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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie Babelio et les éditions Hachette pour l'envoi de cette BD dont le sujet m'intriguait.
Alice Colin se propose en effet de mettre en scène la dépression, challenge s'il en est.
Elle adopte une stratégie assez répandue en littérature jeunesse : personnifier "le mal". Et cela fonctionne plutôt bien. Tout comme l'humour dont elle fait preuve en s'affublant de lunettes et d'une blouse quand elle s'essaie à la vulgarisation.

Cependant, deux choix m'ont gênée.
L'écriture inclusive à géométrie variable pour commencer : présente dans le texte mais pas dans les remerciements (pourquoi ?).
Ensuite, Alice Colin fait ce qu'elle veut avec ses cheveux et avec ses poils, mais je ne vois pas bien l'intérêt d'en ajouter sur les jambes et des sous les bras de son double de papier.

Ces deux points révèlent peut être une trop grande différence de génération et n'enlèvent rien à la qualité générale de cette BD.
Mais je n'en ai pas vu l'intérêt scénaristique, alors qu'ils m'ont fait sortir de l'histoire à plusieurs reprises.

Heureusement, le reste (et donc l'essentiel) est plutôt réussi. Les doutes quant au diagnostic (pourtant posé par quatre professionnels différents), les hauts et les bas de cette maladie, l'influence des évènements extérieurs (confinement, rupture), le regard des autres... le ton est très juste et fait de cette BD un livre à offrir à l'entourage peu compréhensif d'une personne dépressive. le parallèle avec le handicap page 164 est particulièrement parlant.
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Cette bande-dessinée est un récit autobiographique qui met l'accent sur la dépression de l'auteur pendant la fin de ses années lycée et le début de ses années étudiantes. Cette dépression prend racine dans un malaise qu'elle ne comprend pas et aussi dans une éco-anxiété. le récit se concentre ainsi sur le ressenti et le quotidien de l'héroïne.
J'ai trouvé qu'il faut beaucoup de courage pour se raconter et se mettre à nu comme le fait l'autrice, avec autant d'honnêteté. Et je pense que ce livre peut aider les parents d'adolescents à comprendre le mal-être de leur enfant (car même à la lecture de l'ouvrage, pour des gens qui n'ont jamais ressenti ça, ça reste assez incompréhensible), ou aussi des adolescents en mal-être à se sentir compris.
Je n'ai pas été particulièrement émue par les dessins, même si on sent que le trait s'affine au fur et à mesure de la BD et l'autrice étant elle-même en formation, il sera sûrement amené à se modifier. Il y a par contre une très grande fluidité du propos et une maîtrise de l'utilisation de l'espace offert par la page.
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Après le succès de Heartstopper, Hachette développe sa collection de romans graphiques, dans des petits formats aisément transportables. Ça va aller fait partie des récentes parutions de cette collection.

Alice Colin, jeune autrice de 20 ans, propose ici une autobiographie dessinée qui parle essentiellement de santé mentale. Un récit représentatif du malaise de la jeunesse actuelle. Sous les traits de son double, elle raconte son parcours scolaire, son anxiété, le Covid, sa dépression. Elle parle de son suivi psy et de sa prise d'antidépresseurs.

L'héroïne n'est, hélas, pas tout de suite prise au sérieux par les adultes qui l'entourent. On lui dit qu'elle déprime, elle rappelle que cela s'appelle une dépression… Ce livre parle d'un mal-être qui s'installe, de la sortie de l'adolescence, des premières expériences, parasitées par des idées noires.

Son récit invite à s'écouter, à prendre au sérieux sa santé mentale et à écouter ses envies ! (Ici, la concrétisation de son envie d'évoluer dans le milieu artistique.)

Une BD en noir et blanc, que j'ai trouvée touchante et d'une grande expressivité. Les textes, écrits à la main, renforcent encore plus l'adresse au lecteur. Un témoignage qui parlera aux ados.
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Alice a 17 ans et mène plutôt une belle vie. Une belle vie, en apparence seulement, car depuis qu'elle a changé de lycée, qu'elle est en classe de terminale, elle essaie de se convaincre que tout va bien. Et puis il y a le Covid, les confinements. Au début, Alice voit ça comme des vacances, mais elle vit finalement mal la situation. Tristesse, perte de poids, fatigue, après avoir consulté à plusieurs reprises, tous s'entendent pour dire que l'adolescente souffre de dépression.

