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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans le prolongement du premier livre de cette trilogie, j'ai apprécié le second tome. On retrouve des personnages attachants et auxquels je me suis facilement identifié. L'intrigue se poursuit et prend même des directions inattendues, ce qui m'a beaucoup plu.

J'ai enlevé une étoile simplement pour la toute fin à propos de cette histoire de que je n'ai pas forcément bien compris... (c'est sûrement de ma faute !).

Je vais attaquer le troisième tome avec plaisir !
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après avoir lu le problème à trois corps, compliqué de ne pas lire le deuxième opus la foret sombre
Ce second volet est tout aussi interressant que le premier, aussi bien au niveau astrophysique qu 'au niveau humain, en effet, comment se préparer, préparer le monde, préparer une défense militaire pour une attaque "extra terrestre" qui va arriver dans 4 siècles (en effet ils n'habitent pas tout près...) vaste sujet qui pose énormément de questions très bien abordées
comme ces ET semblent très très costauds que faire ?
preserver une partie de l'humanité et fuire, comment choisir ceux qui seront sauvés ?
préparer une defense militaire sachant qu'on va un peu au massacre ? mais on a 4 siècles devant nous
ou mettons nous les priorités ?
pas plus de simple de faire allégeance ? mais est-ce seulement possible ?
une petite partie de toutes les interrogations qui sont très bien étudiées dans ce très bon roman

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Sans doute moins perché que l'était parfois le premier tome. On est plus proche de la SF 'conventionnelle', je dirais, mais bien prenante malgré tout.
J'ai eu encore du mal à m'y retrouver dans tous ces noms chinois, mais bon...
Je vais temporiser en lisant un bouquin d'un autre style, et reviendrai à cette trilogie plus tard, pour clore cette épopée épique à travers les ages.
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Par moments ébouriffant, j'ai cependant trouvé ce second opus moins captivant que le problème à trois corps. Certaines descriptions techniques m'ont un peu ennuyé, mais je pinaille, le récit, foisonnant, reste très prenant. On avance en se demandant si la nature humaine ne sera simplement pas le principal obstacle à la survie de l'espèce. Bien sûr le propos ici nous interroge sur notre capacité à nous unir, réellement, pour lutter contre ce qui menace notre existence même et j'y ai vu un parallèle saisissant avec les questions (énergétiques, climatiques) qui agitent la société aujourd'hui. J'apprécie particulièrement le personnage de Shi Qiang et j'ai été 'soufflé' par les concepts de "cosmo-sociologie" & "forêt sombre" qui m' laissé pensif de nombreuses minutes avant de reprendre la lecture...la "Mort Immortelle" est sur ma bibliothèque, je ne vais plus y résister longtemps...
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Authentique

D'une science-fiction chargée historiquement et culturellement, ce qui était à mon sens le point fort du tome 1, nous bifurquons ici vers une science-fiction politique et militaire plus classique et rébarbative. L'intérêt et la curiosité changent d'axe pour développer quelques brillantes idées tant scientifiques que psychologiques. Sans ces éléments rafraîchissants, j'aurais certainement abandonné ce très long roman.

