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3,55

sur 142 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un luthier de Brescia au 17ème siècle, un gitan virtuose du jazz manouche dans les années trente, une jeune femme peintre et sans ressources, un homme d'affaires mélomane et collectionneur d'instruments : ces personnages ont pour seul lien un violon d'exception qui va jouer un rôle essentiel dans leurs existences.


L'alternance de récits autour d'un unique objet qui traverse les lieux et les époques n'est pas un exercice inédit : pour ne citer que quelques exemples, Laetitia Colombani, Tracy Chevalier ou Jessie Burton s'y sont déjà prêtées. Pas d'effet de surprise donc quant à la construction de ce roman, dont on devine assez rapidement la trame et l'issue.


La thématique choisie est ici la musique, incarnée notamment par un violon et son luthier : occasion de se plonger dans un univers intéressant. Des quatre récits qui s'enchevêtrent, c'est celui de Giuseppe le luthier qui m'a le plus séduite. Même si le sujet n'est pas la spécialité de l'auteur, ses efforts de documentation lui ont permis de recréer avec pertinence l'ambiance de l'atelier et l'amour de l'artisan pour son travail.


En revanche, les autres parties du roman, trop sentimentales et pas assez crédibles, m'ont déçue : le personnage de Lucie m'a semblé fade, celui de Charles horripilant. Et puis, entre l'apprentissage de l'italien en dix jours qui permet à notre homme d'affaires de s'exprimer avec un bon accent et de déchiffrer, - certes avec difficulté -, des manuscrits en italien ancien, l'arrivée aux Etats-Unis de Lazlo le gitan en 1935 sans passer par Ellis Island et ses retrouvailles quasi immédiates avec son ami sur lequel il tombe quasiment par hasard, le récit prend quelques raccourcis afin de réussir à boucler l'intrigue.


Et c'est même l'agacement qui, à plusieurs reprises, a pointé son nez au cours de ma lecture, tant certains développements de l'histoire m'ont semblé convenus et presque caricaturaux.


J'attendais sans doute trop de ce roman qui m'a laissée sur ma faim. Il faut le lire comme une histoire simplement agréable, sans grande surprise, mais au style fluide et facile, pour un moment de détente sans prétention.


Merci à NetGalley et aux Editions Grasset pour leur confiance.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Un premier roman intéressant qui nous fait découvrir l'histoire d'un violon, de sa conception au XVIIème siècle à son dernier propriétaire de nos jours. 4 pans de vie nous sont dévoilés : celle de Giuseppe, luthier qui ne vit que pour son métier ; celle de Lazlo en 1930, jeune tsigane, musicien, qui rêve d'Amérique ; celle de Lucie, en 2010, peintre, qui rêve d'exposer ses oeuvres ; Enfin, celle de Charles, financier passionné de musique classique. le récit change d'époque (et de personnage) à chaque chapitre. le style est simple, l'histoire bien menée . Un bon moment de lecture. Challenge Netgalley 2019. #LâmeDuViolon #NetGalleyFrance
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Un joli roman qui a pour objet principal la musique et le violon en particulier.
Quatre intrigues ou plutôt histoires s'entrecroisent, elles se passent à des époques différentes,mais ont un point commun, la fabrication ou la quête de l'instrument magique.
Un luthier du XVIIième siècle, Guiseppe, un tsigane orphelin Lazlo, dans les années 30, une jeune fille qui se voudrait artiste peintre et à qui sa grand-mère confie avant de mourir un étui contenant un violon qui aurait une grande valeur.Et puis Charles, un PDG féru de musique qui rencontre une violoniste.
Chaque chapitre reprend une époque, les personnages sont attachants sauf le PDG de qui M.Charvet fait une caricature de sale type vraiment trop marquée.
Agréable lecture facile qui ravira les mélomanes et les autres tout autant.
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Ce roman se déroule sur 3 époques différentes et nous raconte l'histoire de 4 personnages : un luthier au XVIIème siècle, un gitan musicien dans les années 30, et de nos jours, une artiste peintre qui essaie de vivre de son art et un homme d'affaire collectionneur. Ces 4 personnages sont liés par un violon qui va fortement influencer le cours de leurs vies.
La lecture est agréable, on s'attache aux personnages. Les chapitres alternent les récits des vies de chacun. Si vous cherchez de l'action, ce n'est pas dans ce livre que vous la trouverez. le récit est doux, sans coup d'éclat. Il s'agit d'enchaînements d'évènements qui font qu'une vie est une vie, parfois un peu plus. J'ai d'ailleurs trouvé que le violon, fil rouge du livre, n'est pas suffisamment mis en valeur. le lien, le rapport entre chaque personnage et un violon, est parfois presque artificiel, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Il manque une unité entre ces 4 personnages, un rencontre, un petit quelque chose qui pourrait nous éclairer sur la raison de ce roman.
Ce fut une bonne lecture tout de même, mais qui ne sera probablement pas marquante.
Merci aux édition Grasset et à NetGalley pour ce partage.

