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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
John et David Custance n'ont pas connu leur grand-père, riche propriétaire terrien de la vallée du Westmorland.
A la mort de celui-ci, Ils se rendent, adolescents, en compagnie de leur mère, à "Cyclops Valley" pour y découvrir un véritable paradis à l'écart des chemins et protégé dans sa solitude par une rivière quasi-infranchissable et des pans de rocher qui le surplombe.
Les dernières volontés du patriarche seront exaucées, David héritera du domaine, tandis que John deviendra ingénieur à Londres.
Un quart de siècle plus tard, une étrange épidémie ravage le riz en Orient et semble se propager dans le monde. D'abord spectateur de la tragédie, l'Occident devient à son tour une victime du virus qui, ayant muté, détruit à présent toutes les cultures, à commencer par les céréales.
John, marié à Ann dont il a eu deux enfants, accompagné de Roger et de sa famille puis de Pirrie, un drôle de marchand d'armes, tente d'échapper à ce monde devenu apocalyptique, en rejoignant la vallée où son frère lui a promis asile.
Mais le chemin est long et le dernier vernis de civilisation craque sous l'effet d'une tragique famine. Leur route sera semée d'embûches, de violence et de doutes...jusqu'à que cette petite troupe puisse, peut-être, tout recommencer.
Ce livre, adapté en 1970 au cinéma avec "no blade off grass" un film interdit au moins de 16 ans, est un excellent ouvrage d'anticipation qui peut se lire à tout âge.
C'est une sorte de "road-movie", très classique et pourtant moderne dans son traitement. Les personnages,sont transformés par les événements et par leurs interrogations.
Les tensions entre eux, leurs réactions et les dangers de cette route devenue "chemin de l'enfer", si bien décrits par l'auteur, font de ce livre un remarquable ouvrage du genre.
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L'image des épis de blé m'a attirée… c'est Terre Brûlée de John Christopher qui se cachait derrière dans un petit défi littéraire entre amis lecteurs.
Ok, c'est parti !

Un virus ! Un virus, sorti d'on ne sait où, détruit toutes les plantations de riz en Chine. C'est la crise, la famine, l'anarchie…
Heureusement pour les frères Custance, David le fermier et John l'ingénieur, c'est de l'autre côté de la planète et ne concerne pas le blé. On garde toujours son flegme chez les britanniques, la même chose ne se produira pas chez eux, le gouvernement ne cesse d'ailleurs de le répéter. Sauf que…

C'est ma première lecture de John Christopher, et une belle expérience pour moi. L'auteur se lit bien, il n'y a pas de temps mort dans le récit, il nous tient en haleine jusqu'à la fin.

Son roman est addictif et l'auteur nous montre avec virtuosité comment l'on peut basculer, en quelques mois seulement, d'une civilisation développée et organisée vers un monde anarchique où règne la loi du plus fort. J'ai été happée par cette lecture qui montre comment des personnages, qui auraient pu être vous ou moi, abandonnent progressivement leur morale et leur civisme au profit d'un instinct de survie, certes nécessaire, mais assez glaçant, faisant fi de toute solidarité. Exit les salutations polies entre individus, elles laissent place désormais aux regards méfiants et soupçonneux, allant souvent jusqu'à l'agression.

Cette expédition de la dernière chance vers un avenir meilleur (ou dirons-nous moins pire) m'a rappelée le roman « Chaos » de Luca Tahtieazym où la nature joue également à l'homme un mauvais tour. Il y a tellement de possibilités et de scénarios possibles…

Si je ne suis pas lectrice de thriller en général, je me suis laissée embarquer avec plaisir par celui-ci. Merci à Senna pour son choix judicieux et d'actualité.
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C'est bien le moment de lire ça, tiens ! Un virus/ parasite venu de Chine décime les plantes graminées. Au début c'est le riz en Asie, les européens suivent les émeutes et les famines de loin mais ne s'inquiètent pas. Jusqu'au jour où le virus s'attaquent à toutes les céréales ! Et c'est le début de la fin aussi en Europe où la nourriture va commencer à manquer...On suit tout ça au côté de John et sa famille qui vont tenter de quitter Londres pour rejoindre un frère qui a une ferme dans le nord du pays.
Alors clairement le récit est passionnant, une atroce odyssée de survivants, confrontés très vite à la barbarie ! Mais ce qui me gène un peu c'est le développement des personnages : ça va trop vite pour être réaliste. Un bon père de famille qui se transforme en tueur sans empathie c'est du déjà vu mais en quelques jours c'est trop rapide. Parce qu'avant de perdre tes illusions, tu doutes quand même, tu ne perds pas aussi vite confiance en l'humanité. Il n'empêche qu'on passe un bon moment avec ce livre post-apo qui date quand même des années 50.
Challenge Mauvais genres 2021
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Lu en VO dans le cadre de “Pioche dans ma PAL juillet 2017”

