L'amour, c'est la meilleure façon de se connaître : on ne sait pas qui on est tant qu'on n'est pas lié à une autre personne.
« De plus en plus d'adolescents me parlent du harcèlement sur Facebook...»
« C'est quoi, fesse bouc ? a demandé Jacopo.
Victor a répondu :
« Un truc qui sert à faire chier les autres et à mettre des photos de ses pieds nus pour montrer qu'on est en vacances. »
Même l'hiver le plus brumeux s'achève par un printemps lumineux.
« Le travail de deuil est long, mais il faut être patient : le temps guérit les blessures... »
« Pas tout à fait », l’a poliment corrigé Colette. « Le temps ne guérit que les griffures ; pour les vraies blessures, le temps ne peut rien, il ne fait que passer. »
« Toi », elle a dit à Victor avec beaucoup de douceur, « tu n’es pas con mais candide ; or la candeur est à la vie ce qu’est la confiture à la tartine rassie : elle la rend moins dégueulasse. »
L'amour est le désir de trouver quelqu'un qui connaisse l'étendue de notre tristesse.
À mon avis, si les êtres humains avaient été créés par un dieu aimant, celui-ci ne pourrait jamais permettre qu'ils s'infligent tous les trucs dégueulasses dont ils sont capables. Si Dieu existe, c'est donc qu'il ne nous aime pas... alors je préfère croire qu'il n'existe pas.
« On dit que les hommes cruels sont inhumains, on les compare aux animaux, mais aucun animal ne peut avoir de l’imagination dans la cruauté. La pire cruauté est humaine. »
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Il y a d'abord eu les larmes qui finissent par se tarir, celles qui coulent sur les joues ; puis les larmes invisibles, les intarissables, celles qui coulent des yeux vers le coeur.
Ses yeux. C'est le seul miroir dans lequel j'ai jamais peur de me voir tel que je suis.