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4,07

sur 2753 notes
10 ans après la guerre qui a détruit Panem, Coriolanus Snow a 17 ans. Il fait parti de la noblesse qui essaye de sauver les apparences, mais sa famille est ruinée et il a aussi souvent faim que les gens des districts. Mais pour la première année, la haute juge des Hunger Games décide de modifier un peu la formule pour l'instant très basique, et de donner à chaque tribu, un mentor parmi les étudiants de Panem. Coriolanus Snow se retrouve donc être le mentor du tribu féminin du 13. Une catastrophe ? peut-être pas, car la jeune fille semble avoir un sacré caractère !

J'avais hâte de lire cette préquelle, c'est rien de le dire ! Même si je ne m'attendais pas à ce que l'histoire soit centrée sur Snow avant de voir le synopsis du livre, j'étais curieuse de voir comment tout se passait bien des années avant Katniss ! et comme je ne m'attendais pas à quelque chose en particulier, j'ai été bien surprise !

Le roman se découpe en 3 parties (un peu comme le 1er Hunger Game) : avant le jeu, pendant les Hunger games et après.

J'ai beaucoup aimé les 2eres parties qui sont très rythmées et dynamique. La 3ème est plus déséquilibrée, d'autant plus que malgré certaines longueurs, elle est presque trop rapide sur la toute fin.

J'ai également beaucoup aimé tout le background qui est bien travaillé. On arrive dans un pays encore marqué par la guerre et en reconstruction. La faim est omniprésente, et pas seulement par les jeux. Ceux-ci ne sont pas du tout ceux qu'on a connu avec Katniss, il a fallu 75 ans pour y arriver et ce n'était pas aussi cadré dès le début, on sent une véritable évolution. Même si j'ai trouvé qu'il y avait peut-être un peu trop de clins d'oeil appuyés à la trilogie originale (la référence à la plante, katniss, qui donne son nom au personnage est pour moi vraiment de trop ; mais il y a beaucoup de « coïncidences » qui veulent expliquer pourquoi Snow a autant Katniss en grippe.

Concernant le personnage de Snow, si j'ai trouvé certains aspects cohérents et réalistes ; d'autres le sont moins, surtout ses réactions vers la fin (qui ont malgré tout une certaine logique, mais qui sont peut-être amenées de façon maladroite).

Mais dans l'ensemble, à part cette 3ème partie un peu moins « catchy », j'ai vraiment bien aimé et j'ai eu du mal à décrocher !
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C'est avec plaisir que je suis retournée dans l'ambiance de Panem.
Le livre accroche dès la première lecture.
Il est intéressant de voir le personnage de Snow sous un nouvel angle, de voir ses apprentissages, sa recherche de pouvoir et comment il se fait manipuler par la dictature en place.
Le personnage de Lucy est tout aussi intéressant car elle et sa famille sont le résultat de dégâts collatéraux dû à la guerre.
La fin de l'histoire me laisse perplexe ... Mais j'ai apprécié la lecture.
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Quinze ans après la trilogie Hunger games que j'avais dévorée, je reviens dans l'univers créé par Suzanne Collins. Il s'agit d'un préquel qui s'intéresse au grand méchant de la première trilogie, Coriolanus Snow. Ce dernier a dix-huit ans, il est encore dans la prestigieuse académie du Capitole et doit obtenir son diplôme à la fin de l'année pour pouvoir aller à l'université. Il le sent (sa grand-mère aussi !), il est promis à un grand avenir. Mais, lorsqu'il est assigné comme mentor au douzième district, il tombe des nues, il s'agit du moins prestigieux d'entre eux.

Mon avis : j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce page turner ! Si le roman fait presque 700 pages, je ne les ai pas vues défiler ! J'ai tout de suite été prise dans l'action, les événements et les rebondissements s'enchaînant sans temps mort. L'univers dystopique est toujours aussi bien travaillé.

