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sur 2772 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Attention, ce livre n'est pas, comme je l'ai cru niaisement, un livre sur les sorcières à proprement parler. Non, il s'agit d'une étude fort intéressante sur les sorcières modernes, qui sont chassées, bousculées, mises à mal, réduites à néant, encombrantes et j'en passe.
Et oui, de nos jours, il ne fait pas bon vivre d'être une femme, et qui plus est, une femme avec du talent et intelligente.
Dans cet essai sociologique, Mona Chollet, s'exprime très bien sur le sujet, son sujet. L'écriture est fluide et passionnante, pas difficile pour un sou.
La sorcière d'antan ne se trouve pas bloquée au Moyen-Âge, que nenni ; elle ne fut pas persécutée uniquement par les catholiques, les protestants s'y sont mis également avec une joie toute enfantine. de même, on a souvent comparé la sorcière avec le juif, en en faisant une figure d'un antisémitisme forcené. Enfin, le démonologue est très souvent, pour ne pas dire toujours, un homme.
Quatre parties dans ce livre ; tout d'abord la femme qui a des velléités d'indépendance, les célibataires et les veuves principalement. Elles seront exclues de certaines professions et menacées, intimidées et en proie au chantage. Point de salut pour les femmes indépendantes.
Dans la seconde partie, elle nous parle des femmes qui ne veulent pas d'enfants, qui font le choix de la stérilité. Attention ! Menace ! Ces femmes-là sont assurément des sorcières car elles n'aiment pas les enfants.
La troisième partie nous montre toute la haine et le dégoût qu'inspirent les vieilles femmes, les ménopausées, enfin toutes celles qui sont sur le déclin, ou devrais-je plutôt dire incapable de procréer et que les hommes quittent pour une plus jeune.
Enfin, il sera question de la médecine face aux femmes, de l'appropriation du corps de celles-ci par les médecins, et la misogynie des docteurs face aux infirmières, aux sage-femmes etc. La partie sur l'accouchement est un petit bijou.
Bref, vous l'aurez compris, tout cela est passionnant, et Mona Chollet régle ses comptes à toutes ces persécutions qui, encore de nos jours, en 2018, fragilisent la femme, les femmes mais également les petites filles, femmes en devenir.
Ce qui ressort de ce livre ? Les hommes ont une peur bleue de ces femmes libres, faisant fi d'un désir d'enfant ou d'un compagnon. Et de cette peur découlent toutes les injustices faites à ces femmes, ces "sorcières" des temps modernes.
En refermant ce livre, je me suis interrogée : mais quand donc finira cette effrayante "chasse aux sorcières" qui nous fait reculer plutôt qu'avancer ?
Mystère.
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Au moment d'écrire ce billet et d'exprimer mon ressenti de lecture, je me rends compte que cela ne va pas être aisé. "Sorcières" est un essai qui parle des femmes et s'adresse d'abord aux femmes, l'essentiel de ce qui est abordé dans ce livre sera donc impossible à appréhender en tant qu'homme, si ce n'est par le biais de l'empathie. Rarement je ne me serai autant senti un intrus comme ici, même si c'est par procuration.
Le propos et les arguments de Mona Chollet sonnent haut et fort.
Il est facile de comprendre le sentiment de révolte qui prévaudra en fin de lecture si l'on est une femme, au mieux, il y aura entendement et empathie pour les hommes, car au-delà des faits et des développements, il y a une évidence limpide : ce qui est une réalité pour les unes reste assez abstrait pour les uns.
Je vais commencer par louer la plume de l'auteur et la parfaite structuration de l'ouvrage, car s'agissant d'un essai ou d'une enquête, il n'est pas évident de maintenir l'intérêt constamment comme c'est le cas ici, bravo.
Il s'agit d'un sujet clivant, incontestablement, dès le départ on désigne une victime et un coupable.
Ouvrage protéiforme par excellence, cet essai va nous amener progressivement à prendre conscience d'une réalité incontestable, en commençant par L Histoire bien sûr, j'ai apprécié que l'auteur ne se limite pas à des statistiques ou à des faits ressassés. Connaissiez vous le "Marteau des sorcières" ? Moi pas, ou comment un ouvrage décrivant ce qu'est une sorcière a pu servir de référence à des générations de magistrats jusqu'à devenir une règle dans l'inconscient collectif des européens du moyen-âge. La somme de ce qui a pu en rester de nos jours en termes de convictions et d'expressions est édifiante.
S'ensuivront des contes, des écrits religieux, des films, le tout parachevant le travail de sape dans l'inconscient collectif, y compris et surtout dans celui des femmes.
Il sera question bien sûr du désir d'enfanter et de la maternité, ainsi que de stérilité. J'ai été fasciné par le travail de recherche et la démonstration de l'existence d'un carcan implacable, véritable machine à broyer les femmes, enfin surtout celles qui sont réfractaires à la norme attendue. le développement proposé est parfait de sensibilité et de justesse quand l'auteur aborde la psychologie autour de ces thématiques avec des témoignages choisis, la dissimulation du mal être est fréquent, entre culpabilité et révolte, le curseur comportemental est très large.
Il sera aussi question de l'image et de la place de la femme dans la société, le critère retenu étant souvent son âge, une injustice de plus si l'on considère le "deux poids, deux mesures" avec le traitement réservé à l'homme. Là encore, la somme de témoignages est éloquente et pertinente, mais surtout l'analyse se révèle extrêmement instructive.
Ce billet commence à être assez copieux, c'est un livre qui demanderait à être débattu tant il est foisonnant et générateur d'idées, je vais donc conclure en louant la justesse de ton de l'auteur, pas tendre non, mais pas inutilement agressive non plus (Rassurez-vous Mona Chollet, vous n'êtes pas une harpie).
Je vais louer également une certaine objectivité, elle n'hésite pas à se moquer de certains mouvements féministes (extrémistes) en soulignant leurs contradictions et autres excès.
Plus que les hommes, la véritable cible est la société patriarcale et sa perversité, j'ai apprécié la justesse et la pertinence de ses analyses, j'ai été impressionné par la somme de recherches et surtout par ce talent à présenter un tout cohérent qu'il est si facile d'entendre.
Je note quand même que l'auteur se limite exclusivement (et sagement) à une critique du patriarcat américano européen et chrétien, qui n'est pas le pire refuge de nos sorcières actuelles.
Il y a bien sûr mes regrets de ne pas évoquer ici les questionnements et autres idées qui me sont venues à l'esprit au cours de cette lecture, et notamment le caractère insoluble autour d'une certaine thématique.
Voilà, il me reste à dire que j'ai adoré cette lecture, et surtout à remercier Doriane (la sorcière), son billet enflammé m'a littéralement impressionné.
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Je ne traiterai jamais plus personne de sorcière. Non pas que cela m'arrivait souvent. Mais je n'avais jamais pris conscience de ce que la sorcière n'était au fond qu'une invention des hommes afin de conserver leur pouvoir. Mona Chollet met au jour certaines peurs masculines, enfouies depuis des siècles derrière la haine des femmes libres. Les hommes continueront peut-être à avoir peur, mais espérons que cela ne se produise plus jamais au détriment des femmes.
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Après Beauté fatale où elle dénonçait l'injonction faite aux femmes d'être jolies et de se taire (pour résumer grossièrement ce brillant ouvrage), Mona Chollet décortique les atteintes faites aux femmes fortes, que ce soit par les hommes ou par les religions (majoritairement menées par les hommes). « Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femmes ces siècles de terreur ont-ils censurés, diminués, réprimés ? » (p. 3 & 4) Pour l'autrice, il s'agit de la femme indépendante, de la femme sans enfant et de la femme âgée. Comme dans son précédent essai consacré aux femmes, Mona Chollet cite de nombreuses penseuses féministes, mais illustre également sa démonstration de références populaires ô combien parlantes ! Les séries Charmed, Ma sorcière bien-aimée ou Buffy contre les vampires, les romans Moi, Tituba sorcière ou La servante écarlate ou encore le film Les sorcières d'Eastwick proposent des représentations différentes de la sorcière et il est passionnant de les croiser, de les comparer et de les opposer.

