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Citations sur La Nuit talismanique (57)

On a jeté de la vitesse dans quelque chose qui ne le supportait pas.
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II.
CHACUN APPELLE


SOMMEIL DES LUPERCALES
Extrait 3/3

 Éclats de notre jeunesse, éclats pareils à des lézards
chatoyants tirés de leur sommeil anfractueux ; dès lors
pressés d'atteindre le voyageur fondamental dont ils
demeurent solidaires.
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VOLETS TIRÉS FENDUS


  Lenteur qui butine, éparse lenteur,
  Lenteur qui s'obstine, tiède comme moi.
  Êtres que nous chérissons, nous vous aimons dans
le meilleur comme dans l'injustice de vous-mêmes,
hasardeusement, tels de cahotants papillons.
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VERBES D'ORAGES RAISONNEURS…


  Parler et dire ce qui doit être dit au milieu du grand
anonymat végétal amène aux attenances de la demeure.
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DÉVALANT LA ROCAILLE
AUX PLANTES ÉCARLATES


  Nous n'avons pas plus de pouvoir s'attardant sur les
décisions de notre vie que nous n'en possédons sur nos
rêves à travers notre sommeil. À peine plus. Réalité
quasi sans choix, assaillante, assaillie, qui exténuée se
dépose, puis se dresse, se veut fruit de chaos et de soin
offert à notre oscillation. Caravane délectable. Ainsi
va-t-on.
  Soudain nous surprend l'ordre de halte et le signal
d'obliquer. C'est l'ouvrage.
  Comment ramener au liseron du souffle l'hémorragie
indescriptible ? Vaine question, même si un tel ascendant
avait eu son heure dans nos maisons dissimulées. Il n'est
pire simplicité que celle qui nous oblige à chercher
refuge. Pourtant la terre où nous désirons n'est pas la
terre qui nous enfouit. Le marteau qui l'affirme n'a pas
le coup crépusculaire. Ô mon avoir-fantôme, qu'ils se
couchent et qu'ils dorment ; la chouette les initiera !
Et maintenant, c'est moi qui vais t'habiller, mon amour.
  Nous marcherons, nous marcherons, nous exerçant
encore à une borne injustifiable à distance heureuse de
nous. Nos traces prennent langue.
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CHACUN APPELLE


GRIFFE

  Marcheur voûté, le ciel s'essouffle vite ;
Médiateur, il n'est pas entendu ;
Moi je le peins bleu sur bleu, or sur noir.
Ce ciel est un cartable d'écolier
Taché de mûres.
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VOLETS TIRÉS FENDUS


   En retenant sa salive, en se taillant un chalumeau dans
le tuyau d’un froid roseau, on deviendrait dune à écouter
la mer.
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II.
CHACUN APPELLE


VÉTÉRANCE

   Maintenant que les apparences trompeuses, les
miroirs piquetés se multiplient devant les yeux, nos
traces passées deviennent véridiquement les sites où
nous nous sommes agenouillés pour boire. Un temps
immense, nous n'avons circulé et saigné que pour capter
les traits d'une aventure commune. Voici que dans le
vent brutal nos signes passagers trouvent, sous l'humus,
la réalité de ces poudreuses enjambées qui lèvent un
printemps derrière elles.
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III
COMMENT TE TROUVES-TU LÀ ?


 Quelques débris de neige serrent le cœur sans le glacer.
Le temps reste à la neige.
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III
COMMENT TE TROUVES-TU LÀ ?


 Dresser face aux jours d'onde amère l'obstacle qui
les moulera.
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