J'ai également beaucoup apprécié les personnages et leur évolution rondement menée. Si Coriolanus est brillant et ambitieux au début du roman, il est quelqu'un de bien à qui l'on pourrait facilement accorder sa confiance. Difficile de croire qu'il deviendrait cinquante ans plus tard l'ignoble président de Panem. Et pourtant, l'autrice arrive à distiller dans son intrigue suffisamment de signes nous permettant de comprendre qu'il n'est pas aussi bien qu'il le prétend : un vrai tour de force. J'ai également apprécié son meilleur ami idéaliste Sejanus Plinth ainsi que le tribut fille du douzième district : Lucy Grey, un personnage haut en couleur et surprenant.

Bref, un roman que j'ai dévoré ! Hâte maintenant de découvrir l'adaptation cinématographique de ce livre. J'ai vu la bande annonce et elle donne déjà très envie.
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J'attendais que le mari achève sa lecture pour vous parler de la mienne. Il a fini donc c'est parti.

L'histoire nous ramène à la dixième édition des Hunger Games. On est donc dans un prequel suivant un Coriolanus Snow ado, soit bien avant qu'il ne devienne Président de Panem.

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a permis d'en apprendre plus sur le personnage de Snow et son passé, mais aussi de comprendre comment il est devenu celui qu'on a connu dans la trilogie originale.

Obligé d'être le mentor de Lucy Gray Bird, candidate du District 12, Snow va être amené à se poser des questions, à réfléchir sur la raison des Hunger Games et sur la manière dont ceux-ci sont menés/organisés.

D'ailleurs, Lucy Gray, je m'attendais à un retournement de veste de sa part. Finalement, c'était pas ça 😱

L'histoire permet aussi de constater l'évolution des Hunger Games depuis cette dixième édition et aussi l'évolution de Snow (qu'on déteste).

Un peu déçue par contre des Hunger Games en eux-mêmes mais je comprends la démarche de ne pas trop s'étendre sur les jeux, le plus important étant ce qui les entoure, l'organisation, les mentors, les personnages.

Mention spéciale pour la Docteur Gaul qui est aussi atroce que cinglée. Mais perso, j'ai adoré son personnage ☺

Bref. Une lecture intéressante, qui vaut la peine si on veut en apprendre plus sur Snow et son aversion pour le District 12.
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J'ai lu la trilogie Hunger Games il y a plusieurs années, au moment de la sortie des romans. J'en garde un très bon souvenir, mais les détails restent flous dans ma mémoire, notamment concernant le président Snow. Je me rappelle surtout qu'il faisait office de grand méchant dictateur, mais pas grand chose de plus.

je n'était donc pas particulièrement attirée par cette préquelle.

Et puis je l'ai trouvée par hasard à la médiathèque, et je me suis lancée.

J'ai bien fait, La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur ayant été une très bonne lecture, quoique inégale.

Le roman est divisé en trois grandes parties. Voyons un peu ce que j'ai pensé de chacune.

La première partie fait office de présentation de l'univers et de l'entourage de Coriolanus Snow. Si le bonhomme adulte ne m'a jamais semblé particulièrement attachant, ce n'est pas le cas du Coriolanus adolescent. Suite à des années de guerre, lui et sa famille se débattent dans les affres de la pauvreté. Manger à sa faim est déjà un luxe.

Pourtant, cette famille veut maintenir des apparences de richesse, et l'on aperçoit Coriolanus déployer des trésors d'ingéniosité et de ruse pour continuer à être influent.

Ce début est par moment un peu longuet, et pourtant les chapitres se sont enchainés rapidement. Si les traits futurs d'arrogance et de mépris qui caractérisent le Président Snow sont déjà présents, ils ne sont pas des plus développés, et le personnage de Coriolanus est tout en nuances. Il est calculateur mais pas méchant, même si certaines de ses réflexions 'ont fait grimacer.

La moisson et l'arrivée des tributs relance l'histoire, lui donnant un peu de dynamisme.

Le second personnage principal, Lucy Gray, est également très bien construit. Un tribut qui chante et fait face bravement à son destin, mais qui n'est pas exempt de faiblesses. Elle est très humaine.

