ressemble à aucun autre et à me faire vivre comme si j'y étais un récit des plus palpitants et sombres, le tout sans se dépareiller de son humour si caractéristique qui ne manque jamais de faire mouche (avec moi en tout cas).

En clair, j'ai retrouvé avec ce volume cinq tant espéré tous les ingrédients qui font de cette saga littéraire un authentique petit bijou à mes yeux. Pour autant, la partie n'était pas forcément gagnée d'avance : en effet, pendant un bon tiers, pour ne pas dire la moitié du récit, un sentiment désagréable me troublait sans que j'en puisse expliquer la raison. Puis j'ai réalisé "ce qui n'allait pas" (je mets cela entre guillemets car ce n'est pas un tort en réalité) : l'intrigue avait considérablement gagné en noirceur, en cynique avec ce cinquième opus ; cela se ressentait même jusque dans l'écriture et surtout dans les dialogues, beaucoup plus "clash". le monde de l'Anti-Magicien n'était déjà pas un royaume de Bisounours à la base mais jusqu'à présent, il s'en dégageait toujours une certaine légèreté qui permettait de relâcher la pression ambiante. Là, malgré l'humour toujours omniprésent, la tension continuait à monter crescendo, sans nous accorder véritablement de répit, jusqu'à l'explosion finale qui m'a purement et simplement soufflée. Jusqu'alors, je parvenais toujours à m'émerveiller des aventures et exploits de Kelen, aussi dangereux soit-il, à trouver une certaine part de magie et de pureté dans cet univers essentiellement corrompu et au bord de l'implosion. Dans Les Traîtres de la cour, l'on sent que la fin d'une grande épopée est proche, que l'heure des révélations va bientôt sonner et que celles-ci ne vont probablement pas nous plaire. S'ajoute à cela que la Darome, contrée inspectée à la loupe dans ce récit, est sans conteste le royaume le plus hypocrite et froid de tout cet univers à mes yeux, et vous comprendrez aisément le sentiment de malaise et de suffocation que j'ai éprouvé pendant une bonne partie du récit. Sebastien de Castell nous prouve avec cet avant-dernier tome qui a déjà un déchirant goût d'adieu qu'il n'est pas là pour plaisanter et nous en mettre plein les mirettes mais au contraire pour aller jusqu'au bout de son histoire ayant pour coeur battant à 100/h une certaine ombre au noir dont la soit-disant propension à la cruauté et au mal n'a certainement rien à envier à la nature démoniaque et effarante de bien des actions perpertrées par les protagonistes principaux comme secondaires de cette remarquable fresque de fantasy.

Enfin, je ne pouvais pas conclure cette chronique sans vous parler du plus grand bouleversement que m'a procuré ce cinquième tome, à savoir l'évolution que connaît mon petit chouchou Kelen, au passage plus si petit que ça. le tout jeune Jan'Tep de 15 ans avide d'amour et de reconnaissance de la part de sa famille comme de son peuple que je rencontrais dans le premier tome a effectivement laissé sa place à un jeune adulte de 18 ans beaucoup moins naïf et innocent, qui possède désormais un état d'âme d'homme, une maturité d'homme et qui nourrit aussi des désirs d'homme mûr (suivez mon regard, humhum). Cette constatation a été dure à encaisser car je voyais auparavant Kelen comme un petit frère, un petit garçon qu'il était de mon devoir de protéger de toutes mes forces. Il m'est maintenant impossible de porter un regard aussi candide, quasi maternel et attendri sur ce bout d'homme qui s'est sacrément endurci sans pour autant perdre ce qui fait qu'il est lui, cet anti-magicien à l'intelligence folle et au sarcasme ravageur dont je suis tombée éperdûment amoureuse dans ce cinquième tome. Au fond, j'avais toujours considéré Kelen comme un fictional crush potentiel malgré le fait que je ressentais à chaque fois le besoin irrépressible de le serrer dans mes bras comme je l'aurais fait d'un de mes petits-cousins ou d'un enfant apeuré et en cruel manque d'affection et de soutien dès qu'il se retrouvait déçu/en danger de mort/enragé/déséspéré, autrement dit à presque chaque page qui se tournait. Aujourd'hui, je peux affirmer haut et fort que Kelen fait partie de ce box tout ce qu'il y a de plus V.I.P. de mon petit coeur et je l'assume pleinement, même si je sens que je vais regretter cette décision avec le tome six qui s'annonce des plus mouvementés et déchirants...

Pour conclure, je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans la lecture de L'Anti-Magicien si ce n'est pas déjà fait. Au programme : de l'action, des combats à couper le souffle, un suspens insoutenable, des personnages complexes et captivants à suivre, une relation désarmante d'amour/haine à la magie, un humour aux petits oignons et des morceaux indénombrables de votre coeur qui s'éparpilleront le long du chemin jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, foi de Nanette. Alors, vous vous sentez d'attaque ?
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Un peu déçue tout de même

J'aime bien cette saga "l'anti magicien". Mais je viens d'achever le tome 5, et là, j'avoue que je suis déçue, la saga s'essouffle. J'avais déjà trouvé que le tome 4 commençait à tirer, mais ça ne s'arrange pas dans le 5e. En fait, cela fait comme la majeure partie des séries télévisées. Arrivé à la 5e saison, il n'y a plus rien à dire, et ça tourne en boucle.

