Quand j'ai lu le
Jérôme Lindon d'
Echenoz, j'ai pleuré.
Jérôme Lindon me semblait infiniment proche, les éditions de Minuit avaient un sens pour moi que n'ont pas toujours les autres maisons et
Echenoz… ben,
Echenoz quoi.
Jean-Marc Roberts, même si je connaissais son nom et appréciais son travail, était moins une figure de proue pour moi. Et surtout de
Philippe Claudel je n'avais lu et aimé que
les Âmes Grises il y a bien longtemps, lors de sa parution il me semble. Tout ça pour dire que je ne pensais pas que je rentrerais en résonance de la même manière avec ce texte.
Et pourtant, ça a marché. Allez savoir pourquoi j'ai lu ce texte, je veux dire, je ne suis ni une amie proche de Claudel, ni une amie proche de Roberts, et ce n'est rien d'autre qu'une longue lettre d'amour d'un ami à un ami. Mais ça m'a touchée, ça m'a rappelé l'humain derrière le logo, derrière
la couverture bleue. Je ne sais pas bien quoi dire, je ne vois pas qui peut être intéressé par ce genre de texte (et pourtant…) mais je continuerai à le regarder avec tendresse tant je comprends le besoin qu'on peut avoir de l'écrire.
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