Un petit texte d'une soixantaine de pages.
Willa Cather y raconte sa rencontre avec Caroline Franklin-Grout, la nièce bien aimée de
Flaubert, à qui il écrivit moult belles lettres et qui fut son exécutrice testamentaire et la gardienne de son oeuvre.
A l'époque de cette rencontre, en 1930,
Willa Cather est un écrivain reconnu, peut être même à un moment où son étoile commence à pâlir face à des écrivains plus novateurs par le style et la construction romanesque. Et Caroline Franklin-Grout une très vieille dame, toujours passionnée de littérature, habitée par l'oeuvre de son illustre oncle, et également férue de musique, d'opéra en particulier. Polyglotte brillante, elle maîtrise parfaitement l'anglais, ce qui facilite la relation qui s'établit entre elle et
Willa Cather. Une relation qui n'aura durée qu'un été, mais dont l'auteur de
mon Antonia trace un tableau plein de vie et de charme, cette rencontre l'ayant visiblement fortement imprégnée.
Un joli voyage en littérature, qui donne furieusement envie de lire la
correspondance de
Flaubert.
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