AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Agatha Christie, tome 1 : Les années 1920-1925 (41)

Au début de la guerre, miss Cowley quitte les délices - et les corvées domestiques - du foyer paternel. Elle se rend à Londres où elle prend du service dans un hôpital militaire. Premier mois : vaisselle - six cent quarante-huit assiettes par jour. Second mois : grâce à une promotion inespérée, essuyage des assiettes en question. Troisième mois, encore une promotion : à l'épluchage des pommes de terre. Quatrième mois : coupe le pain et beurre les tartines. Cinquième mois : grimpe d'un étage, est promue fille de salle, armée d'un seau et d'un balai. Sixième mois : promue au service des repas. Septième mois : son physique agréable et ses bonnes manières lui valent l'honneur suprême de servir les infirmières elles-mêmes ! Huitième mois : incident de parcours. La surveillante Bond ingurgite l'oeuf de la surveillante Westhaven. J'en prends pour mon grade ! La fille de salle est décrétée coupable ! Une faute d'inattention dans une affaire de cette importance ne saurait être trop sévèrement punie. Retour au seau et au balai ! Plus dure sera - ou plutôt fut - la chute ! Neuvième mois : de nouveau promue au balayage des salles, je tombe sur un ami d'enfance, le lieutenant Thomas Beresford (redresse-toi Tommy !), que je n'avais pas vu depuis cinq ans. Retrouvailles émouvantes ! Dixième mois : surprise par la surveillante en chef au cinéma, en compagnie d'un blessé de l'hôpital, le susmentionné lieutenant Thomas Beresford, je reçois un blâme. Les onzième et douzième mois, je recommence à servir à table avec brio si bien qu'à la fin de l'année, je quitte l'hôpital auréolée de gloire.
Commenter  J’apprécie          190
J'ignore quelle aurait été la réponse de Poirot, car au même moment la porte s'ouvrit brusquement sur un homme jeune, grand, à la beauté fracassante et qui entra d'un pas décidé. De ses cheveux noirs ondulés jusqu'à ses bottines de cuir verni, il était l'incarnation parfaite d'un héros de film sentimental.
Commenter  J’apprécie          40
Plus propre et soigné que jamais, sa tête en forme d'œuf penchée sur le côté, notre ami était en train d'appliquer une nouvelle pommade sur ses moustaches. L'une des caractéristiques de Poirot était une indubitable vanité, par ailleurs inoffensive et qui s'accordait on ne peut mieux avec son amour de l'ordre et de la méthode en général.
Commenter  J’apprécie          40
Il nous arrive à tous de donner comme indiscutables des choses qui ne le sont pas, sans même nous en rendre compte.
Commenter  J’apprécie          40
La mystérieuse affaire de Styles :
- chaque assassin est le vieil ami de quelqu'un, observa Poirot avec philosophie. On ne devrait jamais confondre sentiment et raisonnement.
Commenter  J’apprécie          30
Quand miss Arundell mourut, le 1er mai, après une très courte maladie, son décès n’éveilla aucune surprise dans la petite cité villageoise de Market Basing où elle avait vécu depuis l’âge de seize ans. La vieille demoiselle avait, en effet, plus de soixante-dix ans et chacun la savait de santé délicate. Dix-huit mois auparavant elle avait souffert d’une crise de foie semblable à celle qui venait de l’emporter.
Si la mort de miss Arundell ne surprit personne, il n’en fut pas de même de son testament. Les dernières volontés de la propriétaire de Littlegreen suscitèrent dans son entourage des émotions bien diverses : étonnement, joie, réprobation, fureur et désespoir. Pendant des semaines, et même des mois, on ne parla guère d’autre chose à Market Basing. Chacun émettait son opinion, depuis Mr Jones, l’épicier, défenseur des droits de la famille, jusqu’à Mrs Lamprey, la receveuse buraliste, qui répétait à longueur de journée : « Il y a du louche là-dessous ! Notez bien ce que je vous dis ! »
Le fait que miss Arundell rédigeât ce testament le 21 avril, c’est-à-dire peu de jours avant sa mort, suffisait déjà pour troubler les esprits. Si, d’autre part, l’on sait que les proches parents d’Emily Arundell passèrent à Littlegreen les fêtes de Pâques, on comprendra aisément que les hypothèses les plus scandaleuses furent émises, apportant une agréable diversion dans l’existence monotone des habitants de Market Basing.
On soupçonnait miss Wilhelmina Lawson, la demoiselle de compagnie de miss Emily Arundell, d’en savoir sur cette affaire plus long qu’elle ne voulait l’admettre. Cependant, miss Lawson prétendait ne rien connaître de plus que les autres et se montra stupéfaite à la lecture du testament. Bien des gens doutaient de la sincérité de miss Lawson. Quoi qu’il en soit, une seule personne connaissait réellement le fin mot de l’histoire, et c’était la morte. Selon son habitude miss Arundell ne prit conseil que d’elle-même pour la rédaction de ses dernières volontés, et elle s’abstint de dévoiler à son notaire les mobiles qui l’avaient poussée à les modifier à la dernière heure.
Cette réserve de miss Arundell constituait la note dominante de son caractère. Produit typique de l’époque victorienne elle en possédait les vertus et aussi...
Commenter  J’apprécie          20
Peu d'entre nous sont vraiment ce qu'ils paraissent être.
Commenter  J’apprécie          20
Miss Wills ne le regardait pas. Elle se tenait toujours à l'endroit où il l'avait laissée. Elle contemplait le feu avec, au lèvre, un sourire mauvais.
Ca donne envie non?
Commenter  J’apprécie          20
Car après tout, que peut-on bien trouver à dire sur la façon dont on écrit ses livres? Enfin quoi, il faut d'abord chercher une idée, et puis quand on l'a trouvée, il faut s'obliger à s'asseoir à sa table et à l'écrire. C'est tout! Il ne m'aurait pas fallu trois minutes pour expliquer ça, la conférence se serait achevée là et toute l'assistance m'aurait regardée de travers. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde exige à tout propos que les écrivains parlent d'écriture. J'ai toujours eu tendance à estimer que le métier d'écrivain consistait non pas à parler mais à écrire!
Commenter  J’apprécie          20
La jeunesse est un défaut que l'on perd trop facilement. (2-296)
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (1535) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Agatha Christie

    Quel surnom donne-t-on à Agatha Christie ?

    La Dame du Crime
    La Reine du Meurtre
    La Dame de l'Intrigue
    La Reine du Crime

    10 questions
    1550 lecteurs ont répondu
    Thème : Agatha ChristieCréer un quiz sur ce livre

    {* *}