Les livres d'
Antoine Choplin sont courts, mais les histoires contées me marquent à chaque fois par leur pudeur. Pas de longues descriptions, pas d'envolées à n'en plus finir.
Des similitudes entre eux ? Sans aucun doute. le constat d'un passé révolu où les souvenirs douloureux se mêlent aux événements heureux : l'avant et l'après Tchernobyl dans «
la nuit tombée», la guerre d'Espagne dans «
le héron de Guernica ». Ici, c'est 'histoire d'Ernesto et d'Ema, deux victimes comme des milliers d'autres chiliens des années de dictature de Pinochet.
Ils se sont rencontrés là, devant le musée de la Mémoire, ils se sont parlés, sont repartis avec leurs cauchemars, puis ils se sont retrouvés devant ces totems mapuches faisant face à l'Île des morts, embrassant la mer et le ciel pour panser ensemble ce passé tourmenté.
C'était
partiellement nuageux, mais après la pluie, le beau temps pourrait revenir.
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