Elle n’a pas de cervelle. La politique ne l’intéresse pas. Elle ne pense qu’au fric, aux robes et aux hommes.
- Votre nom ?
Au ton de cette voix autoritaire, Kirst se mit instinctivement au garde-à-vous, réflexe naturel chez lui, car il avait l'habitude d'être traité comme un chien par ses supérieurs.
Gilly... finie, la comédie. Vous jouez bien, mais ça me laisse froid. Vous êtes comme des tas de gens. Quand tout va bien, ils sont formidables. Dès que ça va mal, les voilà qu'ils pleurnichent.
Celui que a dit que l'argent n'a pas d'odeur ne le connaît pas. Le sien pue.
Puisque vous êtes à cheval sur vos principes, faites de l'équitation.
Regardez-vous en face, Gilly. Vous êtes une putain amorale.
Les gens veulent être de gros poissons dans une petite mare.
Il caressa la crosse du fusil comme pour le féliciter.
- Si je dois en pincer pour quelqu'un, ce serait plutôt pour le comte. Il a du fric, lui.
La femme le regarda. Elle était aussi aimable qu'une clôture de barbelés.