Débarrassons-nous d'emblée des points négatifs : premièrement, l'un des deux axiomes sur lesquels repose l'entièreté du roman est une aberration. Prétendre que dans l'univers toute civilisation ne cesse de croître et de s'étendre est assez symptomatique d'une espèce assez peu évoluée, en total déséquilibre avec son environnement et ses ressources. Cixin introduit ces axiomes dans le but d'apporter une réponse somme toute acceptable au paradoxe de Fermi, néanmoins, je suis troublé qu'un auteur de SF aussi réputé puisse manquer de clairvoyance au point de projeter les tares de l'humanité sur d'éventuelles autres civilisations de par le cosmos. Démarrer d'un postulat erroné, car invérifiable, m'a donc quelque peu freiné à entrer pleinement dans ce récit.
Ensuite, les dialogues et la narration sont trop souvent improbables, puérils, voire lunaires, si bien que l'on peine à vraiment se projeter dans des enjeux qui semblent dépasser tous les protagonistes. Peut-être l'auteur a-t-il voulu exprimer la jeunesse et l'inconséquence d'une espèce incapable de la moindre sagesse ; dans ce cas, le pari est réussi – et réaliste (voir le positif dans le négatif : check).
Aussi, on lit fréquemment que la science-fiction est “aride” ; eh bien ici, rien ne saurait être plus vrai. Contrairement au tome 1, un manque cruel d'émotion entache ce roman. Même l'amour transi du Luo Ji, qui pouvait bénéficier d'une aura poétique quand il n'était qu'imaginaire, revêt une triste superficialité dans la contemplation d'un visage, d'une silhouette en tous points parfaite. Un amour sans profondeur animé par la seule beauté physique ? Non. Liu Cixin essaie d'y apporter un peu de relief avec un caractère angélique, une recherche esthétique en toutes choses, ou encore les fameuses pureté et bienveillance qui font tant défaut à cette époque troublée, mais ça ne prend pas. le héros développe tellement peu ses affects que son amour paraît très égoïste. Les rares personnages féminins existent d'ailleurs uniquement par le prisme du regard d'hommes désireux de les posséder ; c'est lassant. Une seule vient sauver la baraque, c'est l'épouse d'un des colmateurs (ne me demandez pas de vous ressortir son nom) ; là, il existe une vraie complémentarité, un lien affectif et spirituel nourrissant. Dommage qu'il ne s'agisse que d'un duo annexe.
Une poignée de petites erreurs grammaticales ou d'incohérences sont venues se greffer là-dessus, mais ça, l'auteur n'y est pour rien, ce sont le traducteur et l'éditeur les fautifs. Malgré tout, mon ressenti reste assez agréable.

La Forêt sombre regorge tout autant de qualités. Dans un style globalement lisse et linéaire émergent des éclairs de lucidité, de poésie ou encore d'audace. Ils ponctuent le récit à la manière de solos de violoncelle dans un récital de jazz. Si si. Ces moments-là, il faut savoir les capter au vol, sans ça, ce roman restera d'une austérité peu engageante.
Les détails évoqués plus haut, plus ou moins importants pour le récit, apportent tout son caractère novateur à ce livre. Il peut s'agir d'un point technique pour accomplir le crime parfait, d'une conception globale d'un univers avec ses chaînes de suspicion promptes à donner le tournis, de conditionnement psychologique décisif dans l'évolution de notre espèce, etc. L'auteur possède sans conteste une vision originale et parvient à nous la faire partager avec talent. Bon, évidemment, tout au long du livre, nous sommes en droit de nous agacer en grognant des “Tout ça pour ça ?”, mais les éléments imbriqués ici appartiennent à une logique froide et implacable dédiée à la survie… ou pas.
Il s'agit d'une science-fiction d'une extrême sombreur. Même l'acte désespéré d'un héros souhaitant préserver quelques bribes de son espèce se transforme en un gâchis sans nom, fortement probable soit dit en passant. Un tableau pas franchement reluisant. On ressort de cette lecture encore plus pessimiste qu'en y entrant.
Le titre à lui seul livre un concept passionnant, une clef pour la compréhension d'une stratégie séculaire. L'auteur a de la suite dans les idées, c'est certain. D'aucuns jugeront la solution un peu expéditive, voire commode (pliée en deux paragraphes, tandis qu'il peut passer cent pages sur la description et l'évolution d'un état mental beaucoup moins utile pour sa trame), il n'en demeure pas moins que le tout maintient notre curiosité à flot.