J'avais rajouté ce roman dans ma liste de livres a lire après l'avoir vu sur Babelio, dans les listes des classiques de la science-fiction. Il m'a d'autant plus attiré qu'il s'agit de SF post-apocalyptique, un sous-genre que j'apprécie depuis longtemps et dans lequel je me suis replongée ces derniers mois. Et puis, comme souvent quand on cumule ses envies dans une PAL longue comme un train (un bras est bien trop court), je l'ai oublié. Cette pioche est donc bien tombée, j'ai découvert un nouvel auteur et un classique pour un genre dans lequel j'avais remis mon nez.
Ce qui me plait dans le genre post-apocalyptique, c'est qu'il part souvent d'une observation crue et cynique de notre société et du monde dans lequel on vit, en imaginant de quelle façon on a fini par compromettre ce qui faisait de nous des humains, tout en nous faisant réfléchir sur les causes et les conséquences de cette situation tout au long de la lecture. J'imagine que le monde actuel me pousse a aimer ce type de lectures.

Les grandes lignes de cette histoire ont déjà été décrites dans les critiques précédentes, je ne reviens donc pas dessus. Ce roman ne déroge pas aux “règles” que j'ai précédemment citées: une mise en situation dans une société très semblable a la notre, dans laquelle un simple virus ne touchant ni aux humains ni aux animaux va mettre en danger la planète entière à cause de notre fonctionnement alimentaire de "surproduction" en masse. La facilité avec laquelle les pays se rassurent tant que ça ne les touche pas, pareil pour la population, l'hypocrisie des gouvernements, la recherche des solutions faciles et immédiates malgré la succession d'échecs, aucune vision sur le long terme et aucun travail d'entraide ou commun, vont forcément mener tout droit a la catastrophe.

Ce roman se lit bien, l'écriture est agréable et on suit les personnages principaux dans leur lutte pour survivre. le rythme est soutenu, on se demande sans cesse ce qu'il va se passer. J'ai beaucoup apprécié ce livre, qu'il s'agisse de l'histoire ou de l'écriture, mais deux points m'ont empêché de lui mettre 5 étoiles:
* Tout d'abord la durée “réelle” à partir du moment où les personnages principaux quittent la ville. Leur parcours va durer 3 ou 4 jours. Malgré mon opinion sur l'espèce humaine, j'ai quand même du mal a croire qu'en 24h, la loi du plus fort ait pris le dessus au point que tout le monde soit (déjà) prêt a tuer, y compris ceux qui viennent de sortir de leur confort. le pays est a feu et a sang, et comporte déjà des micro-sociétés organisées au bout de … 3 jours. Je trouve que ça casse un peu une évolution psychologique plus naturelle. C'est peu crédible.
* le second point et non des moindres, même si j'ai tenté d'en faire abstraction (ce livre a été écrit dans les années 50 il ne faut pas l'oublier): le rôle des femmes! Je sais que je les lis avec mes yeux d'aujourd'hui, mais ça m'a un peu tapé sur le système. Apparemment elles ne sont bonnes qu'a s'occuper des vivres et des gosses, ne prennent aucune décision. S'il y a viol, ça n'a pas l'air de traumatiser grand monde, y compris les intéressées. Bref, je ne veux rien spoiler donc je n'en dirai pas plus, mais je crois que vous avez saisi l'idée.

Malgré ces 2 points négatifs, c'est un roman que je conseillerai sans problème, que l'on aime ou non la SF, car l'histoire tient parfaitement la route et rentre dans une certaine logique. J'ai passé un très bon moment de lecture, et une fois commencé je ne l'ai plus lâché (en général c'est bon signe).
Je remercie jamik pour cette première pioche, qui m'a donne envie de réitérer l'expérience.

Pioche dans ma pal juillet 2017
Challenge "Autour du monde" (Royaume-Uni/Angleterre)
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Une fois de plus la famine et l'incapacité de l'homme à préserver des espaces naturels seront à la base de son extinction. Dans un récit prenant jusqu'à l'obsession, John Christopher tente de comprendre les mécanismes qui peuvent transformer un groupe d'hommes banal en une bande paramilitaire sanguinaire et sans scrupule.
L'action prend la forme d'un road-trip ténébreux qui mène les protagonistes de Londres jusqu'à une vallée reculé dans le Nord de l'Angleterre. Durant ce voyage, les rebondissements seront nombreux jusqu'à la résolution finale qui dévoile le destin tragique de deux frères pris dans la tourmente. Pour ma part la lecture de l'été.
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