Kelen, un jeune homme fait partie de la tribu des Jan tep, de puissants sorciers, dont il serait appelé à devenir le chef si ses bandes de magies n'avaient pas été contrariées à son insu. N'ayant plus qu'un souffle de magie, affligé d'un mal incurable "l'ombre au noir" qui fait de lui un paria parmi les siens, il est chassé de son clan et se retrouve sur les routes, en compagnie d'un chacureil féroce et mangeur d'yeux humains et d'une saltimbanque, Furia, qui tente de lui inculquer les rudiments de son art.

Pourchassé par des chasseurs de tête à cause de cette malédiction, il tente désespérément de trouver un remède à cette "ombre au noir" qui, tôt ou tard, le transformera en démon.

Jusqu'ici, ça va, l'idée est plaisante. Mais, à mon sens, la plus grosse erreur qu'ait pu faire Sébastien de Castel a été de se débarrasser de Furia, la saltimbanque, et ce, dès le 3e tome. Ce personnage, haut en couleur, apportait du relief à la série, et c'est bien dommage qu'elle ne soit plus présente. de même, la magie, au fil des pages, s'étiole, ainsi que des personnages secondaires qui apportaient du tonus à cette saga. Ne reste que la soeur de Kelen, devenue chef des Jan tep, qui apporte encore un peu de fraîcheur à l'histoire, et quelques déboires avec Rakis, le chacureuil, en espérant que ce personnage perdurera dans le prochain tome et qu'il ne disparaîtra pas comme Furia.

Kelen, dans chaque tome, se débat contre ses ennemis mais il n'y a plus rien de neuf sous le soleil. Ici, il est propulsé à la cour de la reine de Darome où il l'aidera à conserver sa couronne. Quelques explosions, quelques bagarres, c'est déjà du vu et revu dans les autres tomes, rien d'original n'est mis en place. Sans magie et sans le personnage de Furia, la saga peine à se poursuivre. Un 6e tome est prévu en 2021, j'espère que ce sera le 6e et dernier, car il est grand temps de clore cette série.
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Les combats de Kelen sont toujours aussi peu glorieux et même quand ils sont remportés, grâce à la ruse essentiellement, il y a toujours plus ou moins un détail qui tue. Kelen est le anti héros par excellence et pourtant il finit toujours par s'en sortir. Il est attachant même si il reste un éternel loser, il a une forme de panache. Sa modestie et son auto dérision nous le rende éminemment sympathique, de même sa constance à essayer d'être juste et de faire le bien. Rakis est lui aussi attachant d'une certaine manière, malgré son sale caractère et ses vices. Après il faut bien avouer qu'au bout de cinq tomes, même si on a plaisir à les retrouver, ces gimmicks sont parfois un peu répétitifs et lassants... le duo est amoché plus souvent qu'à son tour, tant les ennemis de Kelen semblent innombrables, mais il finit toujours par s'en sortir par une pirouette. de même les échanges entre les deux protagonistes sont toujours aussi caustiques, le sale caractère du chacureuil étant souvent en cause. du coup j'étais partagée entre la joie de retrouver ce qui m'a fait aimer cet univers, où à nouveau la connaissance d'un peuple et de ses coutumes est approfondie, et un brin de lassitude devant l'immuable, me disant que 6 tomes c'était peut-être trop finalement. Néanmoins je fais sans doute un peu ma difficile, car cela reste une très agréable lecture et l'imagination de l'auteur semble inépuisable.
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Encore une fois, on retrouve Kelen et Rakis au plein milieu d'une bagarre, qui les mène cette fois dans de nouvelles contrées au coeur d'un conflit politique. Contrairement au tome précédent, on a une histoire qui s'éloigne un peu du fil rouge pour y revenir par moment avec l'apparition de Shalla. Rarement un personnage m'a dérangé comme elle d'ailleurs. Elle a l'attitude typique des gens à qui on a lavé le cerveau et qui sont persuadé d'agir pour le bien en utilisant pourtant les pires moyens.
Pour en revenir à notre duo, il fonctionne toujours autant ensemble. Ils ont une dynamique qui s'ajuste parfaitement à l'écriture de l'auteur qui nous prend souvent à part et c'est ce qui rend la lecture addictive. On en apprend davantage ici sur l'univers dans lequel ils évoluent et de fait, une panoplie de nouveaux personnages fait son entrée en ayant tous quelque chose à apporter.
On ne s'ennuie pas une seconde puisqu'il se passe constamment quelque chose et je pense vraiment que l'écriture y est pour beaucoup ! de Castell a un style très particulier que je n'ai jamais retrouvé ailleurs, il nous donne vraiment l'impression de faire partie de l'intrigue et d'être un personnage à part entière.
Encore une fois, je trouve cette saga vraiment sous-côtée et j'essaie d'en dire le moins possible pour vous donner envie de l'entamer ! Si je devais la résumer à l'approche du dernier tome, je dirais que c'est une histoire de parias, de pouvoir et de magie dans un univers fort et bien travaillé. On s'attache vite aux personnages et voir leurs évolutions est particulièrement satisfaisant quand on sait d'où ils ont démarré 😉
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Pour la cinquième reprise, Kelen est de retour ! Un comeback qui réclame toutes les attentions, puisque ses aventures empruntent une tangente qui appuie sur l'accélérateur de l'action, avec un virage à deux cents à l'heure. Sébastien de Castell a mis en place une véritable saga qui sent la sueur des pistes sauvages et qui prend le contrepied des récits traditionnels de chevalerie et de heroic fantasy, en bazardant un postulat jusqu'ici inédit. A savoir : que peut faire un être ordinaire dans un monde peuplé de magiciens et de mages ? Alors qu'il ne possède aucuns pouvoirs, il va devoir se débrouiller vaille que vaille pour déjouer les pièges, se sortir de moult ornières dressées sur sa route par ses ennemis et (rien que cela !) sauver le royaume de maléfices venus d'ailleurs. A mesure que les chapitres se succèdent, les duels vont bon train, les rencontres (bonnes ou moins bonnes) se multiplient, de fidèles adjuvants lui prêtent main forte et l'amour prend l'apparence d'une belle jeune femme. Assurément les thèmes se chevauchent pour le plaisir des lecteurs : courage qui ne demande qu'à croître, sens moral à ne pas abandonner en chemin, éthique qui rime avec loyauté et parole donnée, instinct nécessaire pour se sortir d'une impasse. Cette fois, Kelen a commis un acte impardonnable et est condamné à être pendu haut et court. Seule la Grâce de la reine de Darome peut lui permettre d'échapper au gibet. Mais le palais ressemble à celui des Borgia, où tout se défait aussi rapidement qu'il s'est lié, avec des traîtres qui foisonnent et les intérêts personnels qui prennent le dessus face à la raison d'Etat. le suspense ne tient pas dans la question de savoir si Kelen sera ou non pendu, mais de quelle façon il s'en sortira. Avec un authentique sens du rythme, l'auteur mitonne un récit dont on se délecte sans regimber et dont les ados raffolent !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Bracia nous observa.
– Je considère que vous êtes tous les deux prêts et je vais donc commencer le compte à rebours. Sept…
– Hé, tu te souviens de la dernière fois qu’on a entendu un garde compter ? demanda Rakis.
– Six !
Je baissai les yeux vers lui.
– Ouais, pourquoi ?
– Tu sais comment j’appelle ça ?
– Cinq !
Le chacureuil agita la queue en déclarant :
– Le bon vieux temps.
– Quatre !
Je mâchonnais une racine d’oraxe en essayant de faire abstraction de son goût amer.
– Souviens-toi juste de ce que tu as à faire.
– Trois !
– C’est quoi, déjà ? demanda le chacureuil.
Sa sincérité était profondément troublante.
– Ne déconne pas, Rakis.
– Deux !
– Kelen ? demanda-t-il.
– Ouais ?
– Un !
– Je chasserai pas les rats dans la cave de ce type si tu perds.
– Battez-vous !
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-J'ai cru comprendre que ce jugement s'était perdu ?
-Je l'ai trouvé presque par hasard devant le bureau du magistrat. Sans doute le vent l'a-t-il fait voler par la fenêtre.

