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“Pour Dave, le travail c'était la sécurité, le calme, le connu”
Dave vit sur une île parfaitement elliptique, avec des maisons toutes identique, Ici, tout est lisse, tout est propre et bien rangé, tout marche droit, pas le moindre grain de sable dans l'engrenage, pas le moindre poil de travers… Ah si ! Dave est chauve et imberbe, sauf un petit poil rebelle sous le nez… un petit poil qui va finir par terroriser toute cette société, y mettre un bordel pas possible.
Les dessins sont magnifiques, en noir et blanc, poétiques. C'est une pure merveille, ils nous embarquent dans une réflexion sur la routine, sur notre société insensée, absurde, sur ce qu'est la poésie, la liberté, le rêve. J'adore le dessin, j'adore ce qui y est raconté, avec simplicité, subtilité, un vrai coup de coeur !
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Ici est un monde parfait, aseptisé, hyper-conformiste.
Ici, c'est très différent de Là où tout est chaos...
Dave vit Ici...mais la vie de Dave va bientôt changer...sa barbe va pousser.
Une très jolie découverte que cette BD aux airs de fable.
L'histoire est vraiment bien pensée et est servie par une mise en page astucieuse et efficace et un dessin absolument magistral.
Le trait est doux, presque velouté, avec un savant jeu de nuances de gris.
A découvrir!
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Poétique, fantastique, gigantesque, telle est cette barbe au centre du récit. A travers elle, on ressent plus que l'on ne voit explicitement un regard critique et un peu désabusé sur notre société. le noir et blanc est très beau, et appuie cette opposition entre organisation et désordre, ordre et chaos, mais pas réellement entre bien et mal. le récit est plus subtil, et montre plutôt comment ce qui surgit de manière inattendue et dérangeante peut être source d'évolution, même lorsque l'on cherche à s'en débarrasser. La mise en image, le découpage sont brillants et donne des pages visuellement très belles. A découvrir sans tarder !
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Dave, un citoyen parmi d'autres sur l'île d'Ici est un employé modèle au sein d'une grande entreprise. Ses journées réglées par un déroulement routinier sont à l'image des chiffres et des graphiques qu'il analyse dans son travail.
Ses moments de repos tournent toujours autour du même loisir : Dave est passionné par le fait de dessiner sa rue en écoutant son disque favori des Bangles. Caractérisées par un ordonnancement extrême, les rues d'Ici tournent le dos à la masse obscure de Là, océan chaotique encerclant l'île.
N'était-ce un poil rebelle hérissé au-dessus de sa lèvre supérieure dont il n'arrive pas à se défaire, Dave est à l'image des habitants d'Ici : un homme d'apparence ronde et lisse.
Un beau jour pourtant, Dave découvre d'étranges données qui sèment la pagaille dans ses analyses graphiques. Ces anomalies sont le prélude à une poussée de barbe inexpliquée sur le visage de Dave. D'abord clairsemée, celle-ci se déploie sauvagement en échappant totalement à son contrôle. C'est à ce moment que chancelle l'équilibre ordonné de sa vie. Terrorisé par ce mal qui le défigure, Dave s'emploie à couper et à recouper la masse poilue qui s'allonge indéfiniment. Mais rien n'y fait, la barbe ne semble pas prête à se laisser dompter et ses efforts s'avèrent rapidement inutiles.
Reclus chez lui, dans un premier temps, Dave n'arrive plus à cacher ce qui lui arrive car la barbe atteint des proportions telles qu'elle fait voler en mille éclats la fenêtre du salon où celui-ci s'est installé.
Alertées, les autorités mandatent un expert chargé d'étudier son cas. de nombreux débats animent la place publique sur l'attitude à tenir face à la situation. Dans quel mesure Dave serait-il responsable de ce qui lui arrive ?
Est-il une victime ou bien l'instigateur d'un chaos qui porte atteinte à la tranquillité des citoyens ? Doit-on stopper la barbe ou bien s'attaquer à sa racine ?
Assigné à résidence, Dave s'installe dans son salon en attendant que le Dr. Black sensé l'aider trouve enfin un remède.
La population est interloquée et les badaux s'agglutinent devant la maison de Dave pour contempler le mystérieux phénomène qui les inquiète autant qu'il les fascinent. le chaos jusqu'alors maîtrisé s'infiltre petit à petit dans le monde d'ici.
Continument sous le regard public, Dave se met à dessiner les passants en repérant les signes qui trahissent une percée d'anormalité à la surface des choses.
Alors que les poils s'étendent au point de semer le chaos dans la ville entière, le gouvernement tente de trouver un moyen non-violent pour remédier à la situation. Des experts conçoivent un système de lévitation sensé faire flotter la barbe au-dessus de la terre. Arrimées à des montgolfières, les touffes de poils sont élevées au-dessus du sol et la gigantesque barbe se met à flotter dans le ciel.
Alors que le procédé semble fonctionner, un incident survient : la portance du système mal évaluée entraine la barbe toujours plus haut et emporte Dave dans les airs.
Comme aimantés, Dave et sa barbe sont entraînés vers les confins de l'océan. S'éloignant toujours davantage, la masse se confond peu à peu avec l'obscurité de l'horizon.
Dave a-t-il définitivement été happé par le chaos qui s'exprimait en lui ?
La vie a repris son cours sur l'île d'Ici, mais l'évènement est encore présent dans toutes les mémoires. Au travers d'un musée qui retrace la fabuleuse histoire de Dave, la population se souvient des évènements qui semblent avoir fait date dans l'histoire.
Si une page a été tournée, quelque chose semble pourtant avoir changé dans le quotidien. Comme si un ordre avait été bousculé et que celui-ci ne pouvait plus être rétabli de la même manière.
Dave aurait-il transmis un message sans le vouloir ? Par de petits détails, les faits et gestes de la population ne semblent plus obéir à une trajectoire rectiligne.
Alors que ceux-ci semblaient horrifiée par la sauvage singularité de la barbe, les individus d'Ici expriment dorénavant une originalité qui était jusqu'alors absente de l'île.
Le mal de Dave aurait-il finalement libéré la population d'un mal encore plus grand, à savoir celui de la peur de l'inconnu ?
L'incroyable histoire de Dave laisse nostalgique les habitants d'Ici et particulièrement le Dr. Black qui rassemble des bouts de papier en provenance du large. Dave serait-il toujours en vie ? Enverrait-il des messages pour que l'on ne l'oublie pas ?
Une chose est certaine il a laissé une trace qui le rend désormais immortel dans l'esprit des gens d'Ici.
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Dave vit une vie monotone, calme et son monde aseptisé est hermétique aux tumultes. Y en a-t-il vraiment ? Chaque individu mène sa barque de manière insipide ? Peut-être que oui. Peut-être que non. Ils n'y ont pas vraiment pensé avant qu'un événement bouleverse tout. Modifie leur état, leurs envies. C'est notre société qui fluctue et qui s'adapte.

