AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 42 notes
5
7 avis
4
6 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« La gigantesque barbe du mal » est aussi un gigantesque bouquin. Grand et épais, il se montre d'emblée comme une oeuvre imposante. Stephen Collins nous propose un conte tragi-comique sur une personne dont la barbe ne cesse de se développer… Au point de mettre en danger la société ! Un ouvrage publié chez Cambourakis.

Dave vit sur l'île d'Ici. Cette île est parfaite, rien ne dépasse, tout est bien aligné… Les habitants vivent en harmonie avec la seule peur du Là, le chaos derrière la mer. Dave vit donc sa vie sans se poser de questions, imberbe et chauve et n'ayant qu'un seul poil à la moustache. Mais voilà qu'un jour tout dérape : sa barbe se met à pousser à une vitesse prodigieuse.
« La gigantesque barbe du mal » fait partie de ces ouvrages sous forme de fable qui traite de nos sociétés. En choisissant une société policée et lisse, la barbe devient un facteur terroriste. Dave, impuissant, se voit devenir le centre des attentions. Comme souvent, la sédition passe par l'originalité. Pour cela, rien de bien neuf sous les tropiques, bien que le thème de la barbe soit original.

La narration se fait essentiellement sous forme de narration. Parfois trop lente, avec des phrases découpées par cases, elle amène cependant un rythme pesant et particulier qui fait la personnalité de l'ouvrage. C'est avant tout une atmosphère qui est mis en avant. Car finalement on saura peu de choses de Dave. Même ses ressentis sont finalement assez lointains. Et l'île d'Ici, trop « parfaite », n'a pas assez de subtilité pour permettre une véritable analyse. C'est donc une satire assez classique qui nous est proposé. On pense aux Cités Obscures (« La fièvre d'Urbicande » notamment), mais sans la richesse d'analyse de Peeters et Schuiten. À la place, Stephen Collins propose un second degré très british.

Si le scénario en soit fait sourire plus que réfléchir, il est graphiquement mené avec beaucoup de talent. Stephen Collins propose un trait assez froid et distant, qui trouve son caractère (et un peu de chaleur) dans les gris qu'il utilise. Sa mise en page est variée et très riche. Voilà un auteur qui utilise pleinement les codes de la bande-dessinée. C'est ambitieux et créatif. En cela, la lecture vaut le détour.

« La gigantesque barbe du mal » ne m'a passionné plus que ça. le thème de l'utopie pas si utopique que ça bousculé par un événement imprévu n'est si original. Cependant, il y a une ambiance dans cet ouvrage par sa narration et son graphisme qui font son charme.

Lien : http://blogbrother.fr/gigant..
Commenter  J’apprécie          10

Autres livres de Stephen Collins (1) Voir plus

Lecteurs (81) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5240 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}