Ce qu'il reste à faire

Ce livre relate l'histoire bouleversante d'une mère accompagnant sa fille unique lors de son dernier voyage en soins palliatifs à domicile. La mère souhaite profiter des derniers instants avec son enfant, la croyant choyée et heureuse dans l'appartement de son enfance. Cependant, elle ne réalise pas que sa fille souffre d'être entourée de souvenirs douloureux et aspire à échapper à ce cocon qui ne la réconforte plus.

L'ouvrage explore les émotions complexes de la mère, effrayée de voir sa fille souffrir et lui échapper, ainsi que celles de la jeune femme qui veut à la fois protéger sa mère et fuir des souvenirs devenus aussi douloureux que la maladie elle-même.

Une lecture qui ne laisse pas indifférente et qui fait énormément douter et réfléchir.
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Pour son premier roman Marie de Chassey aborde le sujet vraiment délicat, sensible et dur de la fin de vie. Autour d'une mère devant faire face au cancer incurable de sa fille, elle nous offre un récit poignant et emprunt d'une incroyable justesse. Les chapitres ponctués par les comptes rendus médicaux de l'infirmier rythment le tout au gré de la dégradation de l'état de santé de la jeune femme et des difficultés de communication entre les deux femmes. Ce sujet certes intense est traité avec une telle sobriété que chacun.e peut s'y retrouver et prendre d'empathie ces personnages. Des personnages beaux dans leur humanité si défaillante. Une histoire émotionnellement intense et d'une beauté tragique.
Malgré tous ses points forts, ce récit pourra en refroidir plus d'un.e, tant le sujet de la perte d'un enfant ou de la gestion de la fin de vie d'un proche peut être délicat.

Lecture pour les 68premieresfois, session 2024.

En tant que parent, il n'est pas dans l'ordre des choses de perdre un enfant. Et cela quel que soit l'âge et les circonstances de cette perte.

Quand le corps médical annonce le diagnostic de cancer sans aucun espoir de guérison dont souffre Judith. L'inconcevable, l'inacceptable frappe d'une force et d'une violence sans nom Florence, cette mère célibataire en pleine face.

Ce qu'il reste à faire... c'est ce long chemin sur lequel Florence et Judith se sont retrouvés.
Au bout de ce chemin il y a, cette mort inéluctable qui vient à leur rencontre.
Entre le début et la fin du chemin il faut avancer, il faut mener des batailles, il faut faire des choix. Et aussi difficile que cela puisse paraître, il faut vivre...

Un court roman à découvrir très bien écrit, criant de solitude, de silence, de non dit, de douleur, de rage, de colére, de déni et d'amour entre une mère et sa fille.

Le livre parle d'une maman qui accompagne sa fille unique dans son dernier voyage en soin palliatif à domicile.

Elle veut profiter des derniers instants de son enfant et la pense choyée et heureuse dans l'appartement de son enfance mais ne voit pas que sa fille souffre d'être chez elle et entourée de tous ses souvenirs, elle qui ne souhaite qu'en finir avec ses souffrances et être loin de ce cocon qui ne la réconforte plus.

Un livre très émouvant aussi bien du point de vue de cette maman effrayée de voir sa fille en souffrance lui échapper que de cette jeune femme qui veut protéger sa mère autant qu'elle veut fuir ses souvenirs devenus aussi douloureux que la maladie.

Ce qu'il reste à faire est le premier roman de Marie de Chassay. Un roman court – encore un – que j'ai extrait de ma pile à lire de vacances. le résumé m'a intriguée, je me suis interrogée sur la relation entre cette mère et cette fille, Florence et Judith. J'ai imaginé Judith en petite enfant, Florence en mère étouffante et trop protectrice, directive. Et finalement, après la lecture de Ce qu'il reste à faire, je me dis que j'avais aussi bien tort que raison.

Judith est en train de mourir et Florence de tout faire pour que sa fille puisse rester jusqu'au bout chez elle. Judith a un cancer, elle a vingt ans et c'est sa mère qui doit lui donner le bain, la nourrir, lui apporter ce dont elle a besoin. Et quand sa fille dort, Florence range, lave, fait la cuisine, pour ne pas penser à la fin et pour ne pas penser qu'elle a peut-être tort.

Ce qu'il reste à faire n'est pas un roman d'une grande gaîté. On voit cette maman démunie face à la mort imminente de son enfant. Une maman qui a élevé sa petite fille, s'est occupée d'elle, a pris soin d'elle et qui reproduit ces gestes aujourd'hui. Mais fait-elle vraiment ce qu'il faut ?

Sujet délicat et traitement délicat. Marie de Chassay a réussi cet exercice haut la main. Je ne vais pas dire que cela a été ma lecture préférée des vacances – parce que je déteste avoir cette boule dans la gorge quand je lis des trucs tristes, je déteste pleurer quand je lis des truc triste. En bref, je déteste les trucs tristes. Mais Ce qu'il reste à faire est quand même un joli roman.
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