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Critique de Tandarica


Ramener sa fraise, soit, mais la Roumanie mérite bien mieux. Je comptais au départ relever les nombreuses incohérences, la somme d'insupportables clichés et l'absence de maîtrise des registres de langue qui conduit à des incongruités presque insultantes pour Bucarest, Sibiel et leurs habitants. Je crois toutefois qu'il vaut mieux ne pas s'attarder, au risque de ne pas assez motiver cet avis très négatif. Je vais donc me limiter à des passages fort problématiques.
Je devrais éprouver une certaine fierté à la présence de Ion Heliade Radulescu dans le livre. Hélas, utiliser le Nutella pour tartiner des notes de bas de pages sur les polémiques en marge de l'huile de palme est tout aussi peu efficace pour faire avancer le débat en question que de choisir la școala (école) éponyme (p. 17). Or, ce nom pèse lourd dans la culture et l'Histoire de la Roumanie. le taxi ne coûte peut-être pas cher en Roumanie, mais est-ce une raison suffisante pour nous y promener tant alors que les ressources posent un problème si... douloureux !
Le rapprochement entre le métier de vétérinaire (à domicile, sic !) et la Seconde Guerre mondiale est tout simplement de mauvais goût si pas irresponsable s'agissant d'un livre "jeunesse".
Le jeu Minecraft est qualifié de "débile" (p. 43). Cependant l'article Wikipédia qui lui est consacré peut utilement servir de modèle à l'autrice pour ceux qu'elle devrait, en tant qu'amoureuse de la Roumanie, consacrer à la culture qu'elle entend vulgariser dans ce livre. Finalement, pour une visite virtuelle de Bucarest, les guides touristiques restent bien plus objectifs et l'on continue de rêver d'un livre pour petits réussi à la manière de Rita et machin à Paris de Jean-Philippe Arrou-Vignod et Olivier Tallec. Ne comptons pas sur Indila et sa dernière danse pour nous faire aimer la Roumanie sur les images de la robe plutôt flamenco de la couverture confiée à Iris de Moüy.
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