J'adore les dessins en noir et blanc. La couverture et la taille de l'ouvrage m'ont fait hésiter l'emprunt de cet ouvrage rangé en rayon jeunesse (et je ne comprends pas pourquoi.. d'une ça pourrait être barbant pour les jeunes ^^ et de deux, il y a un sens figuré compréhensible par les plus grands)...Et comme j'ai eu raison de me ramener ce pavé à la maison ! le talent de l'auteur est incroyable. Avec uniquement ce noir et blanc, il m'épate. Les cadrages et dispositions des textes sont géniaux, c'est un régal pour les yeux, comme si on participait à la réalisation d'un court-métrage.
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D'abord, on songe à des jeux de mots, tous plus navrants les uns que les autres, pour faire l'éloge de cette bande dessinée (roman graphique ? hybride des deux ?) parue en Angleterre en 2013 et aujourd'hui traduite en français : « Une B.D. au poil » ; « Une lecture rien moins que barbante »… Puis, jugulant ces envies puériles, on se dit qu'il faut présenter cette petite merveille un peu plus sérieusement.

Petite n'est d'ailleurs pas le mot : le livre, grand format relié, vous attend de pied ferme avec quelque 240 pages. Sous la jaquette illustrée, une belle couverture noire avec motif en relief, du plus bel effet. le papier, épais, ivoire, très doux, rappelle le papier à dessin. Les nuances de noir et de gris donnent pareillement une impression de dessin au crayon, assez intemporel. Bref, c'est un bel objet. Et son contenu est à la hauteur : une histoire à la fois simple et profonde, qui flirte avec le fantastique, la satire façon Swift ou le conte. La barbe gigantesque qui donne son titre au livre constitue le personnage principal, d'une certaine manière, le pivot autour duquel tourne le récit. Elle manifeste l'irruption du chaos dans le monde trop ordonné où vit Dave, l'employé modèle qui devient, malgré lui, l'élément perturbateur.

