Disgrace

– J’aime la façon dont ton cœur bat.

– Gracelyn Mae ?
– Oui ?
Ses lèvres frôlèrent les miennes et il ferma les yeux lentement.
– Je suis vraiment heureux que tu existes.

- Si jamais tu dois retomber amoureuse un jour, s'il te plaît, fais en sorte que ce soit de moi.

- Si tu n'es pas à lui, alors à qui es-tu?
- À moi-même, dis-je, le souffle court, sentant mon cœur s'emballer. Avant d'être à qui que ce soit, je ne serai jamais plus qu'à moi-même.

Je me demandais souvent à quel moment il avait cessé de m'aimer. Était-ce un jour particulier ou le résultat d'un faisceau de circonstances qui s'étaient accumulées petit à petit ? L'amour serait-il évanoui à force de chagrin ou d'ennui?

C'est étrange, comment deux personnes tristes pouvaient se donner de l'air l'une à l'autre.

- C'est étrange, quand même.
- Quoi ?
- Que mon Prince Charmant soit la Bête pour le reste du monde.

Nous étions le contraire parfait pour la parfaite tempête, et elle me demandait d'être son prochain faux pas, sa plus grosse bêtise.

Même si le monde était plongé dans les ténèbres, il y avait toujours les mots dans les livres. Par conséquent, je savais qu'il y aurait toujours de la lumière autour de moi, même dans les jours les plus sombres. Je me demandais souvent si c'était pour cette raison que Jackson lisait lui aussi, pour avoir quelques moments de clarté

J’aime la façon dont ton coeur bat.