Je suis peut-être passé à côté de la psychologie des personnages, la SF politique et militaire n'est clairement pas ma came, mais cette trilogie est pleine de promesses. Tenues ? Chacun jugera. Toujours est-il qu'il existe ici une ambiance à part, une différence dans l'atmosphère de ce récit qui est sans doute à l'origine du succès qu'il connaît. le tome 3 ne m'attire pas pour le moment, j'ai encore du Demuth, du Herbert ou encore du Forward a déguster, mais qui sait, dans quelques années…
Lien : https://editionslintemporel...
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le second tome reprend presque immédiatement après l'action du premier, mais on se retrouve avec de nouveaux personnages et une nouvelle intrigue. J'ai eu un peu de difficulté à retrouver mes repères. le premier tome semble donc mettre le contexte pour le second. Dans le premier, nous étions vraiment dans la science avec toutes les théories qui étaient étalés. J'ai l'impression que le premier tome était très rationnel, mais que le second présente un côté plus sentimental.
C'est un tome assez massif, il y a décidément des longueurs qui m'a mené à étiré ma lecture. Pour ce qui est de la fin, je l'ai trouvé un peu expéditive (VS le rythme du reste du livre) et un peu à l'eau de rose. Malgré cela, j'ai bien aimé ce roman et je lirais le prochain. Moins réussit que le premier, mais tout de même intéressant.
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Après un très premier long roman qui nous présente le premier contact et la réponse qui fut apporter par la suite, nous menant à un état de guerre.
Le conseil des nations à peut être trouver une solution via le projet Colmateur, mais cela peut il permettre de sauver l'humanité du funeste destin qui l'attend ? Comment 4 personnes peuvent elles sauver notre monde.

Nous retrouvons certains personnages quitté précédemment, comme toujours il apporte un éclairage sur la situation mais aussi une clarté dans des situations qui apporte une part de psychologie qui pourrait nous échapper ou pousserait à soulever des questions.

Liu Cixin est un auteur qui prend son temps et nous emmènes dans son voyage à travers les ages,avec quelques longueurs, dans lesquels il cache des indices.
Les détails sont la clé de beaucoup de questions.