La sorcière, la vraie, celle qui terrifie le patriarcat – religieux ou non –, c'est la femme qui ne se marie pas, et/ou qui n'a pas d'enfant, et/ou qui a un emploi ou une activité en dehors du foyer, et/ou qui est financièrement ou socialement autonome. Bref, un être à l'égal de l'homme, et ça, mon brave Monsieur, évidemment qu'on ne peut pas laisser faire ! Je passe sur les siècles de violences patriarcales, paternelles, matrimoniales, gynécologiques, obstétriques et institutionnelles : au mieux, vous en avez entendu parler ; au pire, vous les avez subies. Alors, libérer la parole est plus que jamais nécessaire, comme c'est le cas actuellement avec #MeToo. Parce que cette libération, c'est permettre à la vérité d'exploser, mais aussi – pourquoi pas – aux incantations de résonner. Tremblez, oppresseurs de tout poil, la sorcière n'a peut-être plus de balai volant ou de chaudron bouillonnant, mais elle a toujours de grands pouvoirs !
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Les sorcières, ce sont nous toutes : toi, qui préfère faire carrière plutôt que de rester à la maison pour élever tes enfants, moi qui souhaitais travailler à temps plein et aussi pouvoir élever mes enfants sans reproches, jugements et avec des infrastructures (garde, école, etc) qui me le permettent, elle qui n'en veut pas des mioches et veut vivre "comme un homme" et qu'on lui foute la paix !
- Vivre comme un homme ? tu veux dire quoi par là ?
- Travailler, gérer son argent, son emploi du temps, sa vie sans charge mentale autre que la sienne...
- Ah ! En un mot, "vivre", quoi ?! pourquoi tu rajoutes "comme un homme" ?
- Cherche et tu vas trouver !