Mon seul regret sur ce personnage est de ne pas en apprendre plus sur ses pensées, ses sentiments. le lecteur accompagne uniquement Coriolanus et ses pensées, ce qui donne une certaine distance avec d'autres événements.

La deuxième partie est centrée sur le Hunger Game uniquement. Relativement courte par rapport au volume du roman (et j'ai trouvé ça vraiment dommage), le lecteur est une fois de plus extérieur à l'action, puisqu'il reste avec Coriolanus, qui est ... en dehors de l'arène. J'ai pourtant beaucoup aimé cette partie, qui montre ce que les jeux étaient avant la trilogie principale.

La troisième partie est celle qui m'a le moins plu, et de loin. Je l'ai trouvée longue, presque sans intérêt par moment, alors que c'est bien cette partie qui présente le plus la psychologie de Coriolanus. C'est ici que la bascule se fait entre le jeune homme, aux idées parfois limite mais avec un bon coeur, au Président dictateur qui ne jure que par le pouvoir et juge les autres avec mépris.

J'ai trouvé cela mal équilibré. Paradoxalement, c'est la partie qui parait très longue au début et au milieu, tandis que j'ai trouvé la fin beaucoup trop rapide. Je n'ai pas compris la réaction de Snow, mais celle de Lucy Gray non plus. Toutes ces promesses, ces grands sentiments.. Pour ça?

J'ai le sentiment que l'auteure s'est trouvé prise par le temps (ou le nombre de caractères) et a juste fini le plus vite possible. Dommage.

La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est un roman cru, dur par moments, qui expose le point de bascule entre l'après-guerre et le début de la dictature dans la monde de Panem. La cruauté et la folie humaine y sont exposées, avec des scènes parfois difficiles, non pas à cause du sang versé, mais de la dureté intrinsèque des idées proposées. le principe même de forcer des enfants à se combattre à mort dans une arène est révoltant.

Ici, il n'y a pas tout ce côté spectacle des Hunger Games suivants, et je le trouve d'autant plus dur à lire.

La plume de l'auteure est toujours aussi efficace, et m'a amenée à tourner les pages pour connaitre la suite. Une lecture entre fascination et horreur, avec un certain malaise à plusieurs passages. Ce n'est clairement pas un livre que je recommanderai à tous. Avoir apprécié la trilogie est pour moi un prérequis quasiment indispensable.

En tout cas, cela m'a donné envie de replonger dans le monde de Panem, avec Katniss cette fois. Je vais donc partir sur une relecture des Hunger Games, puis certainement la découverte d'autres dystopies.
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La Ballade du serpent et de l'oiseau-chanteur nous ramène presque aux origines des Hunger Games, quand les mentors ont été institués pour la première fois. Coriolanus Snow, élève ambitieux et prometteur de l'Académie, est l'un d'entre eux. D'abord fier, il déchante lorsqu'il découvre qu'on lui a attribué le tribut féminin du District Douze…

Snow étant l'un de mes personnages préférés, j'avais très envie de lire ce livre centré sur son passé, et en même temps j'éprouvais une certaine appréhension, étant donné que je n'ai jamais réussi à accrocher aux romans Hunger Games, leur préférant de très loin les films.

La faute à une plume qui m'apparaissait insipide et dépourvu d'émotion. Que ce soit les morts, les joies, les peines, Suzanne Collins n'a jamais rien réussi à me faire ressentir. Et des années plus tard, je dirais qu'il y a une légère amélioration.

Légère. La violence est un peu mieux retranscrite, un peu plus palpable. La romance, en revanche… Non, ce n'est toujours pas possible. le problème, c'est qu'elle est au coeur même de ce préquel, là où elle relevait surtout de la stratégie dans les mésaventures de Katniss.

À aucun moment je n'ai été touchée par la relation entre Coryo et Lucy Gray, parce qu'à aucun moment, je ne l'ai trouvée crédible. Il n'y a pas d'alchimie, et les sentiments que l'auteur essaye de coucher sur le papier sonnent faux.

