A Fodda (aujourd'hui Oued-Fodda, dans la wilaya de Chlef en Algérie) et dans ses environs, disons des années 1930 à après 1980, il y a assez peu de repères chronologiques, les tremblements de terre de 1954 et 1980, la période coloniale, la guerre de libération (mais pas la période noire des attentats des années 1990).
un beau texte, avec même un poème intercalé à la fin du chapitre 6. le récit ne se fait pas dans l'ordre chronologique, mais dans celui de la mémoire du narrateur, qui les restitue dans le désordre... La guerre de libération (plaçons nous du côté du colonisé, pour une fois...) est surtout vue à travers des faits de petite et grande résistance au quotidien, comme cette femme qui fait passer des fonds en scotchant les billets dans les langes d'un bébé... L'indépendance, proclamée le 5 juillet 1962, est assez peu évoquée, il est même parfois difficile de savoir si l'on se place avant ou après cette date. de la période après l'indépendance ne se distingue vraiment que le tremblement de terre de 1980 et ses destructions.
Sinon, à nouveau, un livre avec beaucoup trop de coquilles qui rendent parfois la lecture incompréhensible ou qui la ralentissent, avec le sens de la phrase qui n'apparaît pas au premier abord... Ainsi, systématiquement, il y a "prés" pour "près", "dés" pour dès". Quelques autres exemples au fil des pages:
- page 86 : "j'étais le premier enfant a été [pour: à être] scolarisé";
- page 103 : "très préoccupé pas [pour: par] l'état de santé";
- page 123 : "les brèches par lesquelles pénétraient [pour: pénétrait] l'eau".
Lien :
http://vdujardin.over-blog.c..