Car, nous verrons avec Mona Chollet, que ce qui est une évidence pour la gente masculine est loin d'être aussi facile pour nous, les femmes. Non, elle n'exagère pas, elle dit tout simplement ce qui est, au fil des époques, des âges aussi (pas simple de vieillir pour une femme et bien plus difficile socialement, culturellement parlant que pour un homme)...

Au fur et à mesure de la lecture, elle nous fait nous interroger sur des choses que nous avons tendance à penser "de fait" ou "de droit", alors qu'il n'en est souvent rien. Certains retours sur L Histoire font froid dans le dos. On voudrait ne pas y croire tant c'est inconcevable. Mais les faits sont là...

Beaucoup crie au loup, à la supercherie, au féminisme exacerbée et ont tendance à ridiculiser et/ou montrer du doigt toute personne (homme ou femme) qui refuse ces clivages. le ridicule ne tue pas. Mais il contraint souvent au silence... Alors, que nous en soyons convaincus ou non, lisons Sorcières, et que chacun se fasse son opinion en son âme et conscience...

"Aller débusquer, dans les strates d'images et de discours, ce que nous prenons pour des vérités immuables, mettre en évidence le caractère arbitraire et contingent des représentations qui nous permettent d'exister pleinement et nous enveloppent d'approbation : voilà une forme de sorcellerie à laquelle je serais heureuse de m'exercer jusqu'à la fin de mes jours."
Lien : http://page39.eklablog.com/s..
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Sorcières fut le dernier ouvrage des lectures cursives que j'ai découvert. (ma lecture date de début mai) Et j'affirme sans hésitation que ce fut une excellente découverte !
J'avais déjà entendu parler brièvement de cette oeuvre, mais c'est tout, je n'avais pas réellement cherché à m'y intéresser davantage. le fait que cet essai soit présent dans les lectures cursives de français me permit donc de le lire. Et quelle découverte !

Avec La cause des femmes de Gisèle Halimi, ces deux oeuvres furent mes préférées découvertes dans le parcours.
J'ai trouvé cette lecture extrêmement intéressante et aujourd'hui, je comprends mieux le succès que cet ouvrage a eu.
Alors oui, il y a certes eu des soirs où j'étais fatiguée, pas concentrée dans ce que je lisais, pas assez investie, et je trouvais cela compliqué à lire. (ce qui est vraiment faux, en réalité) J'ai eu du mal à rentrer dans le récit, au début, je l'avoue. Mais il y a eu d'autres soirs où je me concentrais un peu plus, et où je trouvais juste cela passionnant.

Cet essai est poignant, vraiment. C'est une claque, et il m'a fait me rendre compte de choses dont je n'avais même pas conscience. C'est incroyable.

Alors oui, c'est vrai, j'ai probablement un regard très différent, beaucoup moins mature, sur ce texte, que la plupart des personnes qui l'ont lu. L'ado de seize ans que je suis le reconnait haha. Néanmoins, je suis extrêmement heureuse d'avoir pu découvrir cette oeuvre !

C'est un texte très riche avec de nombreuses références, et tellement puissant !

J'ai beaucoup aimé cette lecture. Cet ouvrage mérite son succès et il mérite d'être lu. Sincèrement.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on va parler d'un essai féministe titré Sorcières, sous-titré La puissance invaincue des femmes, et signé Mona Chollet.

-Je te donne une baballe faite avec une page de grammaire roulée en boule ! Je t'offre la dernière page d'un polar à la mode arrachée sur son lieu de vente ! O Hyâd'Efoth, guide suprême dans les ténèbres, malsaint patron des éditeurs, je t'invoque !

Et toi, Khôkhyass, noble serviteur de la grande et obscure cause, glorieux saboteur de textes, réponds à mon appel ! Accepte cette libation de gaspacho-tant-que-c'est-encore-la-saison et pourfends mes ennemis, comme par exemple… euh… les coiffeurs incompétents ! Page et baballe, concombre et tomates !

-Comme vous l'avez remarqué, Méchante Déidamie s'est trouvé un nouvel hobby. Bon, pendant qu'elle s'amuse, elle nous laisse tranquille. Or donc le livre n'a strictement rien à voir avec des pratiques ésotériques, c'est un essai féministe étudiant la figure de la sorcière, ce qu'elle représente dans notre ère ultraconnectée.