L'auteur semble vouloir nous amener à percevoir, ressentir et éprouver les émotions de nos différents protagonistes ( pas toujours évident de les identifier), il nous permet de nous identifier jusqu'a un certains point et nous pousse à la réflexion.
Nous verrons la suite comment va se clore cette aventure à travers le temps et l'espace.
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Si l'ultime menace -l'annihilation de l'humanité- bénéficie de l'ultime espion :une capacité d'observation sans limite il ne reste plus que le refuge du mensonge. Toute la trame du récit repose sur cette hypothèse en soi intéressante car crédible par la différence d'évolution entre deux espèces séparées par une quasi infinité de temps, même si la physique envisagée relève de l'hybridation de la théorie des cordes avec du pur fantastique. le récit est laborieux car il s'attache à un personnage en marge et part dans des discrétions mélange de violence et d'amour éthéré. Des histoires parallèles sorte de grossier scénario de politique fiction frisent parfois le ridicule dans l'anti-américanisme et l'illusion de l'humanité -et de tous ses maitres d'armes- dans sa puissance face à l'envahisseur apparait psychologiquement décalée. Mais il y a un vrai récit entrainant - de rêveries en massacres, de perte de soi en exhaltation de la capacité collective de rebond. Quelques facilités comme l'hibernation pratiquement à notre portée pour justifier des personnages qui traversent les époques et surtout un deus ex machina pour faire rebondir le récit et le propulser vers un troisième tome. On en retient surtout une vision atroce de l'univers dans cette réponse terrible au paradoxe de Fermi -mais qui reste crédible- . le récit prolonge et reproduisant cette perspective effrayante dans les rapports entre groupes survivalistes, dans une logique qui est dans la droite ligne de la menace nucléaire. Une vision puissante, très percutante et qui m'a fait dévorer ce bouquin pour arriver sur un rivage plus clément -mais l'est il vraiment à la veille du troisième livre ?
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Digne suite au "Three body problem" ; toujours aussi foisonnant, passionnant.
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Dans la forêt Sombre : La forêt c'est en fait le cosmos, où les entités civilisées puissantes de l'Espace intergalactique ! vivent en bonne intelligence car elles se tiennent très éloignées et très inconnues les unes des autres, malheur à celle dont on repère les coordonnées, car elle sera implacablement annihilée, pas de doute, pas de culture, pas de sentimentalisme, ce sera le plus rapide, plus fort, le plus puissant qui gagnera. Et sans état d'âme..
Une vision, simplifiant, quand on connait l'histoire de Chine, qui ne peut que faire sourire, dans la mesure de l'histoire où le méga continent pays qui ignora le reste du monde continua à l'ignorer pour finalement en subir les humiliations de ses envahisseurs, et ne trouvera son repos et la ligne de son développement futur, que dans la vengeance et la volonté de plier le reste de la réalité, de tout le monde à son modèle.
Suite de la précédente, donc tentative critique et tentative de compréhension de mon vague ressenti à la lecture, passionnée tout de même de ces maousses volumes.
On reste donc toujours entre chinois, la majeure partie du récit, même si l'ONU et ses membres internationaux y jouent un rôle, mais toujours de façade et dans la caricature, vaguement nauséeuse, il faut bien le dire (la japonaise est une traitresse amertume, le sud américain un dictateur idéologue borné et sanguinaire, etc etc..).
Reviennent donc, et acteur et juge, juré et bourreau, les chinois car il faut bien un corps connu et une existence reconnue par l'auteur, certes génial, mais si geek…pour endosser les habits de cette fable cosmique et futuriste. On retrouve un flic vaguement patibulaire, qu'on peut croiser dans différents films contemporains chinois, le sale type mais juste, qui fait son job quoi.. Décent et bien entendu très indépendant, ouh là ! quelle figure d'indépendance masculine et rassurante, nous avons là, pas de sentiments mais les réflexes vifs et le bon coup d'épaule pour sauver notre autre héros des embuches tueuses cosmiques.
Notre autre héros, un colmateur, parmi quatre heureux et puissants désignés par le comité des sages internationaux.. Celui-ci, Liu Jo, donc qui encombre la majeure partie de l'ouvrage est un brave gars vaguement génial, mais surtout mièvre… dont le seul rêve est de trouver la fille de ses rêves, non pas une autre, bien celle-là, la jeune fille fraiche et pure.. de ses rêves que les services secrets et l'ONU vont lui dégotter rien qu''à lui, pour qu'il jouisse et procrée, une fille bizarrement, macho pas tant que ça en fait, est-il lui le mec de ses rêves à elle ?.. Ça c'est pas notre affaire.
Et c'est ce brave gars, plus ou moins psycho historien merci Isaac..
Qui va nous tenir toute la civilisation trsiolarienne en échec et même… mais bon ça c'est vraiment à la fin donc ça se raconte pas.. & Résoudre toute l'équation et apaiser la crise cosmique. Ben oui, y'à que lui, rien que lui.. Ou devrait-on dire Liu… Cixin..Un tintin (soi soit), sans aura.
D'autres figures de remarquables héros (hommes tous bien sûr) côtoient d'autres femmes au gré des récits multiples qui jalonnent cette saga, elles sont toutes vaguement belles et admiratrices, ou des étrangères à des postes de décision incompréhensibles pour ces valeureux chinois. Car les ancêtres du passé, général, savant, qui ont toujours, mais alors toujours raison, même s'ils finissent mal et souvent morts, égayent aussi parfois de leurs aventures les confins cosmiques des récits en parallèle qui construisent les pages, avec leurs raisons qui sont et raisonnable et valent toutes les justifications.
Il n'y a pas d'erreur avec les pères en Chine, il faut le savoir une bonne fois (Foi) pour toutes… Ces remarquables personnages ayant tous cette vigueur du héros qui agit, ou réfléchit seul, pour le bien de tous.
Tous et toutes, c'est cette foule dont on décrit le bien être enivré de bienfait dans le futur, les réactions de masse, la stupidité, mais également le pouvoir de l'opinion, finalement ? Et dont on évoquera les massacres et autres calamités des siècles, comme un grand Ravin par exemple qui est une référence à la grande famine suite au célèbre « bon en avant » du papa Mao…par exemple.. Donc, en bref et après deux superbes heures de batailles spatiales, où les troupes galvanisées de la nation terrienne spatiale sont proprement décimées par une forme parfaite de « la larme de la vierge », ou un module étrange ?. On saisit par les conséquences des récits, que l'humanité ne peut survivre que bien agencée, contenue, dans une gestion qui élimine les faibles pour conserver les meilleurs, mais ne craint pas de tuer « les autres » pour le futur le plus brillant du cosmos de tous.. J'attends de lire la suite pour vraiment prendre la mesure si finalement cette somme de SF ne représente pas un nouveau programme pour totalitarisme bienséant. On lira ça..
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