Pour se retrouver dehors, le jugement aurait dû glisser sous une porte fermée, parcourir un couloir, descendre un escalier, franchir deux portes grillagées puis passer par une fenêtre, fermée, bien sûr. Ou alors être volé par un chacureuil particulièrement doué pour crocheter les serrures.
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-Très bien, dis-je en m'asseyant sur le balcon en pierre. On fait une partie des Deux Salopards.
Les Deux Salopards, c'est comme ça que Rakis appelait la méthode qu'on avait imaginée pour découvrir pourquoi le monde nous en voulait tant.
Il sauta de la balustrade et vint s'asseoir près de moi.
-D'accord. Qui suis-je ?
-La reine.
-D'accord. Et toi ?
-Moi, malheureusement.
Il secoua sa tête velue.
-Non, ça ne servirait à rien. Ça ne marche pas comme ça.
-Dans ce cas, qui je suis ?
-La comtesse. Essaie de ne pas trop me faire les yeux doux.
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L'illusion la plus dangereuse, c'est quand les gens oublient qui vous êtes et se convainquent que vous valez quand même quelque chose. Oublient que vous êtes un peu borné et croient que vous pourriez finalement apprendre à bien vous tenir en société. Mais cela change dès qu'ils voient le sang sur vos mains.
De même que la lueur dans votre regard.
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-Je suis prêt pour le duel, déclara-t-il.

Rakis se dressa sur ses pattes arrières et émit une série de grognements à l'intention d'Erras.

-Qu'est ce que tu fous ? Lui demandai-je.
-Je l'adoube comme guerrier. Il a un coeur de chacureuil.
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Sébastien de Castell nous accueille chez lui, à Vancouver, et nous parle de ses inspirations et de sa méthode de travail pour créer sa série en 6 tomes, "L'Anti-Magicien".
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