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La lecture de ce roman n'a pas été désagréable, et globalement, elle fut intéressante. Globalement. le problème, quand l'autrice décide de nous faire suivre le destin de quatre personnages, c'est que l'on s'attache à l'un d'entre eux plus qu'à d'autres. J'ai nettement préféré le vieux luthier italien, que j'aurai voulu accompagner constamment, lui et son élève, sans oublier Clara, sa protectrice, au caractère bien trempé : en fait, le caractère bien trempé, on le découvre au détour d'une lettre, et il est dommage que ce personnage féminin n'ait pas été davantage approfondi. Oui, je n'ai pas vraiment trouvé de personnages féminins qui retiennent mon attention. Mina disparaît trop vite, Lucie ne sait pas vraiment ce qu'elle veut réellement faire de sa vie, passant son temps à procrastiner, et à boire pour se donner de bons prétextes pour ne pas se consacrer à la peinture. Sa grand-mère pourrait être sympathique, même si j'ai franchement du mal avec les personnes qui sacrifient tout, proches y compris, à la musique. Aure, la violoniste ? Elle est elle aussi mise à distance, objet de vénération, de passion de la part de Charles, personnage que je n'arrive pas à "voir" - d'ailleurs, à part Clara et Giuseppe,  je n'en "vois" aucun, pas même le violon. J'ai "cru voir" Charles, et découvert à la fin que j'avais raison.
Oui, un livre agréable, facile à lire, mais qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Le thème du violon de maître qui passe de mains en mains depuis des siècles n'est pas vraiment neuf. Mais ce roman l'exploite de façon originale. Loin de respecter la chronologie, il est bâti sur l'alternance de quatre points de vue. Tout d'abord par celui du luthier de Brescia qui l'a façonné vers 1620, puis par celui de Lazlo, un violoniste tzigane des années 1930 et enfin par ceux de deux personnages contemporains, Lucie, une artiste-peintre en devenir et Charles, un patron du monde des affaires.

Le fil conducteur n'apparaîtra qu'au fil de la lecture. On se doute bien au début que ces personnages ont à voir les uns avec les autres. Et c'est bien ce qui se produit, avec tout de même des interrogations qui subsisteront jusqu'à la fin.

J'ai été sensible à de belles pages sur la musique, les arts en général. En revanche la narration s'est révélée beaucoup trop sentimentale à mon goût.

Je n'ai donc pas été conquis par ce roman, aux qualités d'écriture pourtant évidentes. Il est, je pense, révélateur d'un défaut assez commun à beaucoup de ceux qui paraissent depuis quelques années : la volonté de forcer les personnages, les situations et les époques dans le but, à mon avis illusoire, de former une sorte de tout. La sobriété n'est pourtant pas l'ennemie du sentiment…

#LâmeDuViolon #NetGalleyFrance

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Je n'ai pas vraiment accroché. Les personnages m'ont paru un peu clichés, peu naturels, peu crédibles.
Par courts chapitres qui ne permettent pas de s'installer dans l'histoire, pour peu qu'elle soit installée, on passe d'artisans luthiers italiens du XVIIe, à un gitan qui joue du violon, une jeune parisienne un peu désorientée, un financier et collectionneur qui voyage entre Paris et New-York.
Le violon est le fil conducteur qui relie ces personnages. Les caractères ne sont pas fort élaborés. Cela n'avance pas fort, étalage de connaissances dans divers domaines, dont bien sûr concernant le violon, sa construction, ... Manque d'intérêt pour moi.
Vous aimez la musique, lisez Ame brisée de Akira Mizubayashi et Opus 77 d'Alexis Ragougneau. Vous serez comblés.
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Un premier roman qui nous entraîne sur les traces d"un violon, de sa conception au XVIIe siècle à son dernier propriétaire aujourd'hui. On le découvre à sa création, entre les mains d'un luthier italien, Giuseppe ; puis en 1930, il est entre les doigts virtuoses d'un jeune gitan, Lazlo. Deux personnages en 2010 vont graviter autour du violon : une jeune peintre, Lucie, en 2010, et Charles, financier passionné de musique classique. Chaque chapitre change de personnage et d'époque, ce qui donne un rythme intéressant.
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Quatre personnages, un violon. Au XVIIe siècle un luthier travaille sur la fabrication d'un violon qu'il veut parfait, mais un drame va bientôt tout remettre en question. Dans les années 30, un jeune tzigane ne vit que par sa musique, même s'il rêve de l'Amérique. de nos jours, une jeune artiste peintre tente de percer dans le métier jusqu'à ce que sa grand-mère lui montre un vieux violon qu'elle voudrait vendre ; et Charles, un PDG dont le coeur ne bat plus que par la musique classique retrouve enfin le goût de vivre en entendant une jeune violoniste jouer.

Ce roman assez court est une ode à la musique et à la sensibilité des personnages. D'une forme assez classique, il nous entraîne néanmoins près de 4 personnages à la sensibilité à fleur de peau, qui ont tous une passion, l'art (et le violon en particulier pour trois d'entre eux).

L'écriture est agréable et fluide, c'est le genre de roman qu'on lit dans la journée, au creux de son canapé ou d'une chaise longue. Ce n'est peut-être pas l'histoire qu'on oubliera jamais ou le chef d'oeuvre du siècle, mais il a le mérite de nous faire passer un très bon moment et de nous en apprendre plus sur cet univers.

Un joli roman, à déguster sans modération, pour prendre une bouffée de fraîcheur !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Plutot decue par la lecture de ce roman, seduite par son titre ! J'ai tout de meme apprecie l'originalite de suivre simultanement l'histoire de 4 personnes mues par cet instrument de musique dans 4 epoques totalement differents. Je me suis notamment attachee à Lucie, jeune artiste, galerant pour gagner sa vie dans le Paris d'aujourd'hui
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