Avec « Ça va aller » paru aux éditions Hachette, Alice Colin nous livre une BD autobiographique. Quel meilleur sujet en effet que soi-même dans le domaine de la bande dessinée ? Comme bon nombre d'auteurs, Alice personnifie la dépression dans son livre pour mieux faire comprendre au lecteur ce qu'elle endure. C'est aussi un bon moyen pour vulgariser la maladie et rendre ses propos accessibles au plus grand nombre.
Malgré un dessin épuré et une écriture assez soignée, quelques coquilles persistent et le récit tourne en rond. Y aurait-il eu un souci de relecture ? de correction ? le récit aurait pu être aisément raccourci d'un tiers pour éviter les répétitions. Saluons tout de même ce premier roman graphique de l'autrice qui laisse présager de bonnes choses pour la suite.
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Petite BD sympathique avec un style graphique assez simpliste, qui rappelle pas mal Heartstopper. le sujet de la dépression y est traité avec un peu d'humour.

Ceci étant dit, je n'ai pas été plus emballé que ça par cette lecture. J'ai trouvé que le sujet était traité de manière assez superficielle, et j'aurais aimé en apprendre un peu plus sur le sujet. Pour le coup, on est plutôt sur un récit de tranche de vie avec assez peu d'informations concrètes sur la dépression.
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La créatrice s'ouvre simplement, sans chichi, sans tabou aux lecteurs. Ainsi il pourra ainsi plus facilement s'identifier, faire des parallèles avec son parcours.. Pas besoin d'être jeune pour se sentir mal dans sa peau. La dépression touche tout le monde sans distinction d'âge ou de statut social. Dernièrement, les plus jeunes sont touchés par la solastalgie, une déprime lié à des perspective d'avenir assez sombres liée aux désordres écologiques. Les médecins doivent faire face aussi face à ces inquiétudes de plus en plus prégnantes. Il n'y a rien de tabou là-dedans. L'histoire est facilement accessible et compréhensible. Un dessin simple, très parlant qui ne se préoccupe pas des vieilles règles de mise en page d'un autre temps. C'est une forme de cahier de pensée où Alice Colin se représente avec fidélité. Ce qui est un plus c'est qu'il n'y a pas de jugement de valeur. C'est le partage d'un cheminement sur ses émotions et son ressenti. Donc si vous ou/et des personnes de votre entourage voyagent avec des idées noires, peut-être leur offrir ou prêter la bd. Eventuellement, c'est une bonne manière d'ouvrir la porte à la discussion.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La dépression, un sujet délicat qui est ici abordé avec douceur, peut-être même un peu trop.
Ici Alice Colin, autrice et narratrice, parle de son expérience pendant l'épidémie de covid, du diagnostic de sa dépression et rapidement de son écoanxiété.
L'aspect biographique de ce roman graphique était intéressant. Néanmoins, ce livre plein de promesse était un peu trop superficiel à mon gout, j'aurais aimé plus de profondeur.
J'aimais beaucoup la personnalisation de la dépression par ce nuage noir trop collant, mais j'ai trouvé les dessins beaucoup trop amateurs.
Ça ne m'a pas assez touché, mais c'est sûrement très adapté pour un public plus jeune, d'autant plus avec les quelques passages de vulgarisation scientifique.
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Cette BD autobiographique raconte l'épisode de dépression souffert par l'auteure : on va du mal-être adolescent, de l'anxiété pour l'avenir et les confinements qui n'ont fait qu'empirer les choses.

Les dessins sont sympathiques et se veulent didactiques. Sur cet aspect c'est très bien, vu qu'il s'adresse principalement aux jeunes, de dédramatiser les rendez-vous chez le psy ou la prise d'anti-dépresseurs. Enfin, le plus important : comprendre physiologiquement ce qui se passe dans la tête quand on subit une dépression.

Lors de ma lecture, j'ai eu l'impression que c'était un recueil des dessins parus sur son compte Instagram, ce qui donne l'impression que parfois on saute du coq à l'âne.

Traiter de la dépression n'est pas simple et encore moins sur du vécu. Pour l'auteur ça permet d'extérioriser, mais pour un lecteur qui veut comprendre comment la personne vit la dépression pour mieux aider, c'est léger. Très léger, limite anecdotique. Sur le sujet, je trouve que d'autres ouvrages BD la traitent mieux, comme "C'est comme ça que je disparais" de Mirion Malle.

Sur d'autres sujets, je serai ravie de retrouver ses dessins.
Je remercie Babelio pour cette découverte.
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