L'essai commence par démonter quelques idées reçues sur les chasses aux sorcières et par remettre les choses à leur place : traquer, torturer et exécuter des femmes qui ne font rien d'autre que vivre ne peut s'évoquer avec légèreté.

L'autrice analyse également les caractéristiques des sorcières : des femmes qui ne sont pas soumises à une autorité, des femmes matures, qui possèdent des connaissances et/ou qui osent s'affirmer, des femmes qui n'hésitent pas à préférer leur indépendance à la vie familiale. En un mot comme un cent, elles gênent, dérangent, effraient : une femme qui choisit et qui pense sa vie est une créature que vous ne contrôlez plus.

-Il MANQYE DE SEL, CE GASPACHO.

-Oh, bien sûr, tenez. Où en étais-je ? Ah oui !

Mona Chollet énonce également ceci : nous sommes le produit de siècles d'histoire, et que nous le voulions ou non, que nous en soyons conscients ou non, nous avons hérité de siècles de violence misogyne et on peut légitimement se demander si nos vies n'auraient pas été différentes sans les chasses aux sorcières.

Elle analyse également les arguments antichoix, les conséquences des préjugés stupides, les jugements sur celles qui refusent d'enfanter ou qui regrettent de l'avoir fait. Elle questionne nos goûts et nos dégoûts sur la vieillesse, sur le fait que les hommes quittent bien souvent leur partenaire pour une plus jeune, plus fraîche… et ce, sans stigmatiser une attirance ou un sentiment, sans vouloir obliger qui que ce soit à quoi que ce soit.

Le raisonnement s'émaille ici ou là d'une ironie discrète, de constatations amusées, et dénonce ainsi l'absurdité du sexisme.

J'ai regretté cependant l'abondance de citations américaines, je crois que j'aurais préféré une analyse plus proche de ce que nous connaissons en France. Toutefois, ce n'est pas un réel défaut : le livre propose maintes sources et ressources intéressantes.

Bref ! je vous encourage vivement à lire cet essai, on y apprend une foultitude de choses intéressantes, et Alan Moore y fait même une apparition !

-Euuuh, Déidamie ? T'as fini ? J'crois qu'on a un invité…

-TREMBLEZ, MISERABLES MORTELLES, DEVANT LA PUISSANVE QUE VOUS AVEZ INVOQUEE !

-Chuis désolée, Déidamie ! J'pensais pas que ça marcherait avec du matos Dantazone ! Qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait ? On a une entité dans le salon, maintenant !

-MA PATIENXE A DES LIMITES…

-Ok, ok, ok, on se calme ! Puisque vous êtes là…

-OUUI ?

-… vous nous aidez à finir le gaspacho ? »
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En tant que femme, on ne peut que se reconnaître dans certaines situations décrites sur ces sorcières d'hier et d'aujourd'hui. Des idées que je partage mais, ici, si bien développées et écrites. Une étude, presque complète, sur les femmes dans différentes situations. Dévolution ? ! On est loin de la langue de bois dans cet essai. Ça envoie du très haut et puissant comme le jet d'eau de Genève d'où est originaire Mona Chollet. Un livre féministe qui fait du bien, surtout quand on vieillit... Comment ? comme dirait Cornebidouille.
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En explorant l'histoire des chasses aux sorcières, notamment à partir des analyses des féministes actuelles, Mona Chollet recherchent les origines de la stigmatisation qui touche aujourd'hui les femmes indépendantes, les femmes célibataires, les femmes sans enfants, en particulier celles qui prétendent vouloir contrôler leur fécondité, les femmes âgées et celles qui assument tôt les signes de vieillissement au lieu de se soumettre aux injonctions à paraître jeunes à n'importe quel prix. Elle brise les symboliques misogynes liées aux sorcières en démontrant qu'elles entretiennent une guerre contre les femmes et les renverse en faire surgir une puissance positive : « La sorcière incarne la femme affranchie de toutes dominations, de toutes limitations ; elle est un idéal vers lequel tendre, elle montre la voie. »
(...)
La grande force de cet ouvrage réside, outre le vaste balayage de connaissances qu’il propose, dans son caractère introspectif. Mona Chollet n’hésite pas à livrer plusieurs éléments biographiques et psychologiques personnels pour donner à son exposé le poids de son propre témoignage. Elle réhabilite la figure de la sorcière pour en faire un modèle d’émancipation et regrette que l’histoire n’ait pu être différente, considérant que le progrès aurait pu prendre un autre visage. Elle encourage toutefois, fort de cette lucidité, à oeuvrer pour enfin en avoir les bienfaits sans les travers.
Article complet sur le blog.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Livre étourdissant ! A la rencontre de la femme dans l'histoire, l'enfantement ou non, la vieillesse : autant de sujet de controverses aujourd'hui et de ras le bol de celles et ceux qui y sont sensibles. Ouvrage de référence. A lire et à recommander!!! et à méditer...
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