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Citations sur Enfin, l'aube viendra (24)

Ne vous fiez pas à ce visage d’ange. Croyez-moi ! Cette femme est dangereuse. Elle se prétend l’égale de l’homme. Elle a non seulement désuni à jamais deux êtres qui s’aimaient, mais elle représente également un risque pour la pérennité de notre société ainsi que pour la tranquillité d’esprit de vos épouses et de vos filles !
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Il avait toujours prétendu que seules les femmes mariées l’attiraient, car elles étaient source de moins d’ennuis. Il n’hésitait pas à jouer de son charme pour les séduire, la victoire lui plaisant plus que la liaison elle-même qui lui pesait vite. Il reconnaissait désormais qu’il y avait quelque chose de malsain dans son attitude. « Qui rompt la fidélité conjugale ». Il avait désiré savoir ce que ces mots impliquaient et s’était servi de ses maîtresses pour cela. Il avait décrypté l’envie, le court rejet, le sursaut d’honnêteté puis l’acceptation, les frissons que procure l’adultère et qui participent ou anticipent le plaisir.
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– Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
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Elle avait eu envie de lui, un désir physique, mais aussi le besoin de savoir enfin si elle avait oublié Charles. La force de son propre plaisir dans les bras d’Adrian l’avait surprise, elle s’était sentie honteuse d’avoir voulu l’utiliser pour retrouver des caresses enfuies.
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Un catholique qui décide du moment de sa mort, ce n’était pas acceptable ! Et lui-même, ne se cachait-il pas derrière la loi pour défendre les pires criminels, se prévalant de son devoir, sanctifié par son serment sur la bible ?
Il se revit avec Élise tournoyant dans ses bras. Oui, ils étaient faits l’un pour l’autre. À son retour, il la demanderait en mariage.
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Le monde était fait d’apparences, songea-t-il. Il fallait l’accepter à moins de se faire ermite. Anaïs avait transgressé les règles qui régissaient sa classe sociale et en avait payé un prix qui s’était avéré exorbitant. Elle avait oublié que le bien pensant régulait leur vie. Personne n’échappait à son milieu, aux croyances qui y étaient associées.
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Anaïs frissonna de plaisir. L’amour physique lui avait manqué. Était-ce mal ? Mais déjà Adrian l’étendait sur les draps. Elle se releva pour l’aider à se déshabiller à son tour et le tira vers elle. Elle sentit son corps vibrer et répondre à ses caresses. Elle n’eut qu’une furtive pensée pour Charles puis s’abima dans une jouissance qu’elle n’avait jamais connue. Le passé et le futur furent abolis, elle était uniquement présente à elle même, à la douleur exquise du plaisir que lui donnait cet homme qu’elle connaissait à peine, mais en qui pourtant elle savait pouvoir confier sa vie sans trembler. Il était doux, craignant de lui faire mal, elle l’encercla alors de ses jambes pour lui montrer qu’elle n’avait peur de rien. Et ils fusionnèrent dans un même cri.
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Si j’ai fait ce métier de fille de salle, c’est parce que j’en avais besoin pour vivre, mais je voulais aussi que ceux qui m’ont jugé et le font encore me croient brisée, anéantie, une coupable humiliée en quête d’une rédemption impossible. Et parmi eux, il y a l’assassin de Charles. J’en suis convaincue. Je veux le trouver, le confondre, me confronter à lui. Je n’ai qu’une idée en tête, un leitmotiv qui berce mes rares heures de sommeil, je veux me venger de celui qui a tué Charles, de ceux qui m’ont trahi, m’ont condamné, ont saccagé ma vie et brûlé mon avenir. J’ai de la haine en moi, Adrian, une haine qui me ronge le cœur. Il faut que je l’alimente sinon elle me tuera. Je ne pense à rien d’autre. Tout est tourné vers ce seul but.
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Ne crois pas que les femmes de la haute sont plus belles que les autres. Tiens ! Ta grand-mère, quand elle était jeune, c’était une vraie beauté et elle l’est encore. Et plus que ces femmes qui se fardent à outrance. J’en ai vu…
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Adrian était curieux de mieux cerner la jeune femme qui l’avait soigné à la Salpêtrière. Non qu’il fut attiré par elle, du moins s’en persuadait-il, mais sa façon de réagir devant le médecin qui l’avait rabrouée l’avait intrigué. Elle s’était enfuie sans un mot comme si elle se sentait coupable et ne se donnait pas le droit de se rebiffer. Quand il avait lu l’article qui lui avait été consacré, il avait été à peine étonné. Il comprenait mieux l’attitude craintive de la jeune femme, celle d’une ancienne détenue devenue un fantôme dans un monde qu’elle ne reconnaissait plus et qui la rejetait.
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