Le premier mot qui me vient à l'esprit c'est : atypique. Ce roman a une ambiance très particulière. Ne vous fiez pas à sa couverture toute rose et douce, car le contenu est beaucoup plus sombre et horrifique. Dès les premières pages, on sent que quelque chose cloche, une ambiance pesante et difficile à décrire plane. On n'arrive pas tout de suite à mettre le doigt sur ce qui nous dérange. Clairement, c'est le genre de littérature que j'aime. C'est mon premier livre de
Céline Chevet et je trouve que par sa plume envoutante, elle a su capter l'essence d'une certaine littérature horrifique japonaise que j'apprécie tant. Mélange de poésie, d'onirisme, d'inquiétante étrangeté, de violence et d'horreur.
Je n'ai pas spécialement accroché avec les personnages, à part peut-être le personnage d'Akiko. Mais, c'est vraiment l'histoire, et la manière dont l'autrice nous mène là où elle veut nous mener qui m'ont accrochée (j'ai beaucoup spéculé, enquêté pour deviner ce qui était en train de se jouer).
Ce roman fantastique plein de mystère aborde également des thèmes forts comme : le deuil, les émois adolescents, les relations (amoureuses, amicales et sexuelles), la famille dysfonctionnelle et les violences (scolaires, familiales).
Je ne vais pas rentrer dans les détails pour ne rien spoiler, par contre trigger warning :
si vous avez du mal avec des livres qui décrivent de la violence sur les animaux ou sur les enfants, passez votre chemin.