Chaque album de Claude Ponti est le fruit d’une patiente genèse. À sa sortie, l’ouvrage se présente pourtant dans l’évidence et la simplicité, avec ses divers niveaux d’accessibilité, déjà classique. Les rugosités des brouillons, les aspérités des recherches ont disparu, faisant place à une histoire immédiatement attachante, fluide, s’acheminant « naturellement » vers un dénouement qui s’obtiendra au bout d’enchantements, de surprises et d’émotions. Rien n’est imposé. Chaque page est une porte ouvrant sur un labyrinthe. On peut la franchir ou passer son chemin. Le lecteur garde le choix de sa direction et de son allure : c’est sa première liberté.
p.403
Poussin, poussinne
Réalisé par Jean-Christophe Ribot, sur une idée d'Yvanne Chenouf. Un film, de courte durée, montre des enfants aux prises avec une œuvre littéraire volontair...