Bon, j'admets que le fait de n'avoir pas pu encadrer Lucy Gray ne m'a pas aidée à m'attacher à leur histoire. Je ne saurais même pas dire exactement pourquoi, juste qu'elle ne m'a inspirée aucune sympathie. Peut-être à cause du style qu'elle se donne, peut-être parce que je la sentais un peu hypocrite sur les bords, peut-être qu'on n'a simplement pas d'atomes crochus, elle et moi.

Coryo, c'est différent. Au début, il collait à l'image que j'avais de lui. La première partie le présente comme un adolescent froid, élitiste et dévoré par l'ambition, un pur produit du Capitole, mais pas particulièrement cruel, et encore moins mauvais. Égoïste, tout au plus. Peu lui chaut que des gens souffrent et crèvent de faim, sans pour autant qu'il se montre totalement insensible lorsqu'il les a sous les yeux.

J'ai adoré sa dimension machiavélique, au sens politique (mais pas que) du terme. Sauf que la suite a tout gâché. Sa bluette avec Lucy Gray, déjà, qui le rend très niais sur les bords, et surtout la troisième partie, qui fait évoluer le personnage trop vite, au mépris de toute cohérence et de toute logique.

Rien dans son comportement ne le prédestinait à devenir un tueur de sang-froid, malveillant et diabolique (en tout cas pas si vite), si ce n'est le besoin de raccrocher avec le Snow plus impitoyable de Hunger Games. Sauf qu'entre Hunger Games et ce préquel, plus de soixante ans se sont écoulés. Soixante années que l'auteur a choisi de condenser en un été.

Attention, spoilers dans ce paragraphe ! La mort de Mayfair est le moment charnière pour moi, celui où tout bascule, mais dans la mauvaise direction. Ce meurtre m'a semblé sortir de nulle part, en mode « Eh, regardez, Snow commence à tuer pour sauver sa pomme, c'est un grand méchant ! ». Quant à l'exécution de Sejanus… Eh bien, désolée, mais je n'arrive pas à l'en blâmer. Ce type ne lui a valu QUE des problèmes, et il était encore sur le point de mettre toute la base en danger, Coryo le premier. Fin des spoilers !

Contrairement à la saga principale qui était sauvée (à mes yeux) par ses personnages secondaires (merci Finnick, Johanna, Haymitch, Cinna…), ici, ce n'est pas le cas. Si je me suis attachée un temps à Tigris et à Sejanus, j'ai rapidement déchanté.

Tigris est gentille. Voilà, c'est tout ce qu'il y aura à dire sur elle. On ne sait pas comment la situation va se dégrader entre elle et Snow, comment elle va le regarder se transformer en dictateur quand, jusque-là, elle semblait avoir une influence plutôt positive sur lui… Bref, on ne sait rien.

Sejanus, lui, apparaît d'abord comme le vrai héros du livre, celui qui n'a pas peur de se dresser face au Capitole, de dénoncer ses exactions et les injustices dont il est témoin. Un comportement louable, qui devient complètement stupide au fil des chapitres. Au lieu de réfléchir à la manière de faire bouger les choses, d'améliorer la vie des gens, notamment grâce à la fortune de sa famille, et de suivre les conseils pleins de bon sens de Coryo, il pleurniche sur son sort et finit par ne regarder que son petit nombril, sans se soucier des ennuis qu'il attire aux autres. Désolée, mais je soutiens Snow à 100% vis-à-vis de lui.

D'autres éléments avaient du potentiel (le passé du doyen, celui de Lucy Gray, de Crassus Snow, les rebelles, les condisciples de Coryo…), mais demeurent sous-exploités. Un beau gâchis, en somme. Et bien sûr, je ne parlerai pas des prénoms à coucher dehors. Ça m'avait déjà marquée dans Hunger Games, mais là, on touche le fond.

