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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Intriguée par ce livre, je me suis laissée guider par cette lecture rythmée me demandant où cette histoire allait me mener. Sauf qu'une fois terminée, je n'ai toujours pas compris... C'est noir, très critique envers notre société - c'est d'ailleurs ce qui m'a attiré - mais j'ai trouvé ça gratuit, comme un règlement de compte qui ne mène à rien.

Bref je suis peut-être passé à côté de quelque chose mais, même si je n'ai pas trouvé la lecture déplaisante, je ne saurais comment le recommander à d'autres lecteurs.
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L'idéalisme révolutionnaire n'a plus court, on le savait déjà. le dernier combat serait-il celui de la libération de la parole, comme nous le vivons aujourd'hui, ou de la libération des corps féminins, arme fatale s'il en est, instrument de toute puissance face au mâle soumis à ses sens. La dictature sexuelle change de patron et devient féminine. Elle tue et torture, fait peur. Une égérie malgré elle entame sa descente aux enfers peuplés d'hommes asservis, sacrifiés sur un autel dont elle ne sait à qui sont dédiés ces sacrifices. Les origines et le malentendu donnent une réponse qui arrange tout le monde, elle trouve des disciples, l'outil de propagande entretient le mythe, fabrique une nouvelle révolution, nécessaire en ces temps de marée basse idéologique.
Mais non, ce n'est pas ça, elle est folle, faites en sorte qu'elle le soit, au regard de la loi, dernier rempart contre un emballement dont on ne sait où il peut mener. La faiblesse de l'homme est patente, évidente, le riche mâle blanc, l'alpha régnant sur le monde a une moindre allure le slip sur les chevilles et baignant dans son sang.
L'expert notifiera qu'elle n'est que l'instrument de ses origines, il le sait depuis le début des entretiens, elle a quelque chose de pas net, un secret qui explique le tout. La noirceur du trait n'est pas une lutte de libération, la désinvolture n'est qu'un rideau de fumée masquant une blessure originelle.
Lui, revenu de tout, et de lui-même, est déjà mort.
L'écriture est précise et rapide, cédant parfois aux sirènes de stéréotypes, personnages secondaires sortis d'un imaginaire idéologique caricatural. La vision sociétale de l'auteur est si noire que son héros, prototype du sale bonhomme, nage fort bien dans ce monde-là.
Sombre lecture.
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Dolores/Antoine, Antoine/Dolores… ainsi va ce récit dans lequel deux personnages outranciers (l'une est psychopate et s'est trouvée bien malgré elle propulsée comme icone d'un mouvement « post me too » ; l'autre est cocaïnomane, cynique et désabusé ; l'une est une meurtrière en série, l'autre psychiatre, expert en la circonstance) s'opposent/se confrontent/se rencontrent… Un dénouement en forme de happy end apocalyptique… Et pourtant, si ce livre n'était qu'un miroir à peine déformant de nos turpitudes, de la déglingue de notre société, de nos angoisses ?
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