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Citations sur Le mobile (24)

Résigné, Álvaro atteignit son objectif avec un enthousiasme feint dans un énorme lit vieillot surmonté d’une tête de lit en bois d’où pendait un crucifix qui, en pleine euphorie adultère et suite aux secousses propres à ce genre d’activités, se décrocha de son piton et finit sa course sur la tête d’Álvaro qui préféra s’abstenir de tout commentaire et n’en rien penser.
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"Il considérait que la littérature est une maîtresse possessive.
Soit il la servait avec un zèle et une dévotion absolus, soit elle l'abandonnait à son sort."
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Àlvaro prenait son travail au sérieux. Chaque jour, il se levait ponctuellement à huit heures. Il finissait de se réveiller sous une douche d'eau glacée et descendait au supermarché acheter du pain et le journal. De retour chez lui, il préparait du café et des tartines grillées avec du beurre et de la confiture et il petit-déjeunait dans la cuisine, en feuilletant le journal et en écoutant la radio. À neuf heures, il s'asseyait à son bureau, prêt à commencer sa journée de travail.
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Alvaro plonge dans son travail. Ses personnages l'accompagnent partout: ils travaillent avec lui, se promènent, dorment, (...) boivent, rêvent, s'assoient devant le poste de télévision, respirent avec lui. (p. 19)
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Il avait subordonné sa vie à la littérature; ses amitiés, ses intérêts, ses ambitions, son avancement professionnel ou l'amélioration de ses finances, ses sorties dans la journée ou la soirée, tout s'était vu relégué au bénéfice de celle-ci. (...)
Il considérait que la littérature est une maîtresse possessive. (p. 9-10)
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Cette nuit-là, Álvaro rêva qu’il marchait à travers une prairie verte avec des chevaux blancs. Il allait à la rencontre de quelqu’un ou de quelque chose et il avait l’impression de flotter sur l’herbe fraîche. Il montait par une pente douce une colline sans arbres ni fourrés ni oiseaux. Au sommet, une porte blanche apparut, pourvue d’une poignée d’or. Il ouvrit la porte et, bien qu’il sût que de l’autre côté l’attendait ce qu’il était en train de chercher, quelque chose ou quelqu’un le força à faire demi-tour, à demeurer debout au sommet vert de la colline, tourné vers la prairie, la main gauche sur la poignée d’or, la porte blanche entrouverte.
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Quant au certificat de décès du roman, il estimait qu'il s'agissait là d'un dangereux préjugé hégélien ; l'art n'avance ni ne recule : l'art advient.
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Álvaro prenait son travail au sérieux. Chaque jour, il se levait ponctuellement à huit heures. Il finissait de se réveiller sous une douche d’eau glacée et descendait au supermarché acheter du pain et le journal. De retour chez lui, il préparait du café, des tartines grillées avec du beurre et de la confiture et il petit-déjeunait dans la cuisine, en feuilletant le journal et en écoutant la radio. À neuf heures, il s’asseyait à son bureau, prêt à commencer sa journée de travail.
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Álvaro prenait son travail au sérieux. Chaque jour, il se levait ponctuellement à huit heures. Il finissait de se réveiller sous une douche d’eau glacée et descendait au supermarché acheter du pain et le journal. De retour chez lui, il préparait du café, des tartines grillées avec du beurre et de la confiture et il petit-déjeunait dans la cuisine, en feuilletant le journal et en écoutant la radio. À neuf heures, il s’asseyait à son bureau, prêt à commencer sa journée de travail.
Il avait subordonné sa vie à la littérature ; ses amitiés, ses intérêts, ses ambitions, son avancement professionnel ou l’amélioration de ses finances, ses sorties dans la journée ou la soirée, tout s’était vu relégué au bénéfice de celle-ci. Il rejetait tout ce qui ne représentait pas un stimulant pour son travail.

(Incipit)
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Le jour où il allait entamer la rédaction de son roman, Álvaro se leva, comme toujours, à huit heures pile. Il prit une douche d'eau glacée et, alors qu'il s'apprêtait à sortir — la porte de son appartement entrouverte et la poignée dans la main gauche —, il marqua un temps d'arrêt, comme s'il avait oublié quelque chose ou comme si l'aile d'un oiseau lui avait frôlé le front.
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