Le scénario aurait quant à lui pu tenir la route… s'il n'avait pas été aussi long et lent, en plus de reposer essentiellement sur la symbolique (les serpents, la neige, les chansons soigneusement décryptées au fur et à mesure par le narrateur…) et sur les clins d'oeil (vous avez dit « geai moqueur » ? Tenez, voici quarante douze paragraphes ô combien passionnants à leur sujet !). Même Lucy Gray m'a plus d'une fois fait l'effet de n'être rien d'autre qu'une Katniss douée pour se donner en spectacle.

Je mentirais en prétendant que je n'ai pas apprécié de découvrir un Capitole d'après-guerre, loin de la faste qu'il revêtira dans le futur, mais à part ça, j'ai trouvé les deux premières parties (l'avant et le déroulement des Hunger Games) interminables. J'avais juste hâte que tout le monde meurt pour qu'on puisse passer à autre chose. Ou pas…

Il faut savoir que j'avais mis beaucoup de soin à ne pas me spoiler une seule ligne de l'intrigue en attendant la sortie de cet ouvrage en poche, et j'ai envie de dire : tant d'efforts et de prudence déployés pour ça ! « Ça » étant les dix dernières pages (et encore, je suis généreuse) qui expédient ce que je m'attendais réellement à lire dans un préquel retraçant la jeunesse du président Snow : son ascension, et bien sûr celles des Jeux.

Ce roman est clairement un gros raté pour moi. Je plaçais en lui de très hautes attentes, et elles ont toutes été déçues, essentiellement par les choix de Suzanne Collins qui me paraissent plus que discutables. Elle aurait ne serait-ce qu'étiré son récit sur une plus longue période, au lieu de s'enliser dans une romance sans âme et des références envahissantes à la trilogie d'origine, la transition de « Coryo » à « Snow » serait peut-être mieux passée. Hélas, ce n'est pas le cas.
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Assez curieusement, je n'ai plus trop de souvenirs du tome 3 de la série. Sans doute l'ai-je lu rapidement après l'enthousiasme des tomes 1 et 2.
Aussi au début de ce nouvel opus, j'ai eu une impression de recommencement avec les jeux, de longueurs et de redites. Heureusement la seconde partie développe le personnage de Coriolanus Snow et dessine son caractère en devenir.
J'ai l'impression que Suzanne Collins se ménage un espace pour une suite, Snow étant encore bien jeune à la fin de "La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur". J'ai quelques idées sur une suite possible. Nul doute que Suzanne Collins les aie aussi. du coup, j'attends une suite...Cela donnerait une cohérence à la sortie de ce préquel.
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Ce fut une lecture sympa mais on est loin du coup de coeur. J'attendais beaucoup de ce roman et bien que j'ai aimé retrouver l'univers des Hunger Games, je suis assez mitigée sur cette lecture.

Dans ce roman, on en apprend plus sur les premiers Hunger Games (on assiste à la 10ème édition des jeux si je ne me trompe pas) et ils sont totalement différents de ce qu'on a connus dans la trilogie. L'organisation est encore bancale, les tribus sont traités comme des animaux et le système de mentors se mets en place pour la première fois. Contrairement aux HG de Katniss, les mentors sont ici des étudiants du Capitol. C'était très intéressant d'en apprendre plus sur les jeux, Snow et sa famille.

Mais gros bémol sur le personnage de Snow. On sait tous que c'est un personnage infâme dans la trilogie et je m'attendais à un événement de dingue qui l'aurait rendu ainsi... Il a toujours été ambitieux et voulait monter en grade dans la société, mais après ce qu'il a vécu aux côtés de Lucy Gray, je trouve que son comportement en tant que président est incohérent. Il a fait des coups bas afin d'obtenir ce qu'il voulait mais je trouve qu'il n'était pas si terrible que ça. Et le revirement de situation a la fin est trop rapide à mon goût.

Ce livre ne m'a pas fait apprécier Snow mais j'ai adoré Lucy qui est une fille pétillante et attachante.