La suite de la critique sur mon blog !
Lien : https://litteraemeae.wordpre..
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Un homme élague un arbre tandis que les badauds disciplinés poursuivent leur chemin en l'ignorant. Non loin, un modeste travailleur solitaire rentre chez lui, dans sa discrète maison située dans un quartier pavillonnaire. Ce soir-là, il mange seul comme à chaque fois. Il avale machinalement ses légumes tout en griffonnant quelques croquis sur son carnet à spirales. Griffonne ? Pas vraiment, car si l'on se penche sur ses dessins, on constate qu'il a pris le temps d'observer l'élagueur ainsi que chaque détail croisé sur son chemin.

Dave est le nom de cet homme. Un homme légèrement dodu et totalement imberbe – à un poil près. Un homme ordonné, méticuleux, ritualisé. Un homme qui est vigilent au fait que toute chose soit exactement à sa place, que tout soit constamment ordonné. Et Dave n'est pas un cas isolé parmi les habitants de l'Ile d'Ici. La maniaquerie excessive est collective.

« Ici, chaque arbre était parfait. Chaque rue était parfaite. La forme même de Ici était parfaite ».

Le problème des gens d'Ici, c'est la mer. Aucun d'entre eux ne l'apprécie. Pire, elle leur fait peur. Car seule la mer les sépare de Là. Là étant l'exact contraire d'Ici : chaos, désordre et mal.

Sur le ton du conte et avec pour seul accompagnement une voix-off assez monocorde (les passages dialogués étant rares dans cet ouvrage), le lecteur suit cette lecture presque dépourvue de soubresauts narratifs. A l'instar de ce monde automatique, j'ai eu l'impression d'être moi aussi bien rangée, trop calme face à cette lecture qui glisse et – fait étrange car assez rare – bien assise sur mon siège… agacée par le caractère simpliste du propos. On nous sert un cloisonnement presque enfantin des choses, opposant l'organisé à l'insoumis, le propre au chaos, l'esthétique au mal… Heureusement, le lecteur aguerri et persévérant est d'avance convaincu quant au fait que Dave, malgré son côté « mouton de Panurge » parfaitement assumé, va mettre son grain de sel dans cet agencement policé où rien ne bouge ou plutôt, va laisser un poil au fond de la baignoire parfaitement astiquée. C'est une évidence… charge à l'auteur de nous surprendre vis-à-vis d'une intrigue qui semble cousue de fil blanc.

(...)

Progressivement, la simpliste dissociation des choses s'adoucit, tout comme cette désagréable impression que l'intrigue – aussi excentrique soit-elle – n'est pas en mesure de me surprendre. Pour autant, la lecture reste morne et propose une chronique sociale où tout le monde passe au crible. Scientifiques, pseudo-experts, médias, presse people, politiciens, armée… l'auteur montre leur incapacité à raisonner, leur habileté dans l'art de tergiverser et tout simplement, leur incapacité à agir de façon constructive et à réfléchir de manière intelligente. Un peu comme nos sociétés actuelles qui sont chapeautées par des hommes issus du monde de la politique, de la finance (et je vous laisserais compléter la liste). Malheureusement, le scénario de Stephen Collins manque de petites excroissances auxquelles le lecteur pourrait se raccrocher. La narration reste monocorde, son rythme est ennuyeux.

La chronique intégrale sur le blog
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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(LX971) Un vrai coup de coeur pour cette fable. D'entrée, j'ai été porté par le ton singulier et original de l'album ; On navigue entre ironie, détachement et poésie dans un univers kafkaïen mais aux douces rondeurs d'un Roald Dahl. le texte est d'une précision redoutable, chaque mot est pesé et livré sur un rythme propice à une lecture méditative sur la marche du monde, nos modes de vie, la peur de l'inconnu... Une vraie perle ! Oui en collège et en lycée !!!... J'aimerais même lui attribuer d'ores et déjà le Prix BDz'ïles 2016 ;)

(EM971) J'ai adoré cet album ! Graphisme absolument jubilatoire. Scénario en forme de fable poétique sur le monde tel qu'il va ou plutôt ne va pas. Sans doute aurait-il gagné à être plus efficacement mené : quelques longueurs je trouve parfois...seul petit bémol mais album de très très grande qualité à ne pas laisser passer ! Oui en lycée !

