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Citations sur L’Homme au perroquet vert (32)

Elle s’était éteinte comme une étoile, à l’heure où le merle entonne son chant d’amour.
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Le territoire des Jourdain n’était pas un royaume exotique qu’un aventurier foule un jour au terme d’un long voyage. Proche du village, il était cependant aussi inaccessible que les sources du Nil pour qui n’y était pas né : c’était le pays de la richesse.
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Il faut dire que maître Simon avait le regard des loups, qu’il possédait dans son antre des outils effrayants. Par surcroît, quand la guerre était venue, l’armée française n’avait point voulu d’un monstre de son espèce. Il était resté au village, dans la paix des difformes et des bons à rien, ce qui avait accru la rancœur des hommes contraints de partir et la méfiance trouble des femmes esseulées derrière leurs fenêtres.
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Il faut grandir dans sa tête pour être libre de ses actes. Certains ne le sont jamais.
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Voilà, André : regarde ta vérité. Tu peux t’imaginer forgeron et honnête artisan, mais tu ne seras jamais qu’un misérable orphelin, le fils d’une bonniche sans famille et d’un journalier à moitié crétin, un bougre qui ne vaut rien, un mauvais parti chaussé de brodequins dépareillés…
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Il était petit, rondouillard, vêtu d’un gilet beige où pendait la chaîne d’une montre à gousset. Col remontant et cravate noire. Visage joufflu. Moustache fine. Chevelure brillantiné, lisse sur le dessus et bouclée sur les côtés. André devina un homme qui n’avait pas fait la guerre ni jamais travaillé de ses mains.
(pages 194-195)
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Tout était calme dans le parc. Aux fenêtres du manoir, aucune lumière n’avait lui depuis longtemps. Une lune gibbeuse s’élevait au-dessus des arbres. Sa clarté déversait sur le monde une nitescence laiteuse. L’heure de l’envol s’annonçait.
(page 156)
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Pendant qu’ils s’aimaient, les salamandres sortaient du creux des pierres et montaient la garde.
(page 135)
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Alors, dans un tourbillon qui fut comme un rire, André découvrit que les lèvres de Suzanne étaient un autre fruit au goût de cerise, mûr, juteux, et qu’il en avait faim de tout son être.
(page 117)
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Longeant le mur, il devait tantôt s’en écarter pour contourner une souche qui ouvrait grand devant lui sa gueule de racines, tantôt s’en approcher jusqu’à frôler ses pierres moussues. Des branches basses égratignaient ses bras et d’invisibles toiles d’araignée embrassaient sans prévenir son visage. Il progressait toutefois dans ce dédale végétal avec l’aisance d’un chevreuil, foulant de ses brodequins de soldat une terre noire aux arômes grisants de moisissure.
(page 105)
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