Les jours heureux

Voilà longtemps que je ne m'étais pas sentie orpheline à la fin d'une lecture.
Le style et l'écriture m'ont enchanté mais parfois les descriptions "amoureuses" manquent pour moi de finesse dans la façon de les aborder. J'aurais aimé plus de sous-entendu afin de laisser aux lecteurs plus libre cours à l'imagination.
Par contre, les intrigues voient cette dernière comblée. ....jusque dans les dernières pages.
Aucun moment d'ennuis et je peux dire que ce livre pourrait amplement être porté sur grand écran .
J'ai découvert cette auteure. Bravo

La lecture des "Jours heureux" est un vrai plaisir. L'écriture est très fluide et ce roman est très bien construit. Les personnages sont attachants et on n'a pas envie de le quitter quand on a commencé à le lire.
Oscar Vian apprend que sa mère hospitalisée est condamnée à brève échéance mais qu'il ne doit pas prévenir son père. ils ont formé un couple mythique du cinéma européen, elle comme scénariste, lui comme réalisateur.
Ils se sont mariés, séparés, retrouvés et Oscar est leur chef d'oeuvre.
'histoire se passe donc dans un monde qui nous est étranger où la vie est facile mais on prend plaisir à changer sans cesse de décor.
Le roman aborde tous les thèmes d'actualité notamment le harcélement sexuel, un peu d'espionnage...ce qui lui un coté très superficiel qui m'a un peu dérangée alors que j'ai éprouvé un vrai bonheur à la lecture du texte.

« Édouard Vian et Laure Branković ont formé pendant trente ans le couple le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j'avais un an. Se sont remariés quand j'en avais cinq et se sont à nouveaux séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre-temps, ils ont fait une trentaine de films ensemble et un seul enfant : moi. À eux deux, ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Quant à moi… c'est une autre histoire. »⁠
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Et quelle histoire ! Voici commence celle de notre narrateur, héritier du couple de réalisateurs le plus célèbre du continent. Il nous raconte l'histoire de l'amour complexe de ses parents, leur jeu de fuite et de retour, en passant du tapis rouge du festival de Cannes et des studios hollywoodiens, à toutes les capitales du monde. ⁠
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C'est la maladie qui va mettre un terme à cette danse élégante et apporter ce qu'ils n'avaient vu que dans les films : le vrai drame et la douleur. ⁠
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Un roman que j'ai commencé sans attentes et qui m'a laissé en pleurs. On ne peut que s'éprendre de ces personnages plus vrais que nature, et souffrir avec les fils qui a le double poids sur les épaules de la réputation internationale de ses parents et de leurs conflits conjugaux. À lire, pour tous. ⁠
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« Réparer la réalité, comme je répare les histoires des autres, c'est ma spécialité. Et c'est exactement ce que j'ai décidé de faire pour ma mère. Elle m'avait interdit de parler de sa maladie à mon père. Il n'était pas question de la trahir, mais je voulais réaliser le rêve de tout enfant de divorcés : forcer mes parents à se remarier avant la fin de l'année. » p. 43⁠
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« Le dernier des nôtres » étant un de mes livres préférés, j'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir celui-ci.
Finalement, ces deux livres n'ont pas grand chose à voir, celui-ci est en effet plus moderne, l'histoire plus simple et moins élaborée que « le dernier des nôtres », mais on retrouve dans « les jours heureux » ce petit trait d'humour qui m'avait particulièrement plu dans « le dernier des nôtres ». Une lecture agréable cet été.