(NV971) Superbe album ! Une très belle approche de la notion d'utopie.

(IK971) Bel album faussement simple, avec plusieurs degrés de lectures. Pas sûre que nos lycéens saisissent tout le sens des thématiques abordées. Mérite un accompagnement approfondi! A voir pour le Prix!

(AP976) Plus que les poils, c'est le titre qui m'a fait peur et il m'a fallu plusieurs jours pour ouvrir cet extraordinaire album. Noir et blanc subtil, graphisme onirique, respirations ... inspirées. Belle et inquiétante approche du totalitarisme, de la xénophobie et de la place de l'individu dans une société ultra-normalisée. Mais le "british humour" affleure à chaque page et au final, la poésie nous sauve du désespoir. Oui pour la sélection lycée, oui (déjà) pour le 1er prix !

(MN976) Cet album est aussi un grand coup de coeur pour moi. Il a à mon avis toute sa place en sélection lycée : pas facile au premier abord, mais le prix est là pour faire connaître aux élèves ce genre de livres vers lesquels ils n'iraient pas spontanément. Une fois le premier pas de franchi, je pense qu'ils n'auront aucun mal à l'apprécier.

(MJ976) Une BD intéressante à la fois pour son graphisme magnifique et original qui en fait une vraie oeuvre d'art, et pour sa symbolique très forte qui permet d'aborder des thèmes tels que la différence, la peur de l'autre...Plutôt pour la sélection lycée.

(NB971) Ouf, j'ai réussi à l'attraper cet album toujours entre Ici et Là ! Pour nous c'est sur, il l'a sa place en sélection lycée ! Aux amateurs de bd en général, si vous avez un cadeau à faire...

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« La gigantesque barbe du mal » est aussi un gigantesque bouquin. Grand et épais, il se montre d'emblée comme une oeuvre imposante. Stephen Collins nous propose un conte tragi-comique sur une personne dont la barbe ne cesse de se développer… Au point de mettre en danger la société ! Un ouvrage publié chez Cambourakis.

Dave vit sur l'île d'Ici. Cette île est parfaite, rien ne dépasse, tout est bien aligné… Les habitants vivent en harmonie avec la seule peur du Là, le chaos derrière la mer. Dave vit donc sa vie sans se poser de questions, imberbe et chauve et n'ayant qu'un seul poil à la moustache. Mais voilà qu'un jour tout dérape : sa barbe se met à pousser à une vitesse prodigieuse.
« La gigantesque barbe du mal » fait partie de ces ouvrages sous forme de fable qui traite de nos sociétés. En choisissant une société policée et lisse, la barbe devient un facteur terroriste. Dave, impuissant, se voit devenir le centre des attentions. Comme souvent, la sédition passe par l'originalité. Pour cela, rien de bien neuf sous les tropiques, bien que le thème de la barbe soit original.

La narration se fait essentiellement sous forme de narration. Parfois trop lente, avec des phrases découpées par cases, elle amène cependant un rythme pesant et particulier qui fait la personnalité de l'ouvrage. C'est avant tout une atmosphère qui est mis en avant. Car finalement on saura peu de choses de Dave. Même ses ressentis sont finalement assez lointains. Et l'île d'Ici, trop « parfaite », n'a pas assez de subtilité pour permettre une véritable analyse. C'est donc une satire assez classique qui nous est proposé. On pense aux Cités Obscures (« La fièvre d'Urbicande » notamment), mais sans la richesse d'analyse de Peeters et Schuiten. À la place, Stephen Collins propose un second degré très british.

Si le scénario en soit fait sourire plus que réfléchir, il est graphiquement mené avec beaucoup de talent. Stephen Collins propose un trait assez froid et distant, qui trouve son caractère (et un peu de chaleur) dans les gris qu'il utilise. Sa mise en page est variée et très riche. Voilà un auteur qui utilise pleinement les codes de la bande-dessinée. C'est ambitieux et créatif. En cela, la lecture vaut le détour.

« La gigantesque barbe du mal » ne m'a passionné plus que ça. le thème de l'utopie pas si utopique que ça bousculé par un événement imprévu n'est si original. Cependant, il y a une ambiance dans cet ouvrage par sa narration et son graphisme qui font son charme.

Lien : http://blogbrother.fr/gigant..
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Extrêmement poétique.
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