Pour moi ce préquel ne vaut pas la trilogie mais j'ai tout de même passé un bon moment !
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Fan de la saga Hunger Games, j'étais ravie de découvrir ce préquel sensé apporter des informations sur l'horrible personnage qu'est Snow.
Les 3/4 du récit sont intéressants et nous découvrons le passé du sinistre personnage, et l'auteure nous déconcerte entretenant ainsi le mystère sur les raisons qui ont pu faire basculer le jeune Coriolanus Snow et en faire cet homme cruel que nous connaissons. Nous attendons donc la chute.
Personnellement Suzan Collins n'a répondu à mes attentes, la psychologie du personnage reste assez floue et les motivations ne sont pas assez claires. Par contre, nous en apprenons davantage sur l'évolution des jeux et la part qu'à joué le futur Président de Panem, sur la guerre.
Je ressors frustrée de cette lecture dans laquelle je me suis ennuyée , tout particulièrement dans dernière partie, tant le récit manque de rythme et de rebondissements, émaillé qui plus est de de textes de chansons, que je n'ai pas toujours lues en entier et dont perso, je n'ai forcément compris tous les messages et qui nuisent à la rythmique du roman, l'alourdissent, même.
Au final, le personnage de Snow reste, malgré les détails de son comportement, assez hermétique et il en est de même, voire plus de Lucy.
L'on peine à s'attacher à l'un et à l'autre, tant les personnalités sont superficiellement brossées, Suzan Collins développe davantage celle de Sejanus, qui lui retient notre attention.
Je regrette également que ce récit, narré à la 3e personne, n'apporte pas plus d'infos sur le comportement de Lucy et du pourquoi dans une certaine situation, ni quel a été le soudain déclencheur chez Corialanus.
Je conclurai en disant que ce préquel n'apporte que peu d'éléments intéressants malgré sa longueur et de nombreux passages sont de peu d'intérêts. Après un début prometteur, l'auteure s'enlise dans une dernière partie des plus ennuyeuse et conclu avec une fin rapide et nous offre une histoire bien fade, monotone et monocorde dans un style factuel qui dénote des précédents opus.
Déçue, d'autant que l'accroche du résumé et le personnage de Snow laissaient supposer un tome plus incisif et riches en émotions et il n'en est absolument rien.
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Lire un Hunger Games quand une armée d'éditeurs indépendants attendent dans votre PAL, c'est comme plonger sa cuillère dans le Nutella quand vous avez de la confiture faite maison plein vos placards. Un plaisir coupable.
Il y a bien longtemps que je n'avais pas foulé les hautes herbes du district 12 et entendu les geais moqueurs. Avec ce préquel, c'est chose faite. Nous revenons aux dixièmes Hunger Games. Snow (le président embaumant la rose de la trilogie) est le mentor d'une jeune tribut, Lucy Gray Baird, à la voix ensorceleuse. Moissonnée dans le district 12, c'est une covey, une enfant du voyage qui chante pour gagner sa vie. Si sur le papier elle n'a aucune chance de gagner dans l'arène, elle va conquérir le coeur du public et de Snow.
Les deux premières parties fonctionnent très bien. On retrouve le plaisir que l'on avait à la lecture des deux premiers tomes de la saga. Des stratégies, des rebellions, des meurtres dans et en dehors de l'arène. Les personnages se dessinent au fur et à mesure et on tourne les pages avec plaisir. Pour la troisième partie, même écueil que dans le troisième tome. Trop longue, pas assez construite, l'histoire nous perd et se focalise beaucoup trop sur l'histoire d'amour. Au détriment du rythme de l'intrigue. Mais Suzanne Collins sait y faire. Il y a des retournements de situation, et en grattant un peu, sous la peau du jeune Snow se cache déjà l'homme froid qui défiera Katniss.
Pas seulement réservé aux fans, ce livre est très plaisant et malgré quelques bémols, je ne regrette pas ma lecture. Comme une cuillère plongée dans un pot de Nutella...
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