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Critique de Ziliz


Jean Calmet a trente-neuf ans, il est professeur de latin en lycée, il n'a jamais cessé de craindre son père tyrannique, un médecin plantureux, respecté de tous, "dévoreur" de femmes et visiblement terrifiant pour sa famille.
Quatre parties : la mort du père et sa crémation ; l'amour charnel de Jean Calmet avec Thérèse, une jeune femme de dix-neuf ans ; la révolte étudiante avec le retour de l'image d'un père fouettard en la personne du directeur du lycée ; les difficultés sexuelles de Jean... Et omniprésente, la menace, jamais digérée, de ce père "ogresque", mais porté aux nues par l'entourage.
La thématique "ogre" est explorée sous toutes ses facettes : l'oralité, la sexualité (notamment l'attirance pour les très jeunes femmes, et le sexe féminin perçu comme une bouche dévoratrice qui peut de ce fait rendre impuissant), les cris, la punition, le sadisme, le nazisme (avec le "four-ogre" p.227)...
Quel ennui j'ai éprouvé à lire ce livre ! Certes la thématique ne manque pas d'intérêt, mais je n'ai pas du tout adhéré au style, n'ai ressenti aucune empathie avec le personnage central... J'avoue ne pas avoir été capable lire les quatre ou cinq dernières pages, éprouvantes, je les ai survolées...
Quoi qu'il en soit, j'avais découvert Jacques Chessex avec grand plaisir dans "Le Vampire de Ropraz", récit glauque à souhait au style journalistique comme j'aime.
Pour info : L'Ogre a obtenu le